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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: Karen Blixen

Du même monde …

09 samedi Nov 2019

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Karen Blixen, littérature

« Il se demanda si le grand poète permettait à ses personnages, à Wilhelm Meister, Werther, Dorothée, de fréquenter les siens. Il devait à coup sûr exister un ordre social dans le monde romanesque, puisqu’il y en avait un partout, et jusqu’à Hirschholm. En fait c’était peut-être là le critère d’une véritable œuvre d’art, qu’ont pût imaginer ses personnages en compagnie de ceux des grands maîtres, et visitant les leix des grandes œuvres. Elmire et Tartufe pourraient fort bien débarquer à Chypre pour y être accueilli par le jeune Cassio, à défaut de son maître, après avoir croisé en route un navire aux voiles brunes qui cinglait vers Schiera. »

Karen Blixen, Le poète, in Sept contes gothiques, p. 503

Vieilles belles

04 vendredi Oct 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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beauté et laideur, Karen Blixen, vieillesse

« L’héroïque force d’âme des vieilles dames, pensa Boris,  elles qui s’ingénient avec beaucoup de goût à être belles – plus belles peut-être qu’elles ne le furent dans leur jeunesse – alors qu’elles n’ont plus l’espoir d’éveiller le désir des hommes, rejoint celle du juste qui s’emploie à faire le bien, alors même qu’il a cessé de croire en une récompense céleste. »

Karen Blixen, Le singe, in Sept conte gothiques, p. 181

Les créateurs et le Créateur

14 samedi Sep 2019

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art, création, Karen Blixen, théologie

« Monsignor Talbot lui demanda, maintenant un peu plus gravement, s’il se considérait comme un créateur dans la même acception que le Dieu Tout-Puissant. « — Le Tout-Puissant ! cria Monti. Vous ignorez donc, terrible sceptique que vous êtes, qu’en réalité le but de Dieu c’est de créer mon Don Juan, l’Ulysse d’Homère et le Chevalier de Cervantès ? Assurément, c’est pour eux que Dieu a créé le ciel et l’enfer. Ou bien vous imaginez-vous qu’il supporterait de passer toute l’éternité avec ma belle-mère et l’empereur d’Autriche ? L’humanité, les hommes et les femmes de ce monde sont l’argile du Tout-Puissant, et nous, les artistes, nous sommes ses outils. Et quand enfin, la statue est terminée, en marbre ou en bronze, il nous met tous en pièces. A votre mort, vous vous éteindrez comme une chandelle et il ne restera pas plus de vous que d’elle. Mais là-haut, dans les demeu­res éternelles, là se promènent Orlando et le Misan­thrope, et ma donna Elvira. C’est ainsi qu’est établi le plan divin et si nous devions le trouver d’un peu trop longue durée, que sommes-nous donc, pour nous permettre de le critiquer, nous qui n’avons pas la moindre notion de ce que les mots Temps et Eter­nité signifient ? »

Karen Blixen, Sur la route de Pise, in Sept contes gothiques

Mer ou mère ?

06 vendredi Sep 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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hommes et femmes, Karen Blixen, mer

« c’est pas l’homme qui prend la mer
c’est ma mer qui prend l’homme
mais elle prend pas la femme
qui préfère la campagne »

« Il n’y a rien dont on puisse languir comme de la mer. La passion de l’homme pour la mer, continua-t-il, son regard sombre fixé sur le visage d’Athéna, est dépourvue d’égoïsme. Nous ne pouvons ni la cultiver ni boire son eau et, dans son sein, nous mourons. Et pourtant, loin d’elle, nous sentons que quelque chose de notre âme se dessèche en nous et disparaît comme une méduse rejetée sur le sable sec.
– Naviguer ! s’exclama la prieure. Naviguer sur la mer ! Non jamais, à aucun prix! »
L’aversion lui faisait monter le sang à la tête; elle en était rouge et ses yeux brillaient. Boris fut impressionné une fois de plus par l’intensité de cette aversion que montrent les femmes pour les choses de la mer. Enfant, il avait voulu se sauver de chez lui pour devenir marin. Mais rien, pensa-t-il, ne suscite aussi violemment l’hostilité d’une femme que d’entendre parler de la mer. Elles la détestent toutes et la fuient sous toutes ses formes, depuis l’odeur de son eau jusqu’au contact des cordages salés et goudronnés. Peut-être L’Église aurait-elle pu déconsidérer la sexualité en la montrant comme un enfer maritime, gris, cendreux, ou encore agité d’une houle glacée; car du feu, les femmes n’ont pas peur, le considérant comme un allié de longue date. Mais leur parler de la mer équivaut à leur parler du diable. Quand le règne de la femme aura rendu la terre inhabitable à l’homme, il s’élancera sur la mer, pour avoir la paix, car les femmes préféreront mourir plutôt que de les y suivre. »

Karen Blixen, Le singe, in Sept contes gothiques, p. 188

 

Dépendance de la conscience critique

27 mardi Août 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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art, critique, Karen Blixen, religion

« En avançant dans la vie dit le comte Auguste, je me rends compte d’un fait humiliant : de même que dans la vie matérielle, nous dépendons de nos inférieurs – car sans mon barbier, au bout de huit jours, je serais à tout point de vue, social, politique, familial, une épave – de même, dans le monde spirituel, nous dépendons d’individus plus sots que nous. Vous savez peut-être que j’ai renoncé à mes ambitions artistiques personnelles, pour m’occuper de collectionner des œuvres et de les évaluer. (C’était, en effet, un remarquable critique d’art.) Là, j’ai appris qu’il est impossible de peindre un objet, une rose par exemple, sans qu’un critique tant soit peu intelligent, ou même moi, ne puissions fixer, à vingt ans près, la période où elle a été peinte, ou, avec plus ou moins de sûreté, dans quel endroit d’Europe ou d’Asie. La pensée de l’artiste a été de peindre une certaine rose, sans avoir jamais eu le dessein de nous donner une rose chinoise, persane ou française ou, suivant la période, une rose rococo ou de pur style empire. Si je lui disais que c’est ce qu’il a fait, il ne me comprendrait pas. Peut-être serait-il fâché et répliquerait : « J’ai peint une rose », ce qui n’avance pas l’affaire. Je suis donc supérieur à l’artiste, puisque je peux le juger d’après des règles qui lui sont inconnues, mais cependant il m’est impossible de peindre une rose et même simplement de la concevoir. Je pourrais peut-être imiter une oeuvre d’un de ces artistes et dire : « Je vais peindre une rose dans la manière hollandaise ou « chinoise ou rococo », mais je n’aurais jamais le courage de peindre une rose comme elle parait. Et, d’ailleurs, comment est-ce, une rose ? »
Il resta longtemps pensif, sa canne à pommeau d’argent sur les genoux.
« Il en est de même quant à la conception humaine de la vertu, de la justice, voire, si vous y tenez, de Dieu. A supposer qu’on me demande quelle est la vérité sur ces choses, je répondrais : « Votre question est absurde. Les Hébreux, les Aztèques d’Amérique sur lesquels je viens de lire un ouvrage, les Jansénistes, chacun avait une idée à eux sur le sujet. Si vous désirez une explication de leurs différents points de vue, je vous la donnerai, car j’ai étudié ces choses. Mais je vous conseille de ne pas renouveler cette question devant des gens intelligents. » N’empêche que je resterai le débiteur du troupeau naïf qui a cru possible de se former une conception directe et absolument juste de la vertu, de la justice et de Dieu, et qui s’est trompé. Si ces naïfs avaient visé à créer une conception spécifiquement hébraïque ou chrétienne de Dieu, sur quoi l’observateur aurait-il pu bâtir ? Il se trouverait dans la même situation que les Israélites recevant l’ordre de faire des briques sans paille. Oui, mon ami, les imbéciles pourraient très bien se débrouiller sans nous, mais, ce qui fait notre supériorité, nous le devons aux imbéciles.
« Dans notre promenade matinale, reprit-il après une pause, si nous passions, vous et moi, devant une boutique de prêteur sur gages, et que vous me montriez dans la vitrine, une pancarte indiquant : « Ici, on passe le linge à la calandre », en me disant : « Je vais apporter mon linge ici, regardez, on passe le linge à la calandre », vous me feriez sourire et je devrais vous expliquer que vous ne trouveriez là ni calandre ni calandreur; que c’est la pancarte qui est à vendre. La plupart des religions sont semblables à cette pancarte, et elles font sourire.
Mais je n’aurais pas l’occasion de sourire, de sentir ma supériorité ni de la montrer et, en fait, la pancarte ne serait pas là, si, de temps à autre, quelques personnes n’avaient pas été fermement convaincues de détenir une calandre bien à elles, avec laquelle elles calandraient effectivement leur linge. »

Karen Blixen, Le poète in Sept contes gothiques, p. 465 – 467

Différence sexuelle et connaissance de soi

20 mardi Août 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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connaissance d'autrui, connaissance de soi, Karen Blixen

 

« Si les deux sœurs[1] recherchaient la compagnie masculine, c’était par fidélité à l’article de foi, ancré dans le cœur des familles de marins, suivant lequel, quand il s’agit de valeur personnelle, l’opinion de l’autre sexe est nécessaire. Demandez l’avis de quelqu’un de votre sexe sur votre compas de route ou votre équipage, sur votre cuisine ou votre jardin, mais s’il s’agit de savoir ce que vous valez, cette opinion-là, même si elle vient de votre meilleur ami, est nulle et sans importance. C’est à quelqu’un du sexe opposé qu’il faut vous adres­ser. Les vieux capitaines, qui ont doublé le cap Horn et essuyé des tempêtes par centaines, le savent bien. Il se peut qu’ils soient hautement respectés sur le pont ou au mess, et très honorés par leurs solides contempo­rains aux cheveux gris, mais ce sont finalement les jeu­nes filles qui décident s’ils méritent ou non qu’on s’oc­cupe d’eux. Les femmes des vieux marins en ont conscience aussi, qui prennent deux fois plus de peine pour donner bonne opinion d’elles aux jeunes gens et même aux tout jeunes. Cette théorie, ainsi que la faculté de porter un jugement rapide et incisif, au premier coup d’œil, s’est instaurée surtout dans les familles de marins[2], parce que les deux sexes ont la possibilité de s’observer de loin. Un marin ou une fille de marin jugeront une personne de l’autre sexe aussi rapidement et sûrement qu’un chasseur juge un cheval, un fermier, une tête de bétail et un soldat, son fusil. Dans les familles de pasteurs et de fonctionnaires, où hommes et femmes se retrouvent à table chaque jour, il se peut qu’ils se jugent fort bien sur le plan individuel, mais l’homme ignorera ce qu’est la femme, et la femme ne saura pas ce qu’est l’homme ; les arbres empêchent de voir la forêt. »

Karen Blixen, La soirée d’Elseneur, in Sept contes gothiques

[1] Il n’est pas sans intérêt de savoir qu’il s’agit de vieilles filles.

[2] Il est tentant d’opérer un rapprochement  avec ce personnage des Contes d’hiver qui attribue également aux marins une sagesse particulière.

 

Machine vivante

14 mercredi Août 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Karen Blixen, vie, vieillissement

– « Quand on y pense, Mira, qu’est-ce que la vie, sinon une machine parfaitement réglée et extrêmement compliquée qui transforme de joyeux toutous en vieux chiens galeux et aveugles, de fiers destriers en rosses apocalyptiques et de jeunes garçons vêtus de soie et heureux de vivre en de faibles vieillards larmoyants, impuissants, qui ont besoin de corne de rhinocéros en poudre ?…
– Ah! répondit l’homme sans nez. Qu’est-ce que l’homme, quand on y songe, sinon une machine parfai­tement réglée et extrêmement compliquée qui, avec un art infini, transforme en urine le vin rouge de Chiraz ? On peut même se demander quel est le plus grand plaisir : boire ou pisser? Et qu’est-il arrivé dans l’inter­valle ? Un poème a été composé, un baiser pris, un pro­phète engendré, un jugement hypocrite rendu, une bonne blague inventée. »

Karen Blixen, Les rêveurs, in Sept contes gothiques, p. 346

Explication des explications

05 lundi Août 2019

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explication, Karen Blixen

– Expliquez-vous, je vous en prie, lui dis-je.

– M’expliquer, … répéta-t-il. Jeune homme vous réclamez beaucoup. Vous feriez mieux de dire : « Traduisez ce que vous voulez dire en un langage que j’ai l’habitude d’entendre et qui ne signifie rien. »

Karen Blixen, Les rêveurs, in Sept contes gothiques

Enrichissons l’histoire en nous interrogeant sur son narrateur

29 lundi Juil 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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Karen Blixen, narrateur, récit

« Le conseiller malgré ses préoccupations matrimoniales avait, lui aussi, trouvé matière à réflexion dans le sermon de Pâques. Il trouvait singulier que saint Pierre eût laissé divulgué l’histoire du coq, alors qu’étant seul à la connaître il aurait pu garder le silence. »

Karen Blixen, Le poète in Sept contes gothiques

*

De manière générale il est intéressant de soulever à propos des récits bibliques (ou d’autres textes sacrés) la question de savoir qui est le narrateur et d’où peut lui venir la connaissance de ce qu’il raconte. Ainsi lorsqu’un récit implique un narrateur omniscient nous devrions conclure que seul Dieu peut-être le narrateur originel de l’histoire (ainsi en va-t-il en particulier du premier livre de la Genèse qui narre des événements qui sont censés n’avoir eu d’autres témoins que le créateur), mais alors nous pouvons nous étonner que Dieu semble parfois parler de lui même à la 3e personne et que les circonstances dans lesquelles il a révélé aux hommes ces choses  que lui seul pouvait savoir ne soient pas elles-mêmes racontées.

Au temps de l’éternel féminin

19 vendredi Juil 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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essentialisme, féminisme, Karen Blixen

« Vous, jeunes gens, qui riez des idées comme des tournures des années soixante-dix [1870], vous me direz sans doute qu’en dépit de tous ces artifices [les corsets], à la longue, il ne devait pas subsister grand-chose du mystère. Mais je me permettrai de vous faire remarquer qu’il ne vous est guère possible aujourd’hui de saisir toute la signification du mot. Rien n’est vraiment mystère avant d’être devenu symbole. Le pain consacré par l’Eglise est cuit, lui aussi, de même que le vin a été mis en bouteilles, n’est-ce pas ? Les femmes de cette époque représentaient bien davantage qu’un groupe d’indivi­dus. Elles symbolisaient et représentaient la Femme. Je sais que le mot lui-même, dans ce sens-là, a disparu du vocabulaire. Là où nous parlions de la Femme — de façon gentiment cynique — vous parlez des femmes. Voilà toute la différence. Vous souvenez-vous des clercs du Moyen Age qui discutaient si c’est l’idée du chien ou le chien lui-même qui a été créé le premier? Pour vous, à qui l’on enseigne la statistique dès l’école maternelle, je présume que la réponse va de soi; et l’on doit reconnaître qu’en effet votre monde actuel semble bien être le résultat d’une suite d’expérimentations. Mais pour nous, les idées de ce brave monsieur Darwin furent déjà une étrange nouveauté. Notre propre conception du monde, nous l’avions puisée dans les symphonies, les cérémonies de la cour et autres choses de cet ordre; et nous avions été élevés dans l’idée qu’il existe une différence profonde entre naissance légitime et illégitime. Nous ne doutions pas des causes finales. L’idée de la Femme — d’une das ewig weibliche, qui implique, vous le reconnaîtrez vous-même, un certain mystère, remonte pour nous aux origines de la création, et les femmes de mon temps considéraient que c’était leur devoir sacré d’incarner dignement cette idée, exactement comme le devoir sacré du chien en tant qu’individu a été, je l’imagine bien, d’incarner dignement l’idée du chien selon son créateur.
« On pouvait alors suivre le cheminement de cette idée de la Femme dans l’esprit d’une petite fille, au fur et à mesure qu’elle grandissait, qu’elle était peu à peu, et sans doute selon des règles très anciennes, initiée aux rites du culte, avant d’en être ordonnée prêtresse. Lentement, le centre de gravité de son être se déplaçait, elle perdait de son individualité pour devenir symbole, jusqu’au moment où l’on se trouvait confronté à cette fierté et à cette réserve que l’on rencontre chez les êtres qui détiennent un grand pouvoir, les très grands artistes par exemple. En effet, l’arrogance de la jolie jeune femme ou la majesté de la vieille dame n’était pas plus affaire de vanité personnelle, ni d’aucun sentiment analogue, que la fierté d’un Michel-Ange ou d’un ambassadeur d’Espagne à Paris. Quelles qu’aient pu être les huées d’indignation par lesquelles don Juan fut accueilli sur les bords du Styx par ses victimes échevelées, les seins nus, un jury de femmes de mon temps l’eût acquitté pour sa dévotion à l’idée de la Féminité. Mais, d’accord en cela avec les maîtres d’Oxford, elles eussent condamné Shelley pour son athéisme. Elles sont même parvenues à subjuguer le Christ en personne, en le montrant toujours comme un petit enfant dans les bras de la Vierge, dépendant d’elle. »

Karen Blixen, Le vieux chevalier errant, in Sept contes gothiques, p. 125 – 126

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