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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: octobre 2015

Vivement novembre

31 samedi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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automne, Guillaume Apollinaire, nixes nicettes

Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

*

En déclamant ce poème on prendra garde à a prononciation des deux derniers vers afin d’éviter que l’auditeur comprenne : « la vie c’est cool ! »

« Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines » mérite à mes yeux une place dans le panthéon des vers les plus étranges de la poésie française. 

Fille de …

31 samedi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Tentatives de dialogues

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insultes et grossièretés, patriarcat

– J’ai l’impression que « fille de pute » c’est bien moins courant comme insulte que « fils de pute ».

– Et alors ?

– Et bien c’est bizarre. Pourquoi est-ce que ça toucherait moins les filles que les garçons qu’on traite leur mère de pute ?

– Je crois plutôt que ça révèle que pour insulter une fille, on la traite directement de pute, sans avoir besoin de passer par sa mère.

…

– On peut supposer que dans une système matriarcal ce serait inversé …

– Tu veux dire qu’on insulterait la fille en traitant son père ?

– Oui, un truc comme « fille de violeur » par exemple.

Mauvais lieux

30 vendredi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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bordel, dépravation, Joseph Joubert

« Il ne faut pas mener les âmes au bordel. – Et : on peut bien aller au bordel, mais il n’y faut mener personne. »

Joseph Joubert, 4 avril 1799, Carnets I, p. 289

hétaïres

Socrate trouvant Alcibiade chez les hétaïres, Henryk Siemiradzki

Le sage ne dédaigne pas les filles faciles

29 jeudi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Insatiable quête de savoir, Perplexités et ratiocinations

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Aristippe, Diogène, Diogène Laërce, Laïs d'Hyccara, sexualité

« Chaque année Aristippe passait deux mois avec Laïs à Egine, lors du festival de Poseidon; un habitant le lui reprocha en lui disant, « Tu lui donnes tellement l’argent, tandis qu’elle se vautre avec Diogène le cynique pour rien. » Il lui répondit: « Je dépense beaucoup pour Laïs afin que je puisse en tirer profit moi-même, et non pour empêcher d’autres d’en faire ainsi. » Diogène lui dit: « Aristippe, tu habites avec une simple putain. Ou bien, conduis-toi en cynique comme moi, ou bien cesse totalement,  » Aristippe lui disait :  » Ne penses-tu pas, Diogène qu’il est absurde de vivre dans une maison où d’autres hommes ont vécu avant? » « Pas du tout, » répondit Diogène. « N’est-il pas non plus absurde de naviguer dans un bateau dans lequel beaucoup ont navigué? » « Encore moins. » dit-il. « Dans ce cas, il n’est pas absurde de coucher  avec une femme qui a déjà servi. »

Athénée, XIII, 588 E-F

Je ne présente pas Diogène, mais peut-être faut il dire quelques mots des deux autres protagonistes. Aristippe de Cyrène, disciple de Socrate, est le fondateur de l’école cyrénaïque, il soutient des thèses hédonistes. Il fut au service du tyran de Syracuse, ce que, aux dires de Diogène Laërce, lui aurait reproché Diogène le cynique. Quant à Laïs, il s’agit d’une courtisane, voici ce qu’en dit le Athénée de Naucratis dans le passage qui précède celui que j’ai cité :

« Laïs d’Hyccara, (c’est une ville sicilienne, d’où elle avait été conduite en tant que captive à Corinthe) [1] […]  elle devint la maîtresse d’Aristippe, de l’orateur Démosthène et de Diogène le cynique. […] comme Xenophon l’indique dans ses Mémorables: « quelqu’un disait qu’elle était très belle et qu’elle avait des seins indescriptibles : Socrate dit, ‘Il faut que nous allions voir cette femme; il n’est pas possible de juger sa beauté par la rumeur.' » Laïs était si belle que les peintres vinrent chez elle pour reproduire ses seins et son buste. Dans sa rivalité avec Phryné, elle eut un grand nombre d’amants, ne faisant aucune distinction entre riche et pauvre et sans aucun dédain. »

lais d hyccara

Laïs d’Hyccara (source)

Je dois avouer que je ne comprend pas bien le sens de l’injonction de Diogène à Aristippe : « conduis-toi en cynique comme moi, ou bien cesse totalement ». En quoi consisterait le fait de se conduire en cynique comme Diogène ? continuer à bénéficier des faveurs de Laïs sans la payer ?

Diogène Laërce, dans le chapitre qu’il consacre à Aristippe évoque la même comparaison entre une femme et une maison qu’Athénée, mais il ne la présente pas comme une réponse à Diogène le cynique :

« Un autre lui reprochait de vivre avec une fille de joie. Aristippe lui demanda : « Voyez-vous une différence entre une maison qui a eu beaucoup de locataires, et une qui n’a jamais été habitée ? — Non. — Entre un bateau qui a porté des milliers de gens et un où personne n’est jamais monté ? — Non. — Pourquoi donc y aurait-il une différence entre coucher avec une femme qui a beaucoup servi, et coucher avec une femme intacte ? »

Un peu plus loin Diogène Laërce évoque une autre justification donnée par Aristippe de ses relations avec Laïs :

« Il fréquentait aussi la fameuse courtisane Laïs […] Aux gens qui l’en blâmaient, il avait coutume de dire : « Je possède Laïs, mais je n’en suis pas possédé, et j’ajoute que s’il est beau de vaincre ses passions et de ne pas se laisser dominer par elles, il n’est pas bon de les éteindre tout à fait. »

On aura bien compris que les relations sexuelles avec la courtisane ne détournent pas nos philosophes de la sagesse. Mais ce qu’on aimerait savoir, et que ces textes androcentrés ne nous disent pas, c’est ce qu’il en est des relations de  Laïs avec la sagesse. Que devrait-elle changer à sa conduite pour suivre, par exemple,  la voie de Diogène ? Je suis embarrassé pour répondre à cette question notamment parce que j’ignore ce que les cyniques ont pu dire de la différence entre homme et femme : qu’est ce qui ,pour eux, tient à la nature, qu’est ce qui relève de la convention en cette matière.

 [1] En fait il semble qu’il y ait eu deux courtisanes nommées Laïs : une Laïs d’Hyccara et une Laïs de Corinthe, entre lesquelles Athénée opère ici une confusion.

Être difficile est-ce être vertueux ?

28 mercredi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Perplexités et ratiocinations

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alimentation, Diogène, Diogène Laërce, sexualité

« Il [Diogène le cynique] avait l’habitude de tout faire en public, les œuvres patronnées par Déméter aussi bien que celles d’Aphrodite. […] Se masturbant même en public, il disait : « Ah! si seulement on pouvait faire cesser la faim en se frottant le ventre! »

Diogène Laërce, VI, 69

Je me propose de poursuivre le parallèle entre les œuvres patronnées par Déméter et celles d’Aphrodite, en considérant non plus les différences de conditions de satisfaction des besoins qui relèvent de la nature, mais celles qui relèvent de la convention.

grande bouffe2

La grande bouffe, Marco Ferreri

 

grande_bouffe 06

Traditionnellement être « difficile » en matière alimentaire est considéré comme un défaut : les parents qui s’efforcent de diversifier l’alimentation de leur rejeton se réjouissent qu’il mange de tout et au contraire déplorent qu’il refuse certains aliments. Au cours du processus éducatif l’enfant est encouragé à faire un effort pour manger ce qu’il prétend ne pas aimer (« goûte au moins ! »), le refus d’un tel effort est frappé d’un blâme dont la teneur morale est plus ou  moins marquée (« pense aux petits enfants qui meurent de faim et qui seraient bien contents d’avoir des épinards »). Une fois parvenue à l’âge adulte, les personnes difficiles d’un point de vue alimentaire sont source d’embarras pour ceux qui leur préparent à manger, et sans les blâmer ouvertement, on sait le leur faire sentir.

A l’opposé il semble qu’en matière sexuelle c’est être « facile » qui soit un vice. La comparaison entre le registre alimentaire et le registre sexuel est compliquée par la forte disproportion entre les blâmes frappant respectivement la « facilité » masculine et la « facilité » féminine : être un « chaud lapin » n’est pas spécialement un compliment mais c’est certainement moins infamant qu’être « une salope qui a le feu au cul ». Au delà de cette asymétrie il demeure qu’être considéré comme « peu regardant » sur les personnes avec qui on a des relations sexuelles était plutôt considéré avec mépris.

On pourrait donc s’étonner de cette différence de traitement entre le domaine alimentaire et le domaine sexuel : pourquoi les filles faciles sont elles méprisées y compris par ceux qui bénéficient de leur facilité, alors qu’on pourrait au contraire louer leur contribution au bonheur collectif ? pourquoi inversement ne dit-on pas « il ne se respecte pas, il mange même des choux de Bruxelles »? On pourrait même rêver d’un monde où on pourrait assumer publiquement son appétit sexuel aussi aisément que sa gourmandise.

Perspicacité policière

27 mardi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Karl Kraus, perspicacité, police

« La perspicacité de la police est le don de croire que tout le monde est susceptible de commettre un vol et la chance que l’innocence de certains ne puisse être prouvé. »

Karl Kraus, Aphorismes, p. 76

Émouvante nature

26 lundi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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émotion, esthétique, japonaiseries, lune, nature, Urabe Kenkô

« En toutes circonstances, contempler la lune est une consolation. A quelqu’un qui disait : « Rien n’a pas de charmes que la lune », un autre de répliquer : « C’est la rosée qui est plus émouvante » – et ce fut une belle dispute. Est-il rien, à son heure, qui n’éveille l’émotion? La lune, la fleur, il va sans dire, mais le vent surtout excelle à toucher le cœur humain. Le spectacle d’un flot limpide se brisant aux rochers est délicieux en toute saison. »

Urabe Kenkô, Les heures oisives XXI

Grammaire de Dieu

25 dimanche Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Dieu, grammaire philosophique, Ludwig Wittgenstein

« Tu ne peux pas entendre Dieu parler à autrui ; tu ne l’entends que s’il s’adresse à toi. – C’est une remarque grammaticale. »

Ludwig Wittgenstein, Fiches, §. 717

Philosophie des pronoms personnels et théologie

24 samedi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Perplexités et ratiocinations

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Dieu, nous

Hors des considérations de convenance dont j’ai fais état, je n’ai rien à redire au propos de Daniel Dennett que j’ai cité hier. Je souhaite cependant ajouter aujourd’hui une observation personnelle : il me semble qu’une expression comme « Nous – Dieu et moi » paraîtrait tout aussi étrange que le « Nous – mon huître et moi » de Dennett.

La raison de la bizarrerie de l’expression est évidemment très différente dans les deux cas. Le problème ne tient pas ici à l’absence d’esprit de Dieu mais à la disproportion supposée entre lui et nous. Il me semble que même les croyants qui attribuent au concours de Dieu la réussite de leurs actions (comme dans la formule attribuée à Jeanne d’Arc « les hommes d’arme combattront et Dieu donnera la victoire ») ne disent pas « Dieu et moi, nous avons fait telle chose ». Et quand bien même on me donnerait des contrexemples je persisterais à trouver une telle  formulation étrange. S’il y a un Dieu et si on peut le considérer comme un agent son action ne concourt pas avec celle des agents humain comme les actions des agents humains concourent entre elles (les problèmes de la théodicée tiennent à cela me semble-t-il). On pourrait dire que les deux expressions suivantes

« je l’ai fais avec l’aide de X »

« X et moi, nous l’avons fait »

sont équivalentes quand X est un agent normal, pas quand X est Dieu.
Add. Pour les motifs de la correction voir le commentaire de Philalète ci-dessous

Le problème d’un nous incluant moi et Dieu se pose peut-être de manière un peu différente quand on considère non plus une collaboration dans l’accomplissement d’une action (« Dieu et moi avons fait tomber les murs de Jéricho »), mais l’exercice de la pensée. (« Dieu et moi pensons que tu ne dois pas convoiter la femme de ton prochain »). Pourquoi une formule comme « Dieu et moi croyons que p » paraitrait elle particulièrement étrange ?

Si Dieu est supposé omniscient, dire « Dieu pense que p » revient à dire « p  est vrai », et inversement dire « je tiens p pour vrai » revient à dire « je pense que Dieu pense que p » [1]. Je présume  que si une expression comme « Dieu et moi pensons que …. » n’a pas d’usage c’est parce que sont exclues les expressions avec lesquelles elle ferait contraste comme

« je pense que P mais Dieu n’est pas d’accord avec moi »

 ou

« Dieu pense que P mais je crois qu’il se trompe ».

*

On aura peut-être remarqué que je n’ai pas examiné les effets de l’idée chrétienne d’incarnation pour le problème que j’examinais aujourd’hui. Si un jour j’ai le temps de suivre une formation accélérée en christologie je reviendrais vous éclairer sur la question suivante : peut-on dire « Jésus et moi, nous sommes potes ».

[1] On pourrait certes faire observer que, de toutes façons, les propositions religieuses sont plutôt de la forme « Dieu a dit que p » que de la forme « Dieu pense que P », mais il me semble que cela ne change pas fondamentalement le problème. A l’omniscience divine il suffit alors d’ajouter la véracité pour pouvoir poser : « Dieu dit que p donc p » (en revanche on ne peut plus remonter de « P » à « Dieu a dit que P »).

Une illusion qui meurt d’un éclat de rire en plein cœur

23 vendredi Oct 2015

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Lectures

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Daniel Dennett, huître, nous

« Quand je m’adresse à vous, je nous inclus tous les deux dans la classe des êtres doués d’esprit. Ce point de départ nécessaire crée, ou légitime, un groupe d’appartenance, une classe de caractères privilégiés se distinguant de tout ce qui existe d’autre dans l’univers. Ce fait est presque trop évident pour qu’on prenne la peine de le noter, il va de soi pour notre pensée et notre discours. Je dois pourtant en dire quelques mots. Quand il y a un nous, vous n’êtes pas seul ; le solipsisme est récusé, quelqu’un d’autre est présent. Cela apparaît très clairement quand on examine certaines variantes surprenantes :

« Nous avons quitté Houston à l’aube, et nous avons filé sur la route — moi et mon camion. »

Étrange formule. Si ce type estime que son camion est un compagnon d’une telle valeur qu’il peut le placer sous la protection d’un « nous », c’est qu’il doit se sentir bien seul. Ou bien il faut supposer que ce camion accomplit des tâches qui susciteraient l’envie de tous les roboticiens de par le monde. Par contre, l’expression suivante : « nous — moi et mon chien » ne nous surprend pas du tout. Mais dites maintenant : « nous — moi et mon huître », il y a peu de chance pour qu’on vous prenne au sérieux. Ce qui veut dire que nous sommes à peu près certains que les chiens ont un esprit, mais que nous doutons sérieusement que ce soit le cas des huîtres. »

Daniel Dennett, La diversité des esprits, Hachette p. 16 – 17
trad. Alexandre Abensour

*

Je m’étonne des lacunes de l’éducation de  Daniel Dennett (à moins que ce ne soit de celles de son traducteur). En effet, chacun sait qu’on ne  doit pas dire « moi et mon huître », mais « mon huître et moi ».

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