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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Catégorie: Choses vues ou entendues

Choses étonnantes en cette rentrée (2)

03 samedi Sep 2022

Posted by patertaciturnus in Mon métier ma passion

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surprise, vieillir

Bonne surprise

— Maman, tu sais, finalement c’est pas si mal le CP !

Coup de vieux

A la fin du premier cours une élève vient trouver son professeur.

— Madame, est ce que vous vous souvenez de Géraldine Dugenou ?

— Oui bien sûr. C’était une petite brune aux cheveux frisés, c’est ça ?

— Oui !

— C’est votre sœur ?

— Non, c’est ma mère !

Acquisitions compulsives

26 dimanche Juin 2022

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, confession

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J’ai raconté ailleurs sur ce blog comment, après une conférence d’Elise Marrou, je m’étais précipité pour acheter  Les voix de la raison de Stanley Cavell. Comme la traduction française était alors épuisée je m’étais immédiatement rabattu sur la version originale. Je n’en ai aujourd’hui toujours pas lu plus de trois pages.

Quelques temps plus tard la lecture de L’organisation des mathématiques grecques de Théétète à Archimède par le trop méconnu Jean-Louis Gardiès m’inspira le besoin irrépressible de me procurer les Fondements de la géométrie de Hilbert. J’en trouvai une version en pdf que je me téléchargeai illico. Je n’en ai évidemment jamais lu une ligne.

Un autre jour, c’est Bernard Manin qui me convainquit avec ses Principes du gouvernement  représentatif de l’impérieuse nécessité de lire les Federalist papers. Une fois de plus, j’ai immédiatement passé commande.  Le document attend toujours d’être ouvert sur ma liseuse.

Aujourd’hui, en lisant Le nomos de la terre de Carl Schmitt je me demande comment j’ai pu si longtemps vivre sans connaître l’œuvre de Francisco de Vitoria. Dieu merci, une traduction anglaise du De indis est disponible gratuitement en ligne. Voilà qui devrait suffire à apaiser mon angoisse.

Où va le h quand il est aspiré ?

01 dimanche Mai 2022

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Mon métier ma passion

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Observation amusante à l’occasion de la correction d’un bac blanc : un élève écrit systématiquement « hédoniste » sans h (édoniste), un autre élève de la même classe écrit systématiquement « épicurien » avec un h (hépicurien).

On peut dès lors conjecturer l’existence d’un principe de conservation de la lettre  h ; ce qui ouvre la porte à moult investigations complémentaires ?  1) à quelle échelle y a-t-il conservation? Est-ce au niveau de la classe ou à une plus grande échelle (l’établissement scolaire, l’académie, la France, la planète ?) 2) y a-t-il conservation des autres lettres de l’alphabet ? et si non à quoi tient le privilège de la lettre h ?

Le bon coin

14 jeudi Avr 2022

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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En me promenant en forêt avec ma plus jeune fille j’ai croisé un quinquagénaire qui déambulait avec un opinel ouvert à la main.

Deux hypothèses peuvent être envisagées :

1) nous avons réchappé de justesse à un tueur en série.

2) nous étions sans le savoir au milieu d’un coin à champignons.

Ce qui parle en faveur de la deuxième hypothèse, c’est que l’individu semblait chercher quelque chose au sol.

Ce qui parle en faveur de la première hypothèse, c’est qu’il n’avait pas de panier.

*

Depuis que je parcours les forêts autour de chez moi je n’ai encore jamais réussi à dénicher les coins à morilles dont on m’a assuré de l’existence, en revanche j’ai récemment découvert un coin à pulsatille de Haller.

 

Mike, ce peintre

10 dimanche Avr 2022

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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art

Moi — Tu aimes cette musique [Tubular bells] ?

Ma fille — Non, on dirait que cette musique a été faite par un peintre.

*

La glorieuse tradition du parallèle des arts, doit être complétée par l’étude de leur sécance. Traquons sans relâche, non seulement les peintres égarés dans le domaine de la musique, mais aussi leurs inverses : les peintres qui composent comme des musiciens, ou encore les architectes qui aménagent les espaces comme des dramaturges.

Quand l’acteur est bon public

02 samedi Avr 2022

Posted by patertaciturnus in confession, Mon métier ma passion

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autorité, enseigner et apprendre, rôle

Aujourd’hui je vais essayer d’approfondir l’exercice d’introspection professionnel amorcé samedi dernier. Pourquoi suis-je si (trop) bon public pour les élèves plaisantins, même quand leurs fantaisies perturbent le déroulement de mes cours?

1ere explication envisageable : je fais preuve d’une indulgence coupable envers eux car je me reconnais en eux. Cette explication est très certainement fausse. Je ne prétend évidemment pas avoir été un élève toujours parfaitement attentif, mais il est bien certain que je n’étais pas du tout de genre à chercher à perturber les cours ou à susciter l’hilarité de mes camarades. Si je devais m’identifier à des élèves ce serait plutôt à ceux qui attendent de moi plus de sévérité envers les amuseurs, or ce n’est pas ce qui se produit spontanément.

2e explication possible : je suis bon public envers les amuseurs parce que je m’ennuie dans mes propres cours et que je n’attends qu’un prétexte pour m’en laisser distraire. Formulée aussi abruptement, cette explication me paraît également fausse.  En effet, je me reconnais volontiers dans cette figure professorale, raillée quelque part par Bourdieu, [1] capable de s’enflammer à sa énième visite guidée d’un monument de la philosophie. Peut-être est-ce que je prends mes désirs pour des réalités (me croire vu comme j’aimerais l’être), mais il me semble que les élèves me perçoivent comme « à fond [de]dans » ce que je raconte.  Là encore, je ne cherche pas à me poser en modèle, car je ne sais que trop bien qu’il ne suffit pas d’être passionné pour être passionnant. Je crois d’ailleurs que la question que j’essaye d’éclaircir tient en partie au revers de la médaille de mon fonctionnement pédagogique « à l’enthousiasme ». Tout se passe comme si j’étais disposé, lorsque mon enthousiasme ne se révèle pas communicatif, à laisser d’autres artistes « faire le show ». Peut être que je deviens bon public quand je ne me sens pas assez bon acteur. Le problème serait moins que je m’ennuie dans mes propres cours que le fait que je me sente fautif lorsque j’ai l’impression d’ennuyer les autres. Il y a une deuxième contrepartie de mon fonctionnement à l’enthousiasme qui vaut la peine d’être mentionnée, c’est que lorsque la mayonnaise ne prend pas, je répugne à basculer en mode autoritaire. Je pars du principe que ce pour quoi j’exprime vivement mon intérêt devrait susciter l’intérêt, mais lorsque ce n’est pas le cas je ne suis pas à l’aise dans le mode impérieux du « je veux donc vous devez ». Une autre manière de présenter les choses serait de dire que je prends tout à fait au sérieux mon rôle de « passeur » mais que j’ai plus de mal à me prendre complètement au sérieux dans mon rôle d’autorité. Le rôle du passeur je ne demande qu’à m’y fondre complètement ; il a d’ailleurs eu plus d’une fois le pouvoir  de me remettre sur pied alors que j’avais le moral au plus bas avant d’entrer en classe. Pour ce qui est du rôle d’autorité, j’ai peut être trop conscience de le jouer pour m’y identifier complètement et pour ne pas laisser paraître aux élèves que je ne suis pas à fond dans ce rôle comme je le suis dans le premier. Cela d’ailleurs n’est pas valable uniquement dans le domaine professionnel, car ma cadette m’a plusieurs fois fait remarquer que je lui donnais l’impression d’être sur le point d’éclater de rire en même temps que je la réprimandais.

[1] Il me semblait que c’était dans L’esquisse d’une auto-analyse mais je n’ai pas retrouvé le passage.

Du bordel scolaire considéré comme un des Beaux-arts

26 samedi Mar 2022

Posted by patertaciturnus in confession, Mon métier ma passion

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éthique et esthétique

Une des failles de ma « posture professionnelle » – comme on dit dans le jargon – c’est que je suis spontanément porté à apprécier sous l’angle esthétique un certain nombre d’incivilités commises par les élèves alors qu’un fonctionnaire éthique et responsable, comme j’aspire à l’être, devrait s’en indigner. Ainsi, lorsque j’ai raconté le cas de cette élève qui s’était risquée à une contrefaçon des annotations de son professeur, j’ai eu du mal à dissimuler une certaine admiration pour le culot dont elle avait fait preuve. Récemment encore, je me suis senti quelque peu honteux en entendant un collègue dénoncer un comportement « inadmissible » dont le récit m’avait de prime abord amusé (en l’occurrence, un élève, pris en faute par un collègue remplaçant tout juste arrivé dans l’établissement, avait répondu par le nom du proviseur adjoint lorsqu’il avait été sommé de décliner son identité). Évidemment le désintéressement esthétique n’est pas donné à tout le monde, il est plus facile d’avoir cette cette attitude distanciée envers des comportements incivils quand on n’est pas celui qui en subit les effets, de même qu’on appréciera plus facilement la beauté d’un incendie si l’on n’est pas celui dont la maison brûle. Cependant je dois confesser que non seulement je suis souvent amusé par les plaisanteries qui perturbent mes propres cours, mais aussi que j’ai beaucoup de mal à le dissimuler, ce qui peut nuire à la crédibilité des rappels à l’ordre que je me sens tout de même obligé d’opérer. Cela expose à une dynamique de bordélisation assez spécifique puisque le professeur est alors vu comme un potentiel complice (on cherche à le faire rire comme les autres élèves) plutôt que comme un adversaire qu’on cherche à faire craquer. C’est tout un art de ne pas perdre le contrôle dans ces situations qui ne sont pas encore de francs chahuts mais qu’on aurait cependant du mal à justifier par le concept de « bruit pédagogique ».

Dilemme identificatoire

12 samedi Mar 2022

Posted by patertaciturnus in confession, Fantaisie

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Deux choses ont changé depuis que j’ai raconté comment Academia.edu me tenait au courant quand les articles d’un homonyme sont cités dans le Journal of petrology, ou les Earth and planetary science letters. D’une part j’ai pris conscience que j’avais plusieurs homonymes exerçant leurs talents dans différents domaines, d’autre part je reçois maintenant des notifications sous la forme « Are you the Taciturnus cited in [titre de l’article] ? » Je suis maintenant tenaillé par deux questions 1° le Taciturnus cité dans New palaeomagnetic results from the Kergelen islands est-il une seule et même personne que le Taciturnus cité dans A probabilistic model for melody segmentation ? 2° si, comme je le subodore, la réponse à la première question est négative, auquel des deux préférerais-je m’identifier ?

Echelle de la procrastination

06 dimanche Mar 2022

Posted by patertaciturnus in confession, Fantaisie

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procrastination

A l’instar de l’échelle de Richter, l’échelle de la procrastination est ouverte, mais, en pratique on n’a jamais dépassé le niveau 9. C’est précisément celui que je viens d’atteindre.

*

Voici mon échelle personnelle, à adapter en fonction des activités professionnelles de chacun.

1. Glander sur internet ou devant la télé plutôt que de corriger des copies.

2. Jouer avec ses enfants ou sortir avec des amis plutôt que de corriger des copies.

3. Prendre un bon bouquin plutôt que de corriger des copies.

4. Sortir faire du sport ou s’occuper du jardin plutôt que de corriger des copies.

5. Ranger son bureau ou remanier ses cours en vue de l’année prochaine plutôt que de corriger des copies.

6. S’occuper de trier, plier, repasser le linge plutôt que de corriger des copies.

7. Nettoyer les sanitaires plutôt que de corriger des copies.

8. S’occuper de formalités administratives plutôt que de corriger des copies.

9. Lire Adorno plutôt que de corriger des copies.

Compris / incompris

06 dimanche Fév 2022

Posted by patertaciturnus in confession, Tentatives de dialogues

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Percé à jour

à la maison

Mater Taciturna — Ce papier sur le bureau c’est ta liste de commandes pour la librairie ?

Moi — Oui

Mater Taciturna – On est d’accord que la famille souris, c’est pour toi en fait ?

une heure plus tard dans la librairie

la libraire — M. Taciturnus, ces trois tomes de la famille souris, c’est pour votre fille ou c’est pour vous ?

Incompris

Mater Taciturna  — On m’a signalé ce livre sur les états dépressifs, tu devrais le lire.

Moi — Mais je ne suis pas dépressif, c’est juste que je suis conscient de ma nullité objective !

*

en promenade en forêt

Taciturna junior — Papa, si j’étais toi tu sais, je resterais dans le canapé à regarder la télé en mangeant des Mikados.

Moi — Mais si tu avais une adorable petite fille, tu ne préférerais pas aller te promener en forêt avec elle ?

Taciturna junior — Ah non je préférerais les Mikados.

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