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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: poésie

Tragédies historiques et poésie

18 lundi Juil 2022

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Czeslaw Milosz, histoire, poésie

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« Donc la poésie et l’Histoire, me demande-t-on… Mais qu’est-ce que l’Histoire sinon un cycle d’horreurs : des pactes entre les grandes puissances qui ont pour enjeu des millions de créatures humaines, des batailles, des massacres, des camps de concentration, des chambres à gaz ? Je me défie des définitions qui peuvent laisser croire que la poésie peut être un journalisme de plus haut niveau, car ce n’est pas vrai. Mais on ne peut, à l’évidence, oublier tout simplement ces événements ; ils persistent en toile de fond dans notre conscience et ce savoir particulier, sensible dans la poésie polonaise contemporaine, explique pourquoi elle est très appréciée dans les milieux littéraires américains.

Les tragédies de notre siècle ont parfois servi de test à la poésie, permettant d’évaluer combien de réalité elle était capable de supporter. La quantité prodigieuse de poèmes qui ont été écrits en Pologne pendant la Seconde Guerre, dans les ghettos et dans les camps, réactualise la constatation de Thomas Mann selon laquelle « l’artiste doit être en dehors de l’humanité, être un peu inhumain », alors que les auteurs de ces poèmes ne sont restés le plus souvent qu’humains. Et dans la mesure où ils étaient humains, ils connaissaient un échec du point de vue artistique, de sorte que tous leurs poèmes composent un document immense par ses dimensions et passionnant, mais rien de plus. J’ai connu moi-même ce conflit, car aujourd’hui, avec le recul, ceux de mes poèmes qui émouvaient autrefois mon public à Varsovie me semblent faibles, et d’autres, en revanche, se révèlent forts, obscurs alors quant à leur intention, cruels, chargés d’un blessant sarcasme. On pourrait s’étonner présent que je voie là un problème. En dernier lieu, inter arma silent Musae — pendant la guerre les Muses restent silencieuses —, et remarquons les traces infimes qu’ont laissées, en poésie, les guerres napoléoniennes, la Guerre de Sécession américaine ou la Première Guerre mondiale. Mais je réponds à cela que les analogies historiques sont trompeuses ; le problème existe, à savoir que la parole écrite est confrontée à notre époque à un phénomène tout à fait nouveau, et il ne s’agit pas ici de massacres de populations en tant qu’incident survenu par la volonté du maître, d’un quelconque Gengis Khan. Ce serait une erreur également de classer les événements de la première moitié du XXe siècle dans une rubrique intitulée « passé », car tout indique que le monde des camps de concentration ne fut et n’est toujours que la première des formes prises par le Léviathan émergeant des eaux, primordiales, l’État omnipotent, la Bête de l’Apocalypse. Les hommes qui se trouvèrent pour la première fois confrontés à lui en tant que réalité sentaient confusément que les concepts de l’homme et de la société utilisés jusqu’alors étaient renversés, qu’une nouvelle dimension se dévoilait, non par l’ampleur du crime mais par son caractère impersonnel. C’est pourquoi le comportement de la langue face à cette forme sociale nouvelle, la faculté ou l’incapacité à l’appréhender dans ce qu’elle est réellement, ne peut que concerner le poète.

Si j’attache une importance exceptionnelle au livre de Michal Borwicz, Écrits des condamnés à mort sous l’occupation allemande, c’est parce que ce livre, publié en 1954 (Presses Universitaires de France), constitue une introduction pratique et terriblement explicite à la thématique qui émerge seulement aujourd’hui de la sémiotique, science des signes. Borwicz étudie le contraste qui existait entre l’expérience des hommes condamnés à mort par un État totalitaire et la langue dans laquelle ils pouvaient transmettre cette expérience. Ils le faisaient toujours dans la langue héritée, conventionnelle, propre au milieu culturel qui les avait formés avant la guerre. Ils voulaient laisser d’eux une trace dans les mots, mais ils cherchaient également le moyen d’exprimer leur savoir, qu’ils ressentaient comme tout à fait nouveau, radicalement différent de celui qu’ils détenaient jusqu’alors sur la réalité. Et la langue ne suivait pas, mais reculait en quelque sorte vers des lieux communs et des formules tout prêts, y cherchant un refuge. Il est probable que les chercheurs qui analyseront l’abondante littérature (poèmes, chansons, graffiti sur les murs des cellules) née dans les prisons et les goulags soviétiques parviendront à des conclusions analogues à celles de Borwicz. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 221 – 222

Taciturnus toujours au top – semaine 28

10 dimanche Juil 2022

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poésie

Top 5 des poètes français prénommés Paul

  1. Verlaine
  2. Eluard
  3. Valéry
  4. Claudel
  5. Fort

La voie de l’immortalité

27 jeudi Mai 2021

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Friedrich von Schiller, Goethe, immortalité, poésie, science

Cette soirée de révélation des réponses des formations sur Parcoursup, me rappelle  à ma mission d’éclairer les jeunes générations sur les enjeux de l’orientation. Faut-il se lancer des études scientifiques ou dans des études littéraires? Foin de considérations financières, examinons les atouts de chacune de ces deux options en matière de renom immortel. A ce sujet, Schiller attire notre attention sur un élément digne d’intérêt : 

« Lorsque l’on songe que la destinée des ouvrages poétiques est liée fatalement à la destinée de la langue dans laquelle ils sont écrits, dont il n’est pas à prévoir que les transformations s’arrêtent au point où elle se trouve aujourd’hui, un renom immortel dans la science apparaît comme bien précieux. »

Schiller, Lettre à Goethe du 30 novembre 1798

L’amusant c’est que Schiller écrit cela à Goethe pour l’encourager à travailler sur sa théorie des couleurs. Or il nous semble aujourd’hui que si Goethe mérite un renom immortel c’est davantage  pour ses œuvres poétiques que pour ses contributions scientifiques.

L’excellence ou rien (2)

23 dimanche Mai 2021

Posted by patertaciturnus in Lectures

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excellence, Goethe, poésie

Au début du deuxième Livre des Années d’apprentissage de Wilhelm Meister, Goethe décrit les tourments de son héros convaincu de la trahison de sa bien aimée Marianne. Ayant perdu sa Muse il en vient à rejeter les œuvres qu’elle lui a inspirées et à douter de son propre talent : 

« Accoutumé à se tourmenter ainsi lui-même, il poursuivit sans ménagement, de ses critiques amères, tout ce qui, après l’amour et avec l’amour, lui avait donné les joies et les espérances les plus grandes, c’est à dire son talent de poète et d’acteur. Il ne voyait dans ses travaux rien qu’une imitation insipide, et sans valeur propre, de quelques formes traditionnelles ; il ne voulait y reconnaître que les exercices maladroits d’un écolier, sans la moindre étincelle de naturel, de vérité et d’inspiration ; ses vers n’étaient qu’une suite monotone de syllabes mesurées, où se traînaient, enchaînées par de misérables rimes, des pensées et des sentiments vulgaires ; par là il s’interdisait encore toute espérance, toute joie, qui aurait pu le relever de ce côté. »

Wilhelm Meister entreprend alors de détruire ses premières œuvres. Alors qu’il vient de mettre au feu le premier paquet de ses cahiers, son ami Werner entre dans la pièce et tente de l’arrêter, Meister se justifie alors en invoquant une conception exigeante de la poésie que j’ai évoquée naguère en commentant un aphorisme de Lichtenberg.

Werner entra, et, surpris de voir cet embrasement, demanda à Wilhelm ce qu’il faisait là.

« Je donne la preuve, répondit-il, que j’ai résolu sérieusement de laisser là un métier pour lequel je n’étais pas né. » En disant ces mots, il jeta dans le feu le second paquet. Werner voulut l’arrêter, mais c’était chose faite.
« Je ne vois pas, lui dit-il, pourquoi tu en viens à cette extrémité : ces travaux peuvent ne pas être excellents, mais pourquoi les détruire ?
— Parce qu’un poème doit être parfait ou ne pas être ; parce que tout homme qui n’a pas les dons nécessaires pour exceller dans les arts devrait s’en abstenir et se mettre sérieusement en garde contre la tentation. Car chacun éprouve, il est vrai, je ne sais quel vague désir d’imiter ce qu’il voit ; mais ce désir ne prouve point que nous ayons la force d’accomplir ce que nous voulons entreprendre. Vois les enfants, chaque fois que des danseurs de corde ont paru dans la ville, aller et venir et se balancer sur toutes les planches et les poutres, jusqu’à ce qu’une autre amorce les invite à une nouvelle imitation. Ne l’as-tu pas observé dans le cercle de nos amis ? Chaque fois qu’un virtuose se fait entendre, il s’en trouve toujours quelques-uns qui entreprennent aussitôt d’apprendre le même instrument. Que de gens s’égarent sur cette route ! Heureux celui qui reconnaît bientôt que ses désirs ne prouvent point son talent ! »

Pense en mélodie

05 mercredi Mai 2021

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Hugo von Hofmannstahl, poésie

Gedanken und Worte befreien
Gedanken und Worte entweihen !
Und willst du dem zweiten entflieh’n
So denk in melodien

Hugo von Hofmannstahl, Ghazals, IV

*

Libérer pensées et paroles,
Profaner pensées et paroles !
Si tu veux éviter ce dernier danger,
Pense donc en mélodies.

trad. Jean-Yves Masson

Habitus poétique

21 samedi Nov 2020

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Friedrich von Schiller, Goethe, habitus, poésie

Goethe et Schiller précurseurs de Bourdieu

« Les hommes qui, issus de la caste commerçante, viennent à la littérature, et plus particulièrement à là poésie, y apportent et y gardent une tournure qui leur appartient en propre; il se peut qu’on observe chez quelques-uns d’entre eux un certain sérieux et une profondeur sentimentale, de la ténacité et de la persévérance, chez d’autres une réelle bonne volonté active; mais, tous tant qu’ils sont, ils me paraissent incapables de véritable élévation et de véritable portée d’esprit, — et pourtant, c’est là l’essentiel. Il se peut assurément que je sois injuste envers cette casse, et il ne manque pas d’hommes issus d’autres couches de la société qui ne tournent pas mieux. Faites un retour sur votre expérience personnelle, et vous trouverez vraisemblablement des cas exceptionnels. »

Goethe, Lettre à Schiller, 9 août 1797

« Vous êtes sûrement tout à fait dans le vrai, lorsque vous remarquez que les hommes issus de telle classe sociale font montre, lorsqu’ils viennent par exemple à la poésie, d’un certain sérieux, d’une certaine profondeur d’âme, mais sans qu’il y ait trace chez eux de liberté, de sérénité et de clarté. Le sérieux et le repliement sur soi naissent par une conséquence nécessaire et toute naturelle, lorsqu’une inclination et un goût se trouvent contrariés, lorsqu’on se sent isolé et réduit à ses propres ressources, et il faut au fils de commerçant qui se met à écrire des vers une capacité de vie intérieure peu commune, pour oser prendre ce parti. Mais on s’explique aussi de la manière la plus naturelle du monde qu’il s’oriente plutôt vers les aspects moraux que vers les aspects artistiques, pour la raison que ses sentiments prennent une véhémence passionnée, qu’il se sent violemment refoulé sur lui-même, et que les objets qui l’entourent le repoussent plus qu’ils ne le tiennent occupé, si bien qu’il lui demeure toujours interdit de les envisager avec une lucidité sereine. J’ai observé inversement — et c’est encore une confirmation de votre remarque — que ceux qui sont issus d’une classe libérale apportent à la poésie de l’aisance, de la clarté et une grâce légère, mais fort peu de sérieux ou de profondeur. Chez ceux dont je parlais tout à l’heure, ce qu’il y a de caractéristique dans la personne ressort en s’exagérant presque jusqu’à la caricature, et garde toujours quelque chose de borné et de raide ; chez ceux-ci au contraire, le grand péril, c’est l’impersonnalité, l’absence de relief jusqu’à la plate banalité.Je dirais volontiers que ceux-ci sont plus proches de l’art par le dehors, et ceux-là au contraire par le dedans. »

Schiller, Lettre à Goethe, 17 août 1797

Absolus rivaux

31 lundi Août 2020

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amour, Marina Tsvetaieva, poésie

« L’amour déteste le poète. l’amour ne souhaite pas être magnifié (il est bien assez magnifique  par lui-même!), il se considère comme un absolu, le seul absolu. Il ne nous fait pas confiance. »

Marina Tsvetaieva, Lettre à Rilke du 2 août 1926

Poète voyant vs poète non voyant

26 jeudi Mar 2020

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poésie, Reiner Kunze

Poetik

Für Jakob Ekier

So viele antworten gibt’s,
doch wir wissen nicht zu fragen

Das gedicht
ist der blindenstock des dichters

Mit ihm berührt er die dinge,
um sie zu erkennen

Reiner Kunze, Entlang dem staunen

 

*

Art poétique

Pour Jakob Ekier

Il y a tant de réponses
mais nous ne savons pas questionner

Le poème
est le bâton d’aveugle du poète

Avec il touche les choses
pour les reconnaître

Reiner Kunze , Le long de l’étonnement, in Invitation à une tasse de thé au jasmin ed. Cheyne, trad. Mireille Gansel

Inspiration

25 samedi Mai 2019

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Hölderlin, inspiration, poésie

[…]
So ist der Mensch ; wenn da ist das Gut, und es sorget mit Gaben
Selber ein Gott für ihn, kennet und sieht er es nicht.
Tragen muß er, zuvor ; nun aber nennt er sein Liebstes,
Nun, nun müssen dafür Worte, wie Blumen, entstehn.

Hölderlin, Brot und Wein, V

*

[…]
Car l’homme est ainsi fait : quand le vrai bien est là, et qu’un dieu même
Est là pour prendre soin de lui, et sa grâce et ses dons, il ne le reconnait
Et il ne le voit point. D’abord il faut qu’il porte tout en lui ; c’est alors seulement
Qu’il nomme son suprême amour, et pour le dire alors, les mots lui viennent, comme des fleurs.

trad. Armel Guern

Aux Parques

13 lundi Mai 2019

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Hölderlin, mort, poésie, vie

An die Parzen

Nur Einen Sommer gönnt, ihr Gewaltigen!
    Und einen Herbst zu reifem Gesange mir,
        Daß williger mein Herz, vom süßen
            Spiele gesättiget, dann mir sterbe.

Die Seele, der im Leben ihr göttlich Recht
    Nicht ward, sie ruht auch drunten im Orkus nicht;
        Doch ist mir einst das Heilge, das am
            Herzen mir liegt, das Gedicht, gelungen,

Willkommen dann, o Stille der Schattenwelt!
    Zufrieden bin ich, wenn auch mein Saitenspiel
        Mich nicht hinab geleitet; Einmal
            Lebt ich, wie Götter, und mehr bedarfs nicht.

Hölderlin

*

Aux Parques

Rien qu’un été me soit donné, ô vous puissantes!
Et un automne, où murisse mon chant,
Pour que de meilleur gré mon cœur, rassasié
Du jeu exquis, accepte alors de mourir.

L’âme qui dans la vie, au divin n’a point eu
Sa part, non plus ne se repose dans l’Orcus ;
Mais qu’un jour il me soit donné de réussir
Ce qui me tient à cœur, l’œuvre sacrée de poésie :

O! bienvenu, alors, le silence des ombres !
Je serai satisfait, et même si ma lyre
Ne m’accompagne point là-bas, une fois donc
J’aurai vécu comme les dieux, et il n’en faut pas plus.

traduction Armel Guern

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