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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: janvier 2020

Pénitences croisées

31 vendredi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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exégèse, pénitence

« On a assez de « livres sur Jésus » pour passer trois vies à les lire et l’on pourrait condamner un bouddhiste pécheur à passer ses trois prochaines réincarnations à les explorer. »

John P. Meier, Un certain juif Jésus, Cerf, Tome 1, p. 13

Chiche ! A condition que les catholiques pécheurs passent leur temps de purgatoire à étudier le corpus des textes bouddhiques.

Invocation

29 mercredi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Stefan George

[…]

Frau vom guten rat !
Wenn ich voll vertrauen
Wenn ich ohne sünde
Deine macht verkünde :
Schenkst du mir worum ich lange bat ?

Stefan George, Lilie der Auen

*

[…]

Dame de bon conseil !
Si, dans ma confiance,
Et resté sans péché
je chante ta puissance
Voudras-tu m’accorder ma constante prière ?

Lis des prairies
trad. Maurice Boucher

Schiarazula Marazula

25 samedi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Paroles et musiques

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Après l’anthropocène

24 vendredi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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nature, Nâzım Hikmet

Fini dira un jour mère Nature,
fini de rire et de pleurer mon enfant
et recommencera à nouveau la vie sans bornes
qui ne voit pas, qui ne parle pas, qui ne pense pas.

Nâzim Hikmet, Rubaïs, VIII

My place (2)

23 jeudi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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luttes sociales

Ma province reculée n’a pas encore été civilisée éduquée aux exigences de l’inclusivité par le woke-twitter. Ici les syndicalistes cheminots n’hésitent pas à scander : « Macron, enculé ! »

Ah, vita bella !

22 mercredi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Paroles et musiques

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Lucilla Galeazzi

Petits garçons devenus grands

21 mardi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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féminisme, George Makari, Karen Horney, Sigmund Freud

Grâce à Revolution in mind, la très recommandable histoire de la psychanalyse écrite par George Makari, je découvre l’existence de Karen Horney, une psychanalyste allemande  (« arguably the first great female psychoanalytic theoretician ») qui a semble-t-il inauguré  la critique féministe des théories freudiennes, en particulier de la fameuse (et fumeuse) « envie du pénis ».

« In this formulation we have it assumed as an axiomatic fact that females feel at a disadvantage in this respect of their genital organs, without being regarded as constituting a problem in itself—possibly because to masculine narcissism this has seemed too self-evident to need explanation. Nevertheless, the conclusion so far drawn from the investigations—amounting as it does to an assertion that one-half of the human race is discontented with the sex assigned to it and can overcome this discontent only in favorable circumstances—is decidedly unsatisfying, not only to feminine narcissism but also to biological science. »

Karen Horney, On the Genesis of the Castration Complex in Women

J’aime particulièrement ce passage qui se situe à al fin des quelques pages que George Makari consacre à Karen Horney :

« She openly stated that the entire edifice of psychoanalytic theory had tended to neglect female psychology, since its theoreticians were male. Horney bluntly compared the fantasies of little boys about girls with psychoanalytic theories of feminine development and concluded there was little difference. »

George Makari,  Revolution in Mind, HarperCollins, p.381

Licht, mehr Licht !

20 lundi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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clarté, Joseph Joubert

« La clarté seule devrait suffire pour rendre heureux. »

Joseph Joubert, Carnets II, 22 septembre 1806

Un poème comme un coup de poing

20 lundi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Nâzım Hikmet

İYİMSER ADAM

Çocukken sineklerin kanadını koparmadı
teneke bağlamadı kedilerin kuyruğuna
kibrit kutularına hapsetmedi hamamböceklerini
karınca yuvalarını bozmadı
büyüdü
bütün bu işleri ona ettiler
ölürken başucundaydım
bir şiir oku dedi
güneş üstüne deniz üstüne
atom kazanlarıyla yapma aylar üstüne
yüceliği üstüne insanlığın

Bakü, 6 Aralık 1958

Nâzim Hikmet

 

*

L’OPTIMISTE

Enfant il n’a pas arraché les ailes des mouches
attaché des boîtes de conserve à la queue des chats
ni emprisonné les cafards dans des boîtes d’allumettes
ou détruit des fourmilières
il a grandi
et toutes ces choses on les lui fit
j’étais à son chevet quand il mourut
récite un poème dit-il
sur le soleil et sur la mer
sur les cuves atomiques et les lunes artificielles
sur la grandeur de l’humanité.

Bakou, 6 décembre 1958

trad. Munnever Andac, Guzine Dino

Homme-machine

18 samedi Jan 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Jacques Bouveresse

« Norman Malcolm rapporte que, dans un cours, Wittgenstein imaginait une tribu d’hommes qui considéreraient que leurs esclaves n’ont pas de sentiments, pas d’âmes, qu’ils sont des automates, en dépit du fait qu’ils ont des corps humains, un comportement et même, éventuellement, un langage identiques à ceux de leurs maîtres. « Wittgenstein se faisait fort d’essayer de donner un sens à cette idée. Lorsqu’un esclave se blesserait ou tomberait malade ou se plaindrait d’avoir mal, son maître essaierait de le guérir. Le maître le laisserait se reposer lorsqu’il serait fatigué, lui donnerait de la nourriture lorsqu’il aurait faim et soif, etc. En outre les maîtres appliqueraient aux esclaves nos distinctions usuelles entre les maladies authentiques et les maladies feintes. Dans ces conditions que pourrait-on vouloir dire en disant qu’ils avaient l’idée que leurs esclaves étaient des automates ? Eh bien, ils regarderaient leurs esclaves d’une façon particulière. Ils observeraient et commenteraient leurs mouvements comme s’ils étaient des machines (« Remarquez le mouvement uni de ses membres »). Ils les mettraient au rebut lorsqu’ils seraient usés et inutiles, comme des machines. Si un esclave recevait une blessure mortelle et se tordait et hurlait dans l’agonie, aucun maître ne détournerait les yeux sous l’effet de l’horreur ou n’empêcherait ses enfants d’observer la scène, pas plus qu’il ne le ferait si le plafond tombait sur une presse à imprimer. »

Jacques BOUVERESSE, La parole malheureuse, p. 447, ed. Minuit, 1971

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