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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: perfection et imperfection

Don’t look too good

10 mercredi Nov 2021

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Baltasar Gracián, envie, perfection et imperfection

Se permettre quelque défaut véniel. Car une peccadille est parfois la meilleure recommandation des vertus. L’envie a son ostracisme, d’autant plus vil qu’il est plus criminel ; elle accuse la perfection du défaut de défauts et, parce qu’elle est parfaite en tout, elle la condamne toute ; elle se fait Argus pour chercher des fautes à l’excellence, peut-être pour s’en consoler. la critique est semblable à la foudre qui se plaît à frapper les hautes éminences. Que sache donc Homère s’assoupir quelque fois et affecter quelque défaillance dans l’esprit ou le cœur, jamais dans la raison, pour désarmer la malveillance et l’empêcher d’épancher son venin : ce sera comme jeter la cape au taureau de l’envie, pour sauver la réputation.

Baltasar Gracián, Oracle manuel et art de prudence, trad. Benito Pelegrín

Perfectionnisme

04 jeudi Avr 2019

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Joseph Joubert, perfection et imperfection

« Le même goût qui nous porte à bien faire nous force à refaire, à faire peu, à faire lentement, en nous rendant difficiles à approuver ce que nous avons fait. Et que  : le mieux n’est l’ennemi du bien que lorsqu’on le cherche et non pas lorsqu’on le voit. Bien plus, on ne fait bien que lorsqu’on sait où est le mieux et lorsqu’on s’en est assuré, qu’on l’a touché et qu’on le tient en sa puissance. Et que : ce ne sont pas les choses qui plaisent, mais l’impression de lui même que l’esprit y met et y laisse, car il n’y a que l’esprit qui plaise à l’esprit, l’âme à l’âme. »

Joseph Joubert, Carnets I, 14 avril 1803

Philosophie de l’imperfection … le retour

27 mardi Mar 2018

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Joseph Joubert, perfection et imperfection, Rudyard Kipling, vertu

Un siècle avant l’émergence du concept de virtue signalling, Kipling recommandait déjà sagement à son fils :

Don’t look too good, nor talk too wise,

Et un siècle auparavant, Joubert expliquait pourquoi il valait mieux laisser voir ses défauts qu’afficher trop ostensiblement ses qualités :

« On n’aime souvent, on ne loue souvent nos belles qualités que parce que nos défauts en tempèrent l’éclat.

Il serait vrai de dire qu’on nous aime souvent plus pour nos nos défauts que pour nos bonnes qualités.

Un homme qui ne montre aucun défaut est un sot ou un hypocrite dont il faut se méfier.

Il est des défauts tellement liés à de belles qualités qu’ils les annoncent et qu’on fait bien de ne pas s’en corriger. »

Joseph Joubert, Cahiers I, 1776

Génie du défaitisme

28 mardi Fév 2017

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défaitisme, Fernando Pessoa, perfection et imperfection

« Ma vie tout entière se résume à une bataille perdue sur une carte ; ma lâcheté ne s’est même pas fait jour sur un champ de bataille, où d’ailleurs elle ne se serait peut-être pas manifestée, mais dans le cabinet du chef d’état-major, en tête à tête avec son intime conviction d’aller à la défaite. On n’a pas osé dresser de plan, parce qu’il aurait été de toute façon imparfait ; on n’a pas osé le rendre parfait, même s’il ne pouvait l’être réellement, parce que la conviction qu’il ne le serait jamais a brisé la volonté qui aurait permis à ce plan, même imparfait, d’être essayé malgré tout. Il ne m’est jamais venu à l’idée que ce plan, quoique imparfait, pouvait être plus parfait que celui de l’ennemi. Ni que mon ennemi véritable, victorieux contre moi depuis Dieu même, c’était précisément cette idée de perfection qui marchait contre moi, en tête de toutes les légions du monde, avant-garde tragique de toutes les armées de l’univers. »

Fernando Pessoa (sous l’hétéronyme « baron de Teive »),
L’éducation du stoïcien, traf. F Laye, Christian Bourgois éditeur

*

La caractère « inhibant » de l’idée de perfection est un thème récurrent chez Pessoa (voir notamment des extraits du Livre de l’intranquillité que j’avais cités ici et là).

Beau spécimen (2)

06 dimanche Sep 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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esthétique, morale, perfection et imperfection, Thomas de Quincey

Je soutenais hier qu’on ne saurait reprocher à un médecin d’être sensible à l’intérêt de connaissance d’un cas auquel il est confronté tant que cela n’est pas au détriment de l’intérêt du patient. Je viens de me souvenir que Thomas de Quincey évoque une question connexe dans la génialissime conférence qui constitue la partie principale de L’assassinat considéré comme un des beaux arts. Il y défend l’idée qu’il n’y a rien de moralement  répréhensible en soi à tirer un plaisir esthétique du spectacle d’un mal (incendie, crime, maladie …).

« Je prétends que l’homme le plus vertueux, dans les circonstances posées en prémisses, avait le droit de faire de l’incendie un objet de jouissance et de le siffler, comme il aurait sifflé tout autre spectacle qui eût éveillé, puis déçu les espoirs du public. Maintenant, pour citer une autre grande autorité, que dit le Stagirite ? Il décrit (au Livre Cinquième de sa Métaphysique, je crois) ce qu’il appelle κλεπτήν τέλειον, c’est-à-dire un voleur parfait et quant à M. Howship, dans un de ses ouvrages sur l’indigestion, il ne se fait pas scrupule de parler avec admiration de certain ulcère qu’il a vu et qu’il qualifie de « magnifique ulcère ». Or, est-il personne pour prétendre que, considéré abstraitement, un voleur pût apparaître à Aristote comme un individu parfait, ou que M. Howship pût s’enamourer d’un ulcère ? Aristote, cela est bien connu, était lui-même un individu si moral que, non content d’écrire son Éthique à Nicomaque en un volume in-8 il créa encore un autre système sous le nom de Magna Moralia ou Grandes Ethiques. Or il est impossible qu’un homme qui compose quelque éthique que ce soit, grande ou petite, puisse admirer un voleur per se ; quant à M. Howship, c’est chose bien connue qu’il fait la guerre à tous les ulcères et que, sans se laisser séduire par leurs charmes, il s’efforce de les bannir du comté de Middlesex. Mais la vérité est que, si répréhensibles qu’ils soient per se, relativement aux autres spécimens de leur genre, aussi bien un voleur qu’un ulcère peuvent avoir d’infinis degrés de mérite. Tous deux sont des imperfections, c’est vrai, mais être imparfait étant leur essence, la grandeur même de leur imperfection devient leur perfection. Spartam nactus es, hanc exorna [1] . Un voleur comme Autolycus ou le jadis fameux George Barrington et un sinistre ulcère phagédénique, superbement déterminé et évoluant régulièrement par toutes ses phases naturelles, peuvent être regardés non moins justement comme l’idéal de leur espèce que la plus irréprochable rose d’entre les fleurs, dans son développement du bouton à « l’éclatante fleur épanouie » ; ou que, parmi les fleurs humaines, la plus magnifique jeune femme dans tout l’appareil de sa gloire féminine. Ainsi donc, non seulement on peut imaginer l’idéal de l’encrier (comme M. Coleridge l’a mis en lumière dans sa célèbre correspondance avec M. Blackwood) ce qui, soit dit en passant, n’est pas de tant de conséquence, car un encrier est un objet d’espèce louable et un précieux membre de la société, — mais l’imperfection elle-même peut avoir son idéal ou son état parfait. »

Thomas DE QUINCEY, De l’assassinat considéré comme un des Beaux-Arts
Traducteur : P. Leyris, Gallimard — l’imaginaire, p. 27 -34

[1] « Tu as pris Sparte, embellis-la » (N.d.T.)

Par delà la plénitude

06 vendredi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour, lune, nostalgie, perfection et imperfection, plénitude, Urabe Kenkô

Kiyonaga_Le_neuvième_mois_(Minami_juni_ko)

Source

« N’admire-t-on les fleurs qu’épanouies et la lune qu’immaculée? Devant la pluie tombante se languir de la lune, ignorer, stores clos, le passage du printemps, cela même suscite une tendre émotion. En un jeune rameau sur le point de fleurir, en un jardin jonché de pétales flétris, que de spectacles admirables! Si un poème a comme légende : « Pour être allé voir les floraisons, mais elles étaient déjà effeuillées et passées » ou: « Pour avoir été empêché de visiter les floraisons », est-ce moins bien que s’il est dédié au « Spectacle des floraisons » ? Ressentir le regret de l’effeuillement des fleurs et du déclin de la lune est une pente fort naturelle, mais il faut être un homme bien obtus pour dire : « Cette branche, cette autre sont effeuillées; plus rien à voir maintenant. »

En toutes choses c’est dans le début et la fin qu’est le charme. Entre homme et femme, l’amour même, est-ce de se voir tout à loisir? Les regrets de rencontres manquées, le chagrin des vaines liaisons, la mélancolie des longues nuits de solitude, la nostalgie des cieux lointains, le souvenir des jours d’autrefois en une demeure délabrée, c’est cela, pourrait-on dire, savoir goûter le sentiment de l’amour. »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, CXXXVII

Certains l’aiment gibbeuse (2)

05 jeudi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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Ito Naga, japonaiseries, lune, perfection et imperfection

gibbeuse

« Au Japon, la lune juste avant ou juste après la pleine lune est plus charmante que la pleine lune elle-même. le cercle n’est pas parfait, une douceur et une délicatesse en émanent. »

Ito Naga, NGC 224, p.17

*

Pour découvrir le vocabulaire japonais à propos de la lune, c’est ici et là.

Philosophie de l’imperfection (suite)

25 mercredi Fév 2015

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Joseph Joubert, perfection et imperfection, style

« Ce qui est inachevé, si exact par l’expression et, en un mot, si parfait a une espèce de forme tellement déterminée et solide que l’imagination du lecteur, qui n’a rien à y faire et à y influer, ne s’y ouvre point comme la mémoire pour se l’approprier et le retenir. On laisse ce mémoire devant soi, pour l’admirer, mais hors de soi. On est frappé et non pénétré. Il n’y a rien là de fluide ou de moelleux, à moins que la pensée n’ait par elle même une telle éthéréité qu’elle en dématérialise la parole.

Ajoutez : ce qui est parfait, si achevé se retient et se fait peu relire. (Comment réunir ces deux mérites?) »

Joseph Joubert, 17 avril 1799, Carnets I, p. 291

Eloge de l’imperfection

30 lundi Juin 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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perfection et imperfection, Urabe Kenkô

« Quelque soit l’objet, sa perfection est un défaut. Laissez les choses inachevées, comme elles sont, sans fignoler, j’y trouverai de l’intérêt et je me sentirai à l’aise. On me l’a dit : Quand on construit une demeure impériale, il est coutume de laisser un endroit inachevé. Dans les textes religieux, bouddhiques ou autres, écrits par les sages de jadis, n’est-il pas vrai qu’on trouve des exemples de chapitres qui manquent? »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, LXXXII

Philosophie de l’imperfection 2

03 lundi Fév 2014

Posted by patertaciturnus in Pessoa est grand

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Fernando Pessoa, perfection et imperfection

Une nouvelle pièce au dossier ouvert avec la litanie de la désespérance.

*

« Nous n’adorons la perfection que parce que nous ne pouvons la posséder ; nous la repousserions si nous la possédions. Être parfait, c’est être inhumain, parce que l’humain est imparfait. […]

Pour atteindre la perfection, il nous faudrait une froideur hors de portée de l’âme humaine ; et dans ce cas il n’y aurait plus de cœur humain capable d’aimer cette perfection.

Nous nous émerveillons, en l’adorant, de cette tension vers la perfection qui fait les grands artistes. Nous aimons cet effort vers la perfection, mais nous l’aimons, précisément, de n’être qu’un effort. »

Pessoa, Le livre de l’intranquillité, p. 293 -294

 

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