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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: Edmond Jabès

Jabès vs Steiner

14 lundi Jan 2019

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Edmond Jabès, George Steiner, Shoah, universalisme

« Nous n’avons pas affaire, j’en suis persuadé, à un monstrueux accident de l’histoire de la société moderne. L’holocauste n’est pas la conséquence d’un état morbide individuel ou des névroses d’une seule nation. En fait, des observateurs compétents s’attendaient à voir le cancer s’installer d’abord, et sans rémission possible, en France. Nous ne sommes pas, bien qu’on s’y trompe souvent, en face d’un cas de massacre parmi d’autres, comme celui des Gitans ou, précédemment, des Arméniens. La technique, le langage de la haine présentent des similitudes, mais ni ontologiquement ni au niveau de l’intention philosophique. Cette intention nous conduit droit au cœur de certaines failles de la culture occidentale, aux points où convergent la vie religieuse et celle de l’instinct. Le mot de Hitler : « La conscience est une invention juive », fournit un indice. »

George Steiner, Dans le château de Barbe-bleue, Gallimard Folio Essais, p. 46 -47

*

« Il m’a dit :
« Ma race est la race jaune.
« J’ai répondu :
« Je suis de ta race.

« Il m’a dit :
« Ma race est la race noire.
« J’ai répondu :
« Je suis de ta race.

« Il m’a dit :
« Ma race est la race blanche.
« J’ai répondu :
« Je suis de ta race ;

« car mon soleil fut l’étoile jaune ;
« car je suis enveloppé de nuit ;
« car mon âme, comme la pierre de la loi
« est blanche. »

Edmond Jabès, L’invention du mot, in Le livre des marges.

*

Je ne cacherai pas que ma préférence va à ces quelques lignes de Jabès extraites d’un texte écrit en 1983 pour un recueil de l’UNESCO contre l’apartheid.  Jabès, dont j’ai cité ici un autre beau texte sur la judéité et l’universalisme.

Le texte de Steiner, en revanche, avec sa manière de tracer une séparation entre les victimes dont le meurtre aurait une signification « métaphysique » et celles qui n’auraient subi qu’un « massacre parmi d’autres », me met mal à l’aise. Je crois que ce texte de Steiner me permet de mieux saisir ce qui m’embarrasse dans la thématique de l’unicité de la Shoah. N’ayant pas fait de lecture bien approfondies sur le sujet, je suis réticent à prendre trop nettement position, mais enfin il faut bien se risquer à formuler ses idées quitte à les retravailler. Au delà de la question spécifique de l’unicité de la Shoah, je crois que je me méfie de toutes les formules du type « X n’est pas un Y comme les autres » en ce qu’elles supposent une homogénéité des Y qui ne sont pas X qu’il faudrait interroger, car, en un sens, aucun Y n’est un Y comme les autres. Ainsi, redescendant de la structure logique du problème à son contenu spécifique, il faudrait dire que chaque massacre est singulier, et d’abord pour ceux qui l’ont subi. Que les persécutions et le génocide des juifs soient rétrospectivement placés dans la perspective d’une histoire de l’élection, rien de plus compréhensible ; pour autant on ne peut pas demander aux Arméniens, aux  Tsiganes, aux Cambodgiens, aux Tutsis, qu’ils disent « nous n’avons été victimes que d’un génocide parmi d’autres ».

Écriture et judéité

03 dimanche Déc 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures, Mysticismes

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Edmond Jabès, judéité, littérature

« A la question : « Vous considérez-vous comme un écrivain juif? » j’ai toujours répondu : « Je suis écrivain et juif » ; réponse, a priori, déconcertante mais qui relève du souci majeur de ne pas réduire l’un et l’autre à ce que je pourrais en dire en les confondant.
Et, pourtant, c’est en m’affirmant comme écrivain que je me suis senti déjà juif. En ce sens que l’histoire de l’écrivain et celle du Juif ne sont que l’histoire du livre dont ils se réclament.
Ce sont mes interrogations d’écrivain qui m’ont permis d’aborder, dans sa gravité, le questionnement juif ; comme si le devenir juif, à un moment donné, n’était plus qu’un devenir-écriture.
Le rapport du Juif — talmudiste, cabbaliste — au livre est, dans sa ferveur, identique à celui que l’écrivain entretient avec son texte. Tous deux ont même soif d’apprendre, de connaître, de décrypter leur destin gravé dans chaque lettre où Dieu s’est retiré. Et qu’importe si leur vérité diffère ! Elle est vérité de leur être. Elle est vérité de leur langue. Parole de deux livres en un ; car l’écrivain juif n’est pas nécessairement celui qui, dans ses écrits, privilégie le mot « juif » mais celui pour qui le mot « juif » est dans tous les mots du vocabulaire ; mot d’autant plus absent qu’il est, à lui seul, chacun d’eux.
[…]
Il y a, pour le Juif et pour l’écrivain, un perpétuel commencement — qui n’est pas un recommencement —, un même étonnement face à l’écrit, une même foi dans ce qui reste encore à lire, à dire. Dieu est Sa parole et cette parole vivante est éternellement récrite. Le Juif croyant ne peut aller à Dieu qu’en passant par le Livre, mais le commentaire du Texte originel n’est pas -commentaire de la Parole divine. Il est celui de l’humaine parole éblouie par celle-ci, tel le papillon nocturne par la flamme. Le commentaire de l’affolement du papillon et non celui de l’aveuglante ampoule. Le destin de l’insecte et du livre est de périr brûlés ; mais ils ne meurent pas de la même façon ni dans le même laps de temps. Multiples sont les approches du texte et, souvent, énigmatiques. Les voies du livre sont voies d’instinct, d’écoute, d’attente, de réserve, d’audace, tracées par le vocable, soutenues par la question. Chemins d’ouverture. »

Edmond Jabès, Le Livre des marges, p. 181-183

*

Si ce texte éclaire le sens de l’étrange mystique du Livre et de l’écriture qui suscite ma perplexité chez Jabès, il ne suffit pas à lever ma circonspection.

Il me paraît intéressant de confronter ce texte de Jabès à un texte que j’avais cité naguère dans lequel Joubert met plutôt en garde contre la sacralisation de la littérature et l’ambition de rivaliser avec les vrais livres sacrés.

Parallélisme

04 vendredi Août 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Edmond Jabès, Jean Starobinski, mystique littéraire

Je n’accroche guère à la mystique du livre et de l’écriture de Jabès, et ses références à Derrida et Blanchot me laissent circonspect ; pourtant je suis favorablement impressionné par cette captation d’un texte de Starobinski. Il est vrai que c’est par son air d’exercice oulipien qu’elle me séduit, plus que par ce que Jabès dit ici de l’activité littéraire,.

Les amants

  

« A ce point, le dévouement devient sacrifice de façon asymptotique vers l’absolu de la mort. Ne vivre que pour l’être aimé ; c’est bientôt ne vivre que par l’être aimé ; avoir cessé de vivre pour soi-même et par soi-même. Profonde libération qui, en retour, confère à la vie elle-même une aisance, une allégresse et une intrépidité merveilleuses.

…L’amante passionnée (…) devient ainsi une morte-vivante, maintenue en vie par une sorte de respiration artificielle qu’elle implore — une morte en puissance dont chaque instant dépend désormais de l’être aimé ; exprimer cet état, c’est répéter sans relâche (et de façon la moins politique) qu’on mourrait si l’être aimé se détournait ; c’est proclamer que la vie est le don conditionnel que l’on tient de lui… Sa défection, que dis-je, sa seule distraction vouerait au néant l’être qui s’est confié à lui. A l’extrémité du dévouement s’annoncent donc le sacrifice et la mort consentie, mais c’est là aussi, on le soupçonne, l’arme ultime du désir possessif, de l’avidité captatrice. Mme de Staël et ses héroïnes s’ingénient à faire du néant qu’elles affrontent, la monnaie d’échange qui leur permet de conserver le tout de l’être. »

Jean Starobinski.

(Suicide et mélancolie chez Mme de Staël, Colloque de Coppet.)

 

 

J’y lis, en regard:

« A ce point, le dévoue­ment devient sacrifice de façon asymptotique vers l’absolu de la mort. Ne vivre que pour (le livre); c’est bientôt ne vivre que par (le livre); avoir cessé de vivre pour soi-même et par soi-même. Profonde libération qui, en retour, confère à la vie elle-même une aisance, une allégresse et une intrépidité merveil­leuses.

… (L’écrivain)    devient ainsi un mort-vivant main­tenu en vie par une sorte de respiration artificielle qu’il implore — un mort en puissance dont chaque instant dépend désormais du (livre); exprimer cet état, c’est répéter sans relâche (et de façon la moins politique) qu’on mourrait si (le livre) se détournait ; c’est proclamer que la vie est le don conditionnel que l’on tient de lui. Sa défection, que dis-je, sa seule distraction vouerait au néant l’être qui s’est confié à lui. A l’extrémité du dévouement s’annoncent donc le sacrifice et la mort consentie, mais c’est là aussi, on le soupçonne, l’arme ultime du désir possessif, de l’avidité captatrice. (L’écrivain) s’ingénie à faire du néant qu’il affronte, la monnaie d’échange qui lui permet de conserver le tout du livre.

 

 

 

 

 

Le livre des marges

Soupçon d’indignation

17 samedi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Edmond Jabès, indignation

Jabes4

« Qu’avons-nous à faire de votre indignation tardive ou de vos larmes de circonstance?
« Séchez vos pleurs. Retournez au plus vite à vos occupations journalières.
« Vous ne pourrez fuir vos responsabilités envers nous qu’en vous retranchant derrière les prétextes qui vous innocentent. Lavés de tout soupçon. A grande eau. »
« Eau sale. Eau sale », criaient les suppliciés.

Homme, quoi que tu dises ou fasses, tu es complice, L’avenir plaidera pour ou contre toi.

On feint de s’émouvoir d’une injustice, on ne s’émeut, en fait, que de ce qui est venu inopinément troubler, un instant, le confort où l’on se complaisait.

« Apprendre aux victimes à mourir dans le respect de leurs maîtres, tel est le souci premier du bourreau », avait-il noté.

L’indignation a, elle aussi, ses paliers tolérés — tolérables —. Ne l’avions-nous pas assez souligné?

Edmond Jabès, Le livre des marges, p. 135-136

Démystification de l’origine

07 mercredi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Divers vers

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Edmond Jabès, origine

Jabes

Edmond Jabès

Que t’apprendrai-je de plus du commencement,
sinon que tu ne peux attendre de lui
aucune aide ni miracle

Edmond Jabès, Le livre des marges, p. 107

Propre à rien

15 lundi Mai 2017

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Divers vers

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Edmond Jabès, rien, transmission

Qu’est-ce que l’on a, de soi, à transmettre? – sans doute rien ; mais ce Rien est tout ce que nous possédons.

Edmond Jabès, Le livre des marges

Mesure de précaution

22 samedi Avr 2017

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Divers vers

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Edmond Jabès, Jugement dernier

La main sait qu’elle brandira un jour le parchemin du jugement dernier.

Coupez toutes les mains si vous refusez d’être jugés.

Edmond Jabès, Le livre des marges

Histoires d’adhésion et de rejet

09 dimanche Avr 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Edmond Jabès, lecture, oeuvre

jabes2« L’adhésion ou l’opposition à une œuvre sont, a priori, suspectes. Nous admirons ou condamnons ce que nous avons retenu d’un ouvrage ; c’est-à-dire l’ouvrage que nous en avons tiré et dont nous avons fait notre bien. D’où l’immense liberté que tout lecteur prend avec le livre ; mais celui-ci n’est jamais la propriété d’un seul. Sa soumission au lecteur n’est qu’apparente. D’être la proie de toutes les lectures possibles il n’est, en fin de compte, la proie d’aucune.

[…]

L’histoire littéraire n’est, d’une certaine manière, qu’une pauvre histoire de vengeance. Tantôt c’est le livre, porté par l’enthousiasme de quelques-uns, qui triomphe de l’ignorance ou de l’hostilité manifestées ailleurs à son égard ; tantôt c’est le lecteur, tourné vers de nouvelles œuvres plus proches de lui, qui fait table rase d’un passé parfois encombrant. »

Edmond Jabès, Le livre des marges
Livre de poche, p.18

Tu peux atteindre le fond du trou mais non le plus haut des cieux

10 lundi Oct 2016

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Divers vers

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désespoir, Edmond Jabès, espérance

« Il y a des limites au désespoir.
Il n’y a pas de limite à l’espérance. »

Edmond Jabes, Le livre des marges

Laissez la parole aux personnes concernées

01 mercredi Juin 2016

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Edmond Jabès

« Seul un noyé saurait parler du fleuve. »

Edmond Jabès,  Le sel noir, in Les mots tracent

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