Top 5 des auteurs polonais (écrivant en polonais) que j’ai lus
Classement par ordre chronologique de découverte
1. Henryk Sienkiewicz
J’ai lu Quo vadis en cinquième après avoir vu l’adaptation hollywoodienne à la télévision. A l’époque j’avais beaucoup aimé mais je dois avouer en avoir tout oublié sauf la scène ou l’héroïne se trouve exposée à un taureau furieux dans le cadre des jeux du cirque. Beaucoup plus récemment, j’ai acheté Les chevaliers teutoniques chez un bouquiniste de Bécherel. Achat d’opportunité, mais, qui sait, peut être l’impulsion de le lire me saisira-t-elle un de ces jours.
2. Witold Gombrowicz
C’est un commentaire sur Amazon qui a suscité l’achat impulsif de Ferdydurke il y a une douzaine d’années. Mais à la différence de ce qui m’arrive le plus souvent dans ce genre de cas, j’ai lu l’ouvrage immédiatement. Aujourd’hui, je me souviens essentiellement des passages que j’ai utilisés à titre de documents complémentaires pour mes cours sur l’art. Ayant longtemps mûri le projet de lire le Journal de Gombrowicz ce n’est que cette année que j’ai franchi le pas comme les lecteurs de ce blog ont pu s’en rendre compte.
3. Leszek Kołakowski
Il y a une dizaine d’année que j’ai découvert Kołakowski via La clé céleste (emprunté chez ma mère et jamais rendu). Il s’agit d’un recueil de textes proposant des interprétations / réécritures de passages bibliques fameux (genre que j’apprécie). J’en ai presque tout oublié (c’est malheureusement un leitmotiv de mes best of de lecture !) mais cela m’a suffisamment plu pour m’intéresser davantage à cet auteur dont j’ai parcouru quelques recueils d’articles : Le village introuvable et L’esprit révolutionnaire, notamment. J’ai la velléité d’entreprendre un jour les trois gros volumes de son histoire des courants du marxisme … qui vivra verra.
4. Jacek Posiadłlo
Poète découvert dans le recueil Trois poètes polonais aux éditions du Murmure, dégotté dans la bibliothèque d’un de mes frères. Sous le charme, je l’ai immédiatement mentionné sur ce blog. La principale limite à mon désir de découvrir davantage cet auteur, c’est qu’il n’est quasiment pas traduit.
5. Czesław Miłosz
J’avais feuilleté la Pensée captive il y a quelques année. Ce sont les mentions de Miłosz dans le Journal de Gombrowicz qui m’ont incité à retourner y voir de plus prêt. J’ai commencé par le recueil d’essais L’immoralité de l’art un peu par hasard mais aussi parce que le contenu annoncé par la 4e de couverture promettait de se combiner avec le projet de collecter du matériau pour mes cours de spécialité. Ces articles ne sont pas extraordinairement profonds, mais Miłosz a un don pour suggérer des pistes de lecture nouvelles (je pourrais faire un top des auteurs qu’il m’a donné envie de découvrir).