• À propos

Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: perfection et imperfection

Perfectionnisme

04 jeudi Avr 2019

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Joseph Joubert, perfection et imperfection

« Le même goût qui nous porte à bien faire nous force à refaire, à faire peu, à faire lentement, en nous rendant difficiles à approuver ce que nous avons fait. Et que  : le mieux n’est l’ennemi du bien que lorsqu’on le cherche et non pas lorsqu’on le voit. Bien plus, on ne fait bien que lorsqu’on sait où est le mieux et lorsqu’on s’en est assuré, qu’on l’a touché et qu’on le tient en sa puissance. Et que : ce ne sont pas les choses qui plaisent, mais l’impression de lui même que l’esprit y met et y laisse, car il n’y a que l’esprit qui plaise à l’esprit, l’âme à l’âme. »

Joseph Joubert, Carnets I, 14 avril 1803

Philosophie de l’imperfection … le retour

27 mardi Mar 2018

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Joseph Joubert, perfection et imperfection, Rudyard Kipling, vertu

Un siècle avant l’émergence du concept de virtue signalling, Kipling recommandait déjà sagement à son fils :

Don’t look too good, nor talk too wise,

Et un siècle auparavant, Joubert expliquait pourquoi il valait mieux laisser voir ses défauts qu’afficher trop ostensiblement ses qualités :

« On n’aime souvent, on ne loue souvent nos belles qualités que parce que nos défauts en tempèrent l’éclat.

Il serait vrai de dire qu’on nous aime souvent plus pour nos nos défauts que pour nos bonnes qualités.

Un homme qui ne montre aucun défaut est un sot ou un hypocrite dont il faut se méfier.

Il est des défauts tellement liés à de belles qualités qu’ils les annoncent et qu’on fait bien de ne pas s’en corriger. »

Joseph Joubert, Cahiers I, 1776

Génie du défaitisme

28 mardi Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Pessoa est grand

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

défaitisme, Fernando Pessoa, perfection et imperfection

« Ma vie tout entière se résume à une bataille perdue sur une carte ; ma lâcheté ne s’est même pas fait jour sur un champ de bataille, où d’ailleurs elle ne se serait peut-être pas manifestée, mais dans le cabinet du chef d’état-major, en tête à tête avec son intime conviction d’aller à la défaite. On n’a pas osé dresser de plan, parce qu’il aurait été de toute façon imparfait ; on n’a pas osé le rendre parfait, même s’il ne pouvait l’être réellement, parce que la conviction qu’il ne le serait jamais a brisé la volonté qui aurait permis à ce plan, même imparfait, d’être essayé malgré tout. Il ne m’est jamais venu à l’idée que ce plan, quoique imparfait, pouvait être plus parfait que celui de l’ennemi. Ni que mon ennemi véritable, victorieux contre moi depuis Dieu même, c’était précisément cette idée de perfection qui marchait contre moi, en tête de toutes les légions du monde, avant-garde tragique de toutes les armées de l’univers. »

Fernando Pessoa (sous l’hétéronyme « baron de Teive »),
L’éducation du stoïcien, traf. F Laye, Christian Bourgois éditeur

*

La caractère « inhibant » de l’idée de perfection est un thème récurrent chez Pessoa (voir notamment des extraits du Livre de l’intranquillité que j’avais cités ici et là).

Beau spécimen (2)

06 dimanche Sep 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

esthétique, morale, perfection et imperfection, Thomas de Quincey

Je soutenais hier qu’on ne saurait reprocher à un médecin d’être sensible à l’intérêt de connaissance d’un cas auquel il est confronté tant que cela n’est pas au détriment de l’intérêt du patient. Je viens de me souvenir que Thomas de Quincey évoque une question connexe dans la génialissime conférence qui constitue la partie principale de L’assassinat considéré comme un des beaux arts. Il y défend l’idée qu’il n’y a rien de moralement  répréhensible en soi à tirer un plaisir esthétique du spectacle d’un mal (incendie, crime, maladie …).

« Je prétends que l’homme le plus vertueux, dans les circonstances posées en prémisses, avait le droit de faire de l’incendie un objet de jouissance et de le siffler, comme il aurait sifflé tout autre spectacle qui eût éveillé, puis déçu les espoirs du public. Maintenant, pour citer une autre grande autorité, que dit le Stagirite ? Il décrit (au Livre Cinquième de sa Métaphysique, je crois) ce qu’il appelle κλεπτήν τέλειον, c’est-à-dire un voleur parfait et quant à M. Howship, dans un de ses ouvrages sur l’indigestion, il ne se fait pas scrupule de parler avec admiration de certain ulcère qu’il a vu et qu’il qualifie de « magnifique ulcère ». Or, est-il personne pour prétendre que, considéré abstraitement, un voleur pût apparaître à Aristote comme un individu parfait, ou que M. Howship pût s’enamourer d’un ulcère ? Aristote, cela est bien connu, était lui-même un individu si moral que, non content d’écrire son Éthique à Nicomaque en un volume in-8 il créa encore un autre système sous le nom de Magna Moralia ou Grandes Ethiques. Or il est impossible qu’un homme qui compose quelque éthique que ce soit, grande ou petite, puisse admirer un voleur per se ; quant à M. Howship, c’est chose bien connue qu’il fait la guerre à tous les ulcères et que, sans se laisser séduire par leurs charmes, il s’efforce de les bannir du comté de Middlesex. Mais la vérité est que, si répréhensibles qu’ils soient per se, relativement aux autres spécimens de leur genre, aussi bien un voleur qu’un ulcère peuvent avoir d’infinis degrés de mérite. Tous deux sont des imperfections, c’est vrai, mais être imparfait étant leur essence, la grandeur même de leur imperfection devient leur perfection. Spartam nactus es, hanc exorna [1] . Un voleur comme Autolycus ou le jadis fameux George Barrington et un sinistre ulcère phagédénique, superbement déterminé et évoluant régulièrement par toutes ses phases naturelles, peuvent être regardés non moins justement comme l’idéal de leur espèce que la plus irréprochable rose d’entre les fleurs, dans son développement du bouton à « l’éclatante fleur épanouie » ; ou que, parmi les fleurs humaines, la plus magnifique jeune femme dans tout l’appareil de sa gloire féminine. Ainsi donc, non seulement on peut imaginer l’idéal de l’encrier (comme M. Coleridge l’a mis en lumière dans sa célèbre correspondance avec M. Blackwood) ce qui, soit dit en passant, n’est pas de tant de conséquence, car un encrier est un objet d’espèce louable et un précieux membre de la société, — mais l’imperfection elle-même peut avoir son idéal ou son état parfait. »

Thomas DE QUINCEY, De l’assassinat considéré comme un des Beaux-Arts
Traducteur : P. Leyris, Gallimard — l’imaginaire, p. 27 -34

[1] « Tu as pris Sparte, embellis-la » (N.d.T.)

Par delà la plénitude

06 vendredi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

amour, lune, nostalgie, perfection et imperfection, plénitude, Urabe Kenkô

Kiyonaga_Le_neuvième_mois_(Minami_juni_ko)

Source

« N’admire-t-on les fleurs qu’épanouies et la lune qu’immaculée? Devant la pluie tombante se languir de la lune, ignorer, stores clos, le passage du printemps, cela même suscite une tendre émotion. En un jeune rameau sur le point de fleurir, en un jardin jonché de pétales flétris, que de spectacles admirables! Si un poème a comme légende : « Pour être allé voir les floraisons, mais elles étaient déjà effeuillées et passées » ou: « Pour avoir été empêché de visiter les floraisons », est-ce moins bien que s’il est dédié au « Spectacle des floraisons » ? Ressentir le regret de l’effeuillement des fleurs et du déclin de la lune est une pente fort naturelle, mais il faut être un homme bien obtus pour dire : « Cette branche, cette autre sont effeuillées; plus rien à voir maintenant. »

En toutes choses c’est dans le début et la fin qu’est le charme. Entre homme et femme, l’amour même, est-ce de se voir tout à loisir? Les regrets de rencontres manquées, le chagrin des vaines liaisons, la mélancolie des longues nuits de solitude, la nostalgie des cieux lointains, le souvenir des jours d’autrefois en une demeure délabrée, c’est cela, pourrait-on dire, savoir goûter le sentiment de l’amour. »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, CXXXVII

Certains l’aiment gibbeuse (2)

05 jeudi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Ito Naga, japonaiseries, lune, perfection et imperfection

gibbeuse

« Au Japon, la lune juste avant ou juste après la pleine lune est plus charmante que la pleine lune elle-même. le cercle n’est pas parfait, une douceur et une délicatesse en émanent. »

Ito Naga, NGC 224, p.17

*

Pour découvrir le vocabulaire japonais à propos de la lune, c’est ici et là.

Philosophie de l’imperfection (suite)

25 mercredi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Joseph Joubert, perfection et imperfection, style

« Ce qui est inachevé, si exact par l’expression et, en un mot, si parfait a une espèce de forme tellement déterminée et solide que l’imagination du lecteur, qui n’a rien à y faire et à y influer, ne s’y ouvre point comme la mémoire pour se l’approprier et le retenir. On laisse ce mémoire devant soi, pour l’admirer, mais hors de soi. On est frappé et non pénétré. Il n’y a rien là de fluide ou de moelleux, à moins que la pensée n’ait par elle même une telle éthéréité qu’elle en dématérialise la parole.

Ajoutez : ce qui est parfait, si achevé se retient et se fait peu relire. (Comment réunir ces deux mérites?) »

Joseph Joubert, 17 avril 1799, Carnets I, p. 291

Eloge de l’imperfection

30 lundi Juin 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

perfection et imperfection, Urabe Kenkô

« Quelque soit l’objet, sa perfection est un défaut. Laissez les choses inachevées, comme elles sont, sans fignoler, j’y trouverai de l’intérêt et je me sentirai à l’aise. On me l’a dit : Quand on construit une demeure impériale, il est coutume de laisser un endroit inachevé. Dans les textes religieux, bouddhiques ou autres, écrits par les sages de jadis, n’est-il pas vrai qu’on trouve des exemples de chapitres qui manquent? »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, LXXXII

Philosophie de l’imperfection 2

03 lundi Fév 2014

Posted by patertaciturnus in Pessoa est grand

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Fernando Pessoa, perfection et imperfection

Une nouvelle pièce au dossier ouvert avec la litanie de la désespérance.

*

« Nous n’adorons la perfection que parce que nous ne pouvons la posséder ; nous la repousserions si nous la possédions. Être parfait, c’est être inhumain, parce que l’humain est imparfait. […]

Pour atteindre la perfection, il nous faudrait une froideur hors de portée de l’âme humaine ; et dans ce cas il n’y aurait plus de cœur humain capable d’aimer cette perfection.

Nous nous émerveillons, en l’adorant, de cette tension vers la perfection qui fait les grands artistes. Nous aimons cet effort vers la perfection, mais nous l’aimons, précisément, de n’être qu’un effort. »

Pessoa, Le livre de l’intranquillité, p. 293 -294

 

Philosophie de l’imperfection

01 samedi Fév 2014

Posted by patertaciturnus in Pessoa est grand

≈ 3 Commentaires

Étiquettes

Fernando Pessoa, perfection et imperfection

On se souvient que l’imperfection est le thème premier de la litanie de la désespérance développée dans le Livre de l’intranquillité de Pessoa (le second thème important est l’incompréhension d’autrui dont j’ai aussi l’intention de reparler). Je souhaite éclairer le premier extrait que j’avais cité avec un autre passage qui a de surcroît l’intérêt d’établir un lien avec un autre thème phare du Livre de l’intranquillité : la condamnation de l’action au nom du rêve. Mais trève de préliminaires, laissons la parole au maître.

*

« Je reste toujours ébahi quand j’achève quelque chose. Ébahi et navré. Mon instinct de perfection devrait m’interdire d’achever ; il devrait même m’interdire de commencer. Mais voilà : je pêche par distraction et j’agis. Et ce que j’obtiens est le résultat, en moi, non pas d’un acte de ma volonté, mais bien d’une défaillance de sa part. Je commence parce que je n’ai pas le courage de m’interrompre. Ce livre est celui de ma lâcheté.

[…]

 » Pourquoi donc écrire, si je n’écris pas mieux? Mais que deviendrais-je si je n’écrivais pas le peu que je réussis à écrire, même si, se faisant, je demeure très inférieur à moi-même? Je suis un plébéien de l’idéal, puisque je tente de réaliser ; je n’ose pas le silence, tel un homme qui aurait peur d’une pièce obscure »

Le livre de l’intranquillité, p.174

*

J’hésite à commenter Pessoa – a fortiori sur le sujet évoqué dans ce fragment – car je l’ai découvert trop récemment. Je crains d’écrire des choses que la relecture du Livre de l’intranquillité, ou la lecture d’autres œuvres de Pessoa, me ferait regretter. Je risquerai juste une remarque.

Nous qui l’admirons ne pouvons que nous réjouir qu’il n’ait pas eu le courage de s’interrompre. Mais le paradoxe est que nous l’admirons justement pour sa manière de déplorer de ne pas avoir eu ce courage. Bien sûr, on peut se demander dans quelle mesure cette déploration est « jouée ». Réfléchir à cette question implique de se pencher sur le rôle des hétéronymes : ces personnalités fictives auxquelles Pessoa a attribué ses œuvres (le Livre de l’intranquillité est attribué à Bernardo Soares, mais d’autres oeuvres sont attribuées à Alvaro de Campos, Ricardo Reis ou Alberto Caeiro). J’essaierai d’y revenir … à moins que j’ai le courage de m’interrompre!

← Articles Précédents

Archives

  • décembre 2019 (7)
  • novembre 2019 (25)
  • octobre 2019 (26)
  • septembre 2019 (31)
  • août 2019 (27)
  • juillet 2019 (23)
  • juin 2019 (22)
  • mai 2019 (22)
  • avril 2019 (27)
  • mars 2019 (27)
  • février 2019 (24)
  • janvier 2019 (32)
  • décembre 2018 (13)
  • novembre 2018 (9)
  • octobre 2018 (12)
  • septembre 2018 (9)
  • août 2018 (13)
  • juillet 2018 (9)
  • juin 2018 (8)
  • mai 2018 (21)
  • avril 2018 (25)
  • mars 2018 (26)
  • février 2018 (22)
  • janvier 2018 (27)
  • décembre 2017 (24)
  • novembre 2017 (16)
  • octobre 2017 (19)
  • septembre 2017 (18)
  • août 2017 (21)
  • juillet 2017 (18)
  • juin 2017 (21)
  • mai 2017 (14)
  • avril 2017 (22)
  • mars 2017 (30)
  • février 2017 (12)
  • janvier 2017 (13)
  • décembre 2016 (14)
  • novembre 2016 (15)
  • octobre 2016 (22)
  • septembre 2016 (16)
  • août 2016 (24)
  • juillet 2016 (19)
  • juin 2016 (16)
  • mai 2016 (20)
  • avril 2016 (10)
  • mars 2016 (30)
  • février 2016 (28)
  • janvier 2016 (32)
  • décembre 2015 (27)
  • novembre 2015 (28)
  • octobre 2015 (31)
  • septembre 2015 (30)
  • août 2015 (33)
  • juillet 2015 (32)
  • juin 2015 (33)
  • mai 2015 (34)
  • avril 2015 (31)
  • mars 2015 (35)
  • février 2015 (32)
  • janvier 2015 (33)
  • décembre 2014 (37)
  • novembre 2014 (33)
  • octobre 2014 (33)
  • septembre 2014 (33)
  • août 2014 (33)
  • juillet 2014 (33)
  • juin 2014 (35)
  • mai 2014 (35)
  • avril 2014 (35)
  • mars 2014 (35)
  • février 2014 (30)
  • janvier 2014 (40)

Catégories

  • 7e art
  • Bienvenue aux visiteurs
  • Choses vues ou entendues
    • confession
    • Mon métier ma passion
  • Divers vers
  • Fantaisie
    • devinette
    • Philémon et Anatole
    • Tentatives de dialogues
  • Food for thought
    • Aphorisme du jour
    • Pessoa est grand
  • Insatiable quête de savoir
    • Il suffirait de quelques liens
  • Lectures
  • Mysticismes
  • Non classé
  • Paroles et musiques
    • Berceuse du mardi
  • Père castor
  • Perplexités et ratiocinations
  • raconte nous une histoire
  • SIWOTI or elsewhere

Tags

alouette amitié amour analogie et métaphore Anna Akhmatova anniversaire Auguste Comte Benjamin Fondane Bertrand Russell bonheur Cesare Pavese correspondance culture Dieu Djalâl ad-Dîn Rûmî Edmond Jabès Elias Canetti Emily Dickinson enseigner et apprendre Epictète esthétique Fernando Pessoa Goethe Guillevic Hugo von Hofmannstahl humiliation Ito Naga japonaiseries Jean-Jacques Rousseau Joseph Joubert Kant Karen Blixen Karl Kraus Kierkegaard Kobayashi Issa L'Ami et l'Aimé Lichtenberg lune Malek Haddad Marina Tsvetaieva Marshall Sahlins mort Mário de Sá-Carneiro Nietzsche nostalgie Omar Khayyâm Paul Eluard Paul Valéry perfection et imperfection Philippe Jaccottet philosophie Pier Paolo Pasolini Pierre Reverdy poésie printemps profondeur racisme Ramón Gómez de la Serna Raymond Lulle Reiner Kunze religion Robert Desnos Simone Weil solitude souffrance Stefan George stupidité Tahar Ben Jelloun théologie universalisme Urabe Kenkô utilitarisme vie vérité égoïsme et altruisme

Propulsé par WordPress.com.

Annuler
Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies