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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: Paul Valéry

Message de rentrée

02 jeudi Sep 2021

Posted by patertaciturnus in Lectures, Mon métier ma passion

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Paul Valéry, philosophie

Chers collègues enseignants de philosophie n’oublions pas la vanité de notre enseignement :

FAUX PHILOSOPHES

Ceux qu’engendre l’enseignement de la philosophie, les programmes. Ils y apprennent les problèmes qu’ils n’eussent pas inventés et qu’ils ne ressentent pas. Et ils les apprennent tous !
Les vrais problèmes de vrais philosophes sont ceux qui tourmentent et gênent la vie. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne soient pas absurdes. Mais au moins naissent-ils en vie – et sont vrais comme des sensations.

Paul Valéry, Mauvaises pensées

Duo d’amour

23 vendredi Juil 2021

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour, bonheur, Paul Valéry

DUO D’AMOUR
— Que fais-tu là ? Ton expression est assez douloureuse, et ton regard semble chercher tout autre chose que ce qui est et que moi-même.
— Je travaille à me sentir heureux.

Paul Valéry, Mauvaises pensées

L’unicité ou la mort

19 samedi Déc 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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mort, Paul Valéry

« Peut-être l’immense péché », — le péché métaphysique par excellence, que les théologiens ont nommé du beau nom d’orgueil,— a-t-il pour racine dans l’être cette irritabilité du besoin d’être unique? Mais encore, en poussant plus réflexion, en la conduisant un peu trop loin, sans doute, sur le chemin des sentiments simples, trouverait-on, au fond de l’orgueil, seulement l’horreur de la mort, car nous ne connaissons la mort seulement que par les autres qui meurent, et si nous sommes réellement leur semblable, nous mourrons aussi. Et donc, cette horreur de la mort développe de ses ténèbres je ne sais quelle volonté forcenée d’être non-semblable, d’être même et le singulier par excellence, d’être un dieu. Refuser d’être semblable, refuser d’avoir des semblables, refuser l’être  à ceux qui sont apparemment et raisonnablement nos semblables, c’est refuser d’être mortel, et vouloir aveuglément ne pas être de la même essence que ces gens qui passent et fondent l’un après l’autre autour de nous. »

Paul Valéry, Stendhal, in Variétés II, Gallimard Folio essais, p 201

Le mystère du prêtre

13 dimanche Déc 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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croyance, foi, Paul Valéry, prêtre, religion

Pour Bloyt, l’homme qui cherchait des prêtres

« Il y a un mystère du prêtre aux yeux de l’indifférent en matière de religion. Le problème existe, précisément lié à l’existence de ces observateurs extérieurs à la religion. L’incrédule intelligent lient nécessairement le prêtre pour une énigme, pour un monstre, mi-homme, mi-ange, dont il s’étonne, dont il sourit, dont il s’inquiète assez souvent. Il se demande : Comment peut-on être prêtre? […]

Le problème du prêtre, — c’est-à-dire du croyant professionnel, — n’est qu’un cas particulier du problème de la croyance. La sincérité ou l’intelligence du croyant est toujours incertaine aux yeux de l’incroyant; et la réciproque est parfois vraie. Il est presque inconcevable à l’incrédule qu’un homme instruit, calmement attentif, capable de s’abstraire de ses désirs ou de ses craintes imprécises (ou qui ne leur attribue de signification qu’individuelle, organique et presque morbide), capable aussi de s’entretenir avec soi-même, et de bien séparer les domaines et les valeurs, ne rejette pas aux fables tous ces récits de bizarres événements immémoriaux ou improbables qui sont essentiels à l’autorité de toute religion, ne s’avise de la fragilité des preuves et des raisonnements sur quoi les dogmes se fondent, ne s’étonne jusqu’à la négation, en constatant que des révélations, des avis d’importance littéralement infinie pour l’homme, lui soient offerts comme des énigmes dangereuses à la manière du Sphinx, avec de si faibles garanties et dans des formes si éloignées de celles qu’il a coutume d’exiger des choses vraies. Rien de plus difficile à attribuer sans réserves à quelqu’un de pareil à nous. Il n’y a point de doute que la foi existe; mais on se demande avec quoi elle coexiste dans ceux chez qui elle existe. Un incrédule y voit une singularité, quoique contagieuse, estime qu’un croyant d’esprit distingué ou supérieur, un homme comme Faraday, chef de la secte des Sandemaniens, ou Pasteur, porte véritablement deux hommes en lui.

La difficulté est plus grave encore quand il s’agit de la continuité de la foi et de son action permanente. L’incrédule ne consent pas facilement que la foi sincère puisse coexister avec une conduite non irréprochable, pas plus qu’il ne conçoit qu’elle se puisse accorder avec la rigueur et la lucidité de l’esprit. Si donc il observe dans un croyant des fautes ou des vices, il sera toujours tenté d’en conclure que la foi de ce pécheur est pure simulation. le péché du croyant tente en quelque sorte l’incroyant . C’est là une manière de piège que la « psychologie » de l’un tend à la psychologie de l’autre. »

Paul Valéry, Stendhal, in Variétés II, Gallimard Folio essais, p 220 – 222

 

Le vin perdu

28 vendredi Août 2015

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Paul Valéry

Le vin perdu

J’ai, quelque jour, dans l’Océan,
(Mais je ne sais plus sous quels cieux),
Jeté, comme offrande au néant,
Tout un peu de vin précieux…

Qui voulut ta perte, ô liqueur?
J’obéis peut-être au devin?
Peut-être au souci de mon coeur,
Songeant au sang, versant le vin?

Sa transparence accoutumée
Après une rose fumée
Reprit aussi pure la mer…

Perdu ce vin, ivres les ondes!…
J’ai vu bondir dans l’air amer
Les figures les plus profondes…

Paul Valéry

Et toi, qu’est-ce que tu mendies?

29 mercredi Juil 2015

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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mendicité, Paul Valéry

Les mendiants

Il y avait les mendiants ! Les uns mendiaient l’amour. Les autre, l’estime. D’autres, la gloire. Et ils méprisaient ceux qui demandaient du pain ou de l’argent. Certains demandaient une idée, pour l’amour des dieux, ou un vers bien fait – ou un style « original ».

Paul Valéry, L’ile Xiphos

Pierre de touche du poète

01 dimanche Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Paul Valéry, poésie

« Est poète celui auquel la difficulté inhérente au vers donne des idées – et ne l’est pas celui auquel elle les retire. »

Paul Valéry, Ego scriptor, p.100

Self-defense

18 mardi Nov 2014

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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esprit, Paul Valéry

« Ne me laisse pas seul », dit mon esprit à mon esprit –

Lis ; défends-moi contre moi-même – fais un raisonnement, un calcul qui t’occupe – –

Défends-moi contre le désordre et le pire que j’engendre –

contre le vrai — La vérité est toujours terrible. La certitude est inexorable. Ne regarde pas par la fenêtre qui donne sur la nuit.

Paul Valéry, Poèmes et Petits Poèmes Abstraits in Ego scriptor, p. 60

Eloge du service commandé

07 mardi Oct 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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liberté, Paul Valéry, travail

« Que de choses je n’aurais pas vues, si je n’avais été conduit à les voir par l’obligation de travaux imposés !
Ceci est contre la liberté du travail.
Trop de liberté enchaîne à ce que l’on est, – ou que l’on aime. »

Paul Valéry, Ego scriptor, p.237

Poubelles de l’histoire et littérature

16 mardi Sep 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought, Perplexités et ratiocinations

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littérature, Paul Valéry, poésie, postérité, poubelles de l'histoire

« Quand à la suite des romantiques, nous condamnons à la mort presque toute la poésie du 18e siècle, nous avons sans doute raison – ce qui ne tire pas à conséquence, car les mots avoir raison n’ont absolument aucun sens en ces matières. –

Mais nous devons toutefois prendre garde à tout ce qu’enveloppe notre sentence capitale – Elle ne fait rien de moins que de décréter notre supériorité certaine et générale sur le peuples de lecteurs et connaisseurs de l’époque frappée. Nous contestons les plaisirs qu’ont goûté ces fantômes. Nous ne voulons pas qu’ils aient joui de leurs poètes, – ou nous voulons que ces plaisirs n’aient pas été de vrais plaisirs.

Ce qui est excessivement comique..

Mais de plus nous assurons la postérité qu’elle jouira de nous, et ne se reprendra jamais aux J.-B. Rousseau. »

Paul Valéry, Poésie, in Ego scriptor, p. 116

*

livresenvrac

Source

Je ne suis pas complètement convaincu par l’analyse que propose Valéry dans le deuxième paragraphe. Condamner à mort l’essentiel de la poésie du XVIIIe siècle ce n’est pas, selon moi, contester le fait que les contemporains aient réellement joui de ces poèmes, ni leur droit à y prendre plaisir. Il me semble que la sentence signifie plutôt que les œuvres en question ne méritaient pas  l’engouement qu’elles ont effectivement suscité.  Mais qu’entendons nous par là? Peut-être voulons-nous dire : « si, comme nous, ils avaient pu connaître Rimbaud ou Mallarmé, ils ne se seraient pas entichés de J.-B. Rousseau. » Mais une telle interprétation a quelque chose de naïf : si par miracle un auteur du XVIIIe avait produit Le bateau ivre ou Un coup de dé, il est probable qu’il n’aurait pas obtenu de la part de ses contemporains la reconnaissance qu’ont obtenue les véritables auteurs de ces œuvres un siècle plus tard (et encore pas de manière immédiatement généralisée…). De surcroît, il faudrait encore expliquer, dans mon hypothèse, comment les lecteurs du XVIIIe siècle ont pu méconnaître la supériorité des poètes antérieurs sur ceux de leur siècle.

250px-Rousseau,_Jean-Baptiste

Reconnaissez vous cet individu?

Même si la sentence n’a pas la signification exacte que lui prête Valéry, elle a effectivement quelque chose de comique. Qu’est ce qui nous autorise à prendre un engagement sur la postérité ? Nous le faisons, certes, en matière scientifique, quand nous jugeons que la physique d’Aristote n’a plus qu’un intérêt historique et que son heure ne reviendra jamais. Mais pouvons avoir d’aussi bonnes de croire que J.-B. Rousseau ne ressortira pas des poubelles de l’histoire littéraire? On peut en douter. Il me semble d’ailleurs qu’on parle couramment de « purgatoire » pour désigner la désaffection temporaire qui frappe un auteur qui a connu son heure de gloire. On se rassurerait peut-être trop facilement en supposant que ces oscillations entre purgatoire et retour en grâce ne concernent qu’une période finalement limitée, le temps que s’opère la décantation des vraies valeurs. A supposer qu’on admette l’idée d’un véritable progrès du goût (plutôt que des évolutions erratiques) pour justifier notre conviction du caractère irréversible de nos sentences, il faudrait encore expliquer comment il peut y avoir un progrès du goût mais pas un progrès de l’art. Ceux qui croient qu’une hiérarchie stable des valeurs artistiques peut se dégager de l’histoire ne croient pas pour autant,  loin de là, que l’ordre d’importance corresponde à l’ordre chronologique. Il est vraisemblable que ceux qui sont convaincus que « la postérité ne se reprendra jamais aux J.-B. Rousseau » sont aussi convaincus que Villon est un poète plus important que tous les J.-B.Rousseau ou même les parnassiens. Il me semble que la certitude dont on fait parfois preuve quant au caractère définitif de certaines sentences n’équivaut pas à une croyance (celle-ci fut-elle erronée) dans le progrès du goût. Admettre un progrès du goût permettrait certes d’exclure le retour en grâce des poètes du XVIIIe, mais cela impliquerait aussi d’admettre la possibilité qu’une postérité plus avancée fasse subir aux Fleurs du mal ou aux Romances sans paroles le sort que nous avons infligé aux tragédies de Voltaire. Si le progrès que l’on admet n’est pas déjà achevé, seuls nos jugements négatifs sont définitifs ; or il me semble que certaines de nos consécrations contiennent la même prétention au définitif que nos condamnations : nous imaginons aussi difficilement le retour en grâce de J.B. Rousseau que l’éviction de Baudelaire ou Verlaine  du panthéon poétique.

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