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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: août 2014

Licence to kill

31 dimanche Août 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Lectures

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Fidji, Marshall Sahlins

« Alan Tipett observait également que même quand les armes à feu étaient très répandues, « les guerriers [fidjiens]  combattaient toujours avec des massues, et le désir de tout jeune guerrier n’était pas de tuer avec un fusil mais avec une massue afin de devenir un Koroi, un Visa ou peut-être un Waqa« , termes retraçant les étapes d’une hiérarchie guerrière dans laquelle les hommes étaient supposés progresser en fonction du nombre d’ennemis tués – aujourd’hui le plus courant de ces titres de tueur, koroi, désigne un titre universitaire. »

Marshall Sahlins, La découverte du vrai sauvage,
Gallimard, p. 160

 *

Après s’être extasié sur le délicieux exotisme des titres universitaires fidjiens, on se rappellera qu’un bachelier était au Moyen-Age un aspirant chevalier.

Vaincre la dépendance

30 samedi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour, Thomas Pynchon

– Alors, je vais vous dire ce que je sais. Cet insigne que je porte signifie que j’appartiens à l’IA – Inamorati Anonyme. Inamorato, ça veut dire amoureux ; comme drogue, on ne fait pas pire.

– Quelqu’un est sur le point de tomber amoureux, dit Œdipa, alors vous allez vous asseoir à côté, c’est quelque chose comme ça?

– Exactement. Le but c’est d’arriver à s’en passer. J’ai eu de la chance, je me suis désintoxiqué de bonne heure. Mais il y a des hommes de soixante ans, croyez moi ou pas, et des femmes encore plus agées qui se réveillent la nuit en hurlant.

– Vous avez des réunions comme les Alcooliques Anonymes?

– Non, bien sûr. Il y a un numéro de téléphone auquel on vous répondra. Personne ne sait les noms des autres ; simplement ce numéro de téléphone, si ça devient insupportable. Nous sommes des isolés, Arnold. Des réunions ça gâcherait tout.

– Mais si quelqu’un vient près de vous et que vous en tombez amoureux ?

– Ils s’en vont répondit-il. On ne voit jamais la même personne deux fois de suite ; le service qui les envoie y veille soigneusement.

Thomas Pynchon, Vente à la criée du lot 49
trad. Michel doury, Point Seuil p. 129

Bienvenue à nos aimables visiteurs (13)

30 samedi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Taraf des Haïdouks

Honneur au Taraf des Haidouks  

*

 

Philosophical ice bucket

29 vendredi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Fantaisie

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eau glacée, Marshall Sahlins, Nietzsche, profondeur

Mon attention a été attirée hier sur la portée philosophique du « ice bucket challenge » par la lecture de cet Avertissement que l’anthropologue Marshall Sahlins a placé en tête de son ouvrage La nature humaine, une illusion occidentale :

Au cours des dix ou vingt dernières années, l’enseignement connu sous le nom de « civilisation occidentale » a progressivement  perdu son importance dans le cursus des étudiants américains. L’objectif de cet ouvrage  est d’accélérer le processus en réduisant la « civi occidentale » à trois heures de lectures. J’en appelle au principe nietzschéen : les grands problèmes sont comme des bains d’eau glacée, il faut en sortir aussi rapidement qu’on y entre.

 

Une brève recherche m’a permis d’identifier la référence, il s’agit d’un passage du §. 381 du Gai savoir intitulé De la question de l’intelligibilité.

 […] je ne voudrais point  que mon ignorance et la vivacité de mon tempérament empêchent que je vous sois compréhensible, mes amis : ni la vivacité de mon tempérament ai-je dit, encore qu’elle me presse d’aborder promptement une chose, si tant est que je puisse seulement l’aborder. Car j’estime qu’il en est des problèmes de quelques profondeurs comme d’un bain froid -il faut s’y plonger et en sortir promptement. Que de ce fait, on pense ne pouvoir atteindre la profondeur, ni descendre assez profondément, c’est là une superstition propre à ceux qui craignent l’eau, et sont horripilés par l’eau froide, ils parlent sans expérience. Oh, le grand froid vous donne de la promptitude! Et, pour ne le demander qu’en passant : une chose demeure-t-elle réellement incomprise et méconnue du seul fait qu’on ne la touchée qu’au vol, qu’on ne la regarde que du coin de l’œil? Faut-il absolument s’y coller ? S’être assis dessus, et pour ainsi dire l’avoir couvée pour la comprendre? Diu noctuque incubando, comme disait Newton de lui-même? Tout au moins y a-t-il des vérités particulièrement farouches et chatouilleuses dont on ne peut s’emparer que soudainement et par surprise – ou laisser.[…]

Il me semble que le principe nietzschéen invoqué par Sahlins, prend le contrepied de l’aphorisme de Joubert cité dimanche dernier.

Deux opérations : remuer une question et la décider. La décider sans l’avoir remuée : il vaut mieux la remuer sans la décider.

Puisque le propos du texte de Nietzsche est, notamment, de justifier son mode aphoristique de traitement des questions (démarche précédemment évoquée ici), il est intéressant de noter que Joubert, dont l’écriture n’est pas moins aphoristique, soutient une position opposée (au moins en apparence). On peut aussi s’amuser du fait que Joubert semble décider qu’il vaut mieux remuer les questions sans les décider que les décider sans les remuer, sans avoir beaucoup remué la question (du moins son aphorisme est-il plus abrupt que celui de Nietzsche qui soutient pourtant la position opposée).

 

Bienvenue à nos aimables visiteurs (12)

29 vendredi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Kaffringha Baila

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Pour en savoir plus, Wikipedia est votre ami.

Contribution à la commémoration de la Grande Guerre

28 jeudi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Food for thought

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14 - 18, Francis Scott Fitzgerald

– Vous voyez la rivière là-bas? On l’atteindrait en deux minutes. Il a fallu un mois aux Anglais pour l’atteindre. Tout un Empire, qui progressait très lentement. Les premiers rangs étaient fauchés. Les suivants prenaient aussitôt la relève. Face à un autre Empire qui reculait tout aussi lentement, quelques centimètres par jour, qui abandonnait ses morts, comme un million de petits tapis plein de sang. Personne en Europe, aujourd’hui, ne serait capable de le refaire.

– Comment ça ? dit Abe North. On vient à peine d’arrêter les combats en Turquie. Et au Maroc …

– C’est différent. Ce qui s’est passé ici, sur le front occidental, personne n’est capable de le refaire. Pas avant très, très longtemps. Les jeunes gens s’imaginent qu’ils pourraient le refaire. Ils se trompent. Ils pourraient peut-être refaire la bataille de la Marne. Mais, pour faire ce qui s’est passé ici, il fallait une foi aveugle, des années d’abondance derrière soi, des certitudes sans mesure, et, entre toutes les classes sociales un parfait équilibre de relations. Les Russes et les Italiens ne se sont pas très bien battus, sur ce front. Pour bien se battre, il fallait tout un matériel d’émotions et de force d’âme, hérité de temps si anciens qu’on en a perdu jusqu’au souvenir. Tout un matériel de veillées de Noël, de cartes postales représentant le Prince hériter et sa fiancée,  de petits cafés à Valence, de tonnelles à Unter den Linden, où l’on boit de la bière, de mariages à la Mairie, d’arrivées du derby d’Epsom,et beaux favoris touffus sur les joues de votre grand-père.

– C’est le général Grant qui a inventé ce genre de bataille à Petersburg, en 1865.

– Absolument pas. Le général Grant a inventé la boucherie en gros. La bataille dont je vous parle a été inventée par Lewis Carroll, par Jules Verne, par l’auteur de Ondine, par les curés de campagne qui jouent aux boules, les marraines de guerre de Marseille, les jeunes filles séduites dans les chemins creux du Wurtemberg ou de la Westphalie. En un mot, ça a été une bataille d’amour. Tout un siècle d’amour de la classe moyenne a été sacrifié ici. Ça a été la dernière bataille d’amour.

F. Scott Fitzgerald, Tendre est la nuit

trad. Jacques Tournier, LP p.97

La saveur du réel

27 mercredi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Pierre Reverdy, réel et idéal

LA SAVEUR DU RÉEL

Il marchait sur un pied sans savoir où il poserait l’autre. Au tournant de la rue le vent balayait la poussière et sa bouche avide engouffrait tout l’espace.
Il se mit à courir espérant s’envoler d’un moment à l’autre, mais au bord du ruisseau les pavés étaient humides et ses bras battant l’air n’ont pu le retenir. Dans sa chute il comprit qu’il était plus lourd que son rêve et il aima, depuis, le poids qui l’avait fait tomber.

Pierre Reverdy, Poèmes en prose (1915)
in Plupart du temps, Gallimard Poésie

Usage de la rime

26 mardi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Food for thought

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François Villon, Louis Aragon, rime

« Par ailleurs, la rime est la clef, la véritable gardienne de la prononciation populaire : Mes amis que reste-t-i – A ce dauphin si genti … dit par exemple l’air des « Cloches de Vendôme ». Et nous dirions Vilon comme tout le monde, si François Villon ne s’était prémuni contre notre ignorance en faisant rimer son nom avec couillon. »

Louis Aragon, La rime en 1940

*

Aragon fait référence à la Ballade finale du testament de Villon, mais il y d’autres occurences du nom de Villon à la rime dans l’œuvre.

Ballade finale

Ici se clôt le testament
Et finit du pauvre Villon.
Venez à son enterrement,
Quand vous orrez le carillon,
Vêtus rouge com vermillon,
Car en amour mourut martyr :
Ce jura-t-il sur son couillon
Quand de ce monde vout partir.

Et je crois bien que pas n’en ment,
Car chassé fut comme un souillon
De ses amours haineusement,
Tant que, d’ici à Roussillon,
Brosse n’y a ne brossillon
Qui n’eût, ce dit-il sans mentir,
Un lambeau de son cotillon,
Quand de ce monde vout partir.

Il est ainsi et tellement,
Quand mourut n’avoit qu’un haillon ;
Qui plus, en mourant, malement
L’époignoit d’Amour l’aiguillon ;
Plus aigu que le ranguillon
D’un baudrier lui faisoit sentir
(C’est de quoi nous émerveillon)
Quand de ce monde vout partir.

Prince, gent comme émerillon,
Sachez qu’il fit au départir :
Un trait but de vin morillon,
Quand de ce monde vout partir.

Connaissance des êtres

25 lundi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought, Lectures

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connaissance d'autrui, inspiration, Robert Musil

Ulrich enveloppa dans la sienne la main de sa sœur.  « Tu m’as entièrement changé, répondit-il. Peut-être ai-je de l’influence sur toi, mais en réalité c’est toi encore qui flue à travers moi! »

Agathe frotta sa main contre celle qui l’enveloppait. « Au fond tu ne me connais pas du tout! dit-elle.

– La connaissance des être m’importe peu, répondit Ulrich. La seule chose qu’on doive savoir d’un être, c’est s’il féconde nos pensées. Il ne devrait pas y avoir d’autres connaissances des humains!

– Mais comment suis-je réellement? demanda Agathe.

– Justement tu n’est pas réelle, répondit Ulrich en riant. Je te vois comme j’ai besoin de toi, et tu me fais voir ce dont j’ai besoin. Qui donc pourrait dire sans difficulté, dans ces circonstances, où est le commencement, le fondement? Nous sommes un ruban flottant dans l’air. »

Agathe éclata de rire et dit « Si je te déçois, ce sera donc ta faute?

– Sans doute dit Ulrich. Il y a des hauteurs où faire une distinction entre : Je me suis trompé sur ton compte et Je me suis trompé sur mon propre compte, n’a plus de sens. Par exemple dans la foi, dans l’amour et dans la magnanimité. Quiconque agit par magnanimité ou, comme on dit aussi, avec grandeur, ne se préoccupe ni des illusions, ni de sa sécurité. Il est même bien des choses qu’il ne doit pas souhaiter de savoir, il ose le saut par dessus le mensonge… »

J’aime beaucoup cet extrait de L’homme sans qualités (ed. Seuil, trad. Jaccottet, p. 600) qui développe deux thèmes déjà évoqué sur ce blog (via des citations comme il se doit) : d’une part l’importance d’autrui pour « féconder nos pensées », d’autre part le lien entre cette capacité d’inspiration et la méconnaissance de l’autre.

Eloge de l’art de brasser

24 dimanche Août 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Joseph Joubert, réflexion

« Deux opérations : remuer une question et la décider. La décider sans l’avoir remuée : il vaut mieux la remuer sans la décider. »

Joseph Joubert, 19 novembre 1809, Carnets II p. 299

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