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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: Heinrich Heine

Rencontre sur un tas d’ordures

13 dimanche Août 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Lectures

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Djalâl ad-Dîn Rûmî, Heinrich Heine, ordures

« L’existence de l’homme est semblable à un tas d’ordures, à un tas de fumier. Mais si cet amas d’ordures est précieux, c’est que dans le tas se cache l’anneau du roi. »

Djalâl ad-Dîn Rûmî, Le Livre du dedans
trad. Vitray-Meyerovitch, Actes Sud, Babel, p. 251-252

*

Mauvaise étoile

Une étoile brillait , tellement exubérante
Qu’elle tomba du ciel.
Tu me demandes, petite ce que c’est que l’amour?
C’est une étoile sur un tas de fumier.

Tout comme un chien galeux qui crève dans la fange,
Elle gît dans les ordures.
Le coq chante et la truie grogne,
Elle se vautre en chaleur dans la boue.

Ah! si seulement j’étais tombé
Dans le jardin où m’attendaient les fleurs,
Où si souvent je souhaitais
Mort bien propre et tombe parfumée !

Heinrich Heine, Nouveaux poèmes, Romances VI
trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Dieu, auto-plagiaire ou auto-pasticheur ?

24 lundi Juil 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Fantaisie

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autoplagiat, création, Heinrich Heine, imitation, le diable et le Bon Dieu

Schöpfungslieder.

I.

Im Beginn schuf Gott die Sonne,
Dann die nächtlichen Gestirne;
Hierauf schuf er auch die Ochsen,
Aus dem Schweiße seiner Stirne.

Später schuf er wilde Bestien,
Löwen mit den grimmen Tatzen;
Nach des Löwen Ebenbilde
Schuf er hübsche kleine Katzen.

Zur Bevölkerung der Wildniß
Ward hernach der Mensch erschaffen;
Nach des Menschen holdem Bildniß
Schuf er intressante Affen.

Satan sah dem zu und lachte:
Ey, der Herr kopirt sich selber!
Nach dem Bilde seiner Ochsen
Macht er noch am Ende Kälber!

II.

Und der Gott sprach zu dem Teufel:
Ich der Herr kopier’ mich selber,
Nach der Sonne mach’ ich Sterne,
Nach den Ochsen mach’ ich Kälber,

Nach den Löwen mit den Tatzen
Mach’ ich kleine liebe Katzen,
Nach den Menschen mach’ ich Affen;
Aber du kannst gar nichts schaffen.

III.

Ich hab’ mir zu Ruhm und Preiß erschaffen
Die Menschen, Löwen, Ochsen, Sonne;
Doch Sterne, Kälber, Katzen, Affen,
Erschuf ich zu meiner eigenen Wonne.

Heinrich Heine, Neue Gedichte
Verschiedene

*

Chants de la création

I

Au début Dieu créa le soleil,
Puis les astres de la nuit;
Sur ce, il créa les bœufs
Avec la sueur de son front.

Plus tard il créa les bêtes sauvages,
Des lions aux griffes acérées ;
À l’image du lion il créa
D’adorables petits chats.

Pour peupler les terres sauvages
C’est l’homme ensuite qui fut créé;
D’après son charmant portrait
Il créa des singes intéressants

Satan le regardait et dit en s’esclaffant :
Tiens, le Seigneur se copie lui-même !
Voilà qu’à l’image de ses bœufs
Pour finir il fait des veaux !

II

Dieu parla au diable et dit :
Je suis le Seigneur et me copie moi-même,
D’après le soleil je fais les étoiles,
D’après les bœufs je fais les veaux,
D’après les lions avec leurs griffes
Je fais d’adorables petits chats,
D’après les hommes je fais des singes ;
Mais toi tu ne peux rien créer.

III

Pour ma gloire et mes louanges j’ai créé
Les hommes, les lions, les bœufs et le soleil ;
Mais les étoiles, les veaux, les chats, les singes,
Je les ai faits pour mon plaisir.

trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Convergence évolutive ou auto-plagiat ?

Précisons d’abord qu’il y a quatre autres Schöpfungslieder que je n’ai pas cités parce qu’ils délaissent le thème de l’autoplagiat ou de l’autopastiche divin sur lequel je souhaite me concentrer. Les Lieder suivants confirment cependant ce qu’on discerne déjà ici, à savoir que revisiter la Genèse est pour le poète un moyen de nous parler de sa propre activité créatrice. Si l’artiste est logiquement identifié à Dieu, l’identification à Satan du critique mal embouché est astucieuse et enrichit la gamme des portraits psychologiques de l’Ange Déchu.

Le troisième Lied en explicitant les motivations respectives de la création des originaux (la gloire) et des copies (le plaisir) suggère que Dieu, s’il se copie lui-même ne se rend pourtant pas coupable du genre d’auto-plagiat dont est accusé Etienne Klein. Mais pouvons nous croire Dieu sur parole ? et si le Satan-critique, quelque incapable de créer qu’il soit, avait raison de soupçonner que Dieu a manqué d’inspiration, que sa créativité n’était pas à la hauteur de la tâche de faire un monde.

On peut examiner le sujet par un autre bout et se demander comment le spectateur de la nature qui s’attache à la voir-comme une œuvre d’art peut déterminer, quand deux créatures se ressemblent, laquelle est l’original et laquelle la copie, laquelle le brouillon et laquelle l’œuvre achevée. Et si nous n’étions un pastiche du singe ? Pour trancher ce genre de questions les naturalistes créationnistes ne devraient-ils pas appliquer à l’étude de la nature les méthodes de l’histoire de l’art ? Cette suggestion risque cependant d’être sans application dans la forme la classique du créationnisme qui suppose un créateur omniscient ayant conçu de toute éternité le plan de sa création : pas de place pour l’auto-plagiat ou l’auto-pastiche dans une conception anhistorique de la création.

Riante

17 lundi Juil 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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always look on the bright side of life, Heinrich Heine

Ein Weib.

Sie hatten sich beide so herzlich lieb,
Spitzbübin war sie, er war ein Dieb.
Wenn er Schelmenstreiche machte,
Sie warf sich auf’s Bett und lachte.

Der Tag verging in Freud und Lust,
Des Nachts lag sie an seiner Brust.
Als man in’s Gefängniß ihn brachte,
Sie stand am Fenster und lachte.

Er ließ ihr sagen: O komm zu mir,
Ich sehne mich so sehr nach dir,
Ich rufe nach dir, ich schmachte –
Sie schüttelt’ das Haupt und lachte.

Um sechse des Morgens ward er gehenkt,
Um sieben ward er in’s Grab gesenkt;
Sie aber schon um achte
Trank rothen Wein und lachte.

Heinrich Heine, Neue Gedichte, Romanzen

*

UNE FEMME

Ils s’aimaient tous les deux d’amour tendre,
Elle était une friponne et lui mauvais garçon.
Quand il faisait ses mauvais coups,
Elle se jetait sur le lit en riant.

La journée n’était faite que de joie, de plaisir,
La nuit elle se serrait contre lui.
Quand on vint le chercher pour le mettre en prison
Elle resta à la fenêtre en riant.

Il lui fit dire : ô viens me voir,
Je me languis si fort de toi,
Je t’appelle et je souffre –
Elle fit non de la tête en riant.

À six heures du matin on le pendit,
À sept heures on le mit dans la tombe ;
Mais elle à huit heures déjà
Buvait du vin rouge en riant.

trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Je vais le dire à ma mer

19 lundi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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dénonciation, Heinrich Heine, mauvaise réputation

Wie schändlich du gehandelt,
Ich hab es den Menschen verhehlet,
Und bin hinausgefahren aufs Meer,
Und hab es den Fischen erzählet.

Ich laß dir den guten Namen
Nur auf dem festen Lande;
Aber im ganzen Ozean
Weiß man von deiner Schande.

Heinrich Heine, Neue Gedichte
Verschiedene – Seraphine XII

 

Combien ton action fut honteuse,
Je l’ai caché aux gens,
Je suis allé en pleine mer
Et l’ai raconté aux poissons.

Je ne te laisse ta renommée
Que sur la terre ferme ;
Mais partout sur l’océan
Chacun connaît ta honte.

trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Hegel compris par Heine

22 mercredi Mar 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Hegel, Heinrich Heine

Doktrin.

Schlage die Trommel und fürchte dich nicht,
Und küsse die Marketenderinn!
Das ist die ganze Wissenschaft,
Das ist der Bücher tiefster Sinn.

Trommle die Leute aus dem Schlaf,
Trommle Reveilje mit Jugendkraft,
Marschire trommelnd immer voran,
Das ist die ganze Wissenschaft.

Das ist die Hegelsche Philosophie,
Das ist der Bücher tiefster Sinn!
Ich hab’ sie begriffen, weil ich gescheidt,
Und weil ich ein guter Tambour bin.

Heinrich Heine, Zeitgedichte I

*

Doctrine

Bats le tambour et n’aie pas peur,
Embrasse la vivandière !
Voilà à quoi se résume la science,
Voilà des livres le sens ultime.

Que ton tambour réveille les gens,
Jeune et fort, tire-les de leur sommeil,
Bats du tambour, marche en avant,
Voilà à quoi se résume la science.

C’est ça la philosophie hégélienne,
Voilà des livres le sens ultime,
Je l’ai compris par ce que je suis malin,
Et aussi parce que je suis un bon tambour.

Poèmes actuels I, in Nouveaux poèmes
trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Pourquoi il faut rompre par SMS …

19 dimanche Mar 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Perplexités et ratiocinations

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correspondance, Heinrich Heine, interprétation, rupture

… parce que cela permet une parfaite adéquation de la forme du message à son contenu. Inversement la forme de la longue lettre est manifestement inadéquate ainsi que Heine le montre dans le poème qui suit :

Der Brief, den du geschrieben,
Er macht mich gar nicht bang;
Du willst mich nicht mehr lieben,
Aber dein Brief ist lang.

Zwölf Seiten, eng und zierlich!
Ein kleines Manuskript!
Man schreibt nicht so ausführlich,
Wenn man den Abschied gibt.

Neuer Frühling XXXIV, Neue Gedichte

*

La lettre que tu as écrite
Ne me fait point peur du tout ;
Tu prétend ne plus m’aimer
Et pourtant la lettre est longue.

Douze pages d’écriture fine et gracieuse!
Un vrai petit manuscrit !
On n’écrit pas avec tant de minutie
Quand on vous congédie.

Nouveau printemps XXXIV, in Nouveaux poèmes
trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

*

La manière dont le poète décèle que la forme dit le contraire du contenu n’est pas sans évoquer le type d’interprétation du style que Freud proposera [1]. Certes on ne peut pas exclure que le destinataire de la lettre prenne ses désirs pour des réalités en interprétant la longueur du courrier comme le symptôme du désir inconscient de continuer la relation [2] ; la longueur de la lettre peut en effet s’interpréter autrement : si l’auteur de la lettre semble vouloir dire tout ce qu’il a sur le cœur, cela peut-être au contraire pour passer plus facilement à autre chose en se « purgeant ». Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez vraiment rompre mieux, vaut ne pas laisser l’autre raccrocher ses espoirs à des interprétations de ce genre. Si ce sont des considérations éthiques qui vous retiennent de rompre par SMS, je vous invite à méditer l’enseignement de Kierkegaard qui expliquait que la goujaterie était parfois une forme supérieure de délicatesse.

[1] Dans la Psychopathologie de la vie quotidienne, Freud interprète le style « embarrassé » comme le symptôme d’un conflit entre l’intention consciente qui préside à l’écriture de la lettre et des désirs inconscients qui s’y opposent :

« Nous devons (et nous avons l’habitude de le faire) introduire, jusque dans l’appréciation du style dont se sert un auteur, le principe d’explication qui nous est indispensable, lorsque nous voulons remonter aux causes d’un lapsus isolé. Une manière d’écrire claire et franche montre que l’auteur est en accord avec lui-même, et toutes les fois où nous rencontrons un mode d’expression contraint, sinueux, fuyant, nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que nous nous trouvons en présence d’idées compliquées, manquant de clarté,, exposées sans assurance, comme avec une arrière pensée critique. » (p. 127 -128)

[2] On peut aussi envisager que l’auteur de la lettre agisse consciemment en disant par la forme le contraire du contenu. On aurait dans ce cas une forme particulièrement retorse de communication non-ostensive.

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