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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: février 2017

Génie du défaitisme

28 mardi Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Pessoa est grand

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défaitisme, Fernando Pessoa, perfection et imperfection

« Ma vie tout entière se résume à une bataille perdue sur une carte ; ma lâcheté ne s’est même pas fait jour sur un champ de bataille, où d’ailleurs elle ne se serait peut-être pas manifestée, mais dans le cabinet du chef d’état-major, en tête à tête avec son intime conviction d’aller à la défaite. On n’a pas osé dresser de plan, parce qu’il aurait été de toute façon imparfait ; on n’a pas osé le rendre parfait, même s’il ne pouvait l’être réellement, parce que la conviction qu’il ne le serait jamais a brisé la volonté qui aurait permis à ce plan, même imparfait, d’être essayé malgré tout. Il ne m’est jamais venu à l’idée que ce plan, quoique imparfait, pouvait être plus parfait que celui de l’ennemi. Ni que mon ennemi véritable, victorieux contre moi depuis Dieu même, c’était précisément cette idée de perfection qui marchait contre moi, en tête de toutes les légions du monde, avant-garde tragique de toutes les armées de l’univers. »

Fernando Pessoa (sous l’hétéronyme « baron de Teive »),
L’éducation du stoïcien, traf. F Laye, Christian Bourgois éditeur

*

La caractère « inhibant » de l’idée de perfection est un thème récurrent chez Pessoa (voir notamment des extraits du Livre de l’intranquillité que j’avais cités ici et là).

A propos d’un argument antikantien

27 lundi Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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appel à témoin, Ernst Tugendhat, Kant

“There is of course another conception of synthetic a priori which does not involve an appeal to intellectual intuition. This is the Kantian conception. Kant reject the idea of a non-empirical experience, an intellectual intuition. He also related all non-analytic knowledge to empirical experience. However, he believed that one can know synthetic propositions a priori relating to experience. Their validity is not apprehended in an intellectual intuition but rests on the fact that they formulate the conditions of possibility of experience. However, it is doubtful whether Kant’s attempt to find an alternative to the analytical and intuitive conception of philosophy is successful. The propositions which Kant represents as conditions of the possibility of experience can also be interpreted as analytic. To the ‘conditions of possibility’ of experience belongs precisely what is analytically contained in the meaning of ‘experience’. Thus one can say that what Kant has done is to analyse a certain concept of experience.”

Ernst Tugendhat, Traditional and analytical philosophy, lectures on the philosophy of language, I,1
traduit de l’allemand par P.A. Gorner, Cambrige university press 1982

*

Peut-être vais-je me ridiculiser auprès de ceux de mes lecteurs qui sont des collègues en révélant une lacune béante de ma culture philosophique, mais je n’ai pas souvenir d’avoir déjà rencontré ailleurs l’argument exposé ici par Tugendhat. Entendons nous bien, je ne parle pas du simple fait d’attaquer l’idée de « proposition synthétique a priori » en montrant que des propositions que Kant présente comme synthétiques a priori sont en réalité analytiques, ce qui est, si je ne me trompe, la stratégie argumentative classique contre la philosophie des mathématiques de Kant. Non, ce qui est l’objet de mon étonnement, c’est, plus précisément, l’idée que des propositions que Kant tient pour synthétiques a priori, celles qui expriment les conditions de possibilité de l’expérience, pourraient être interprétées comme des propositions analytiques explicitant le contenu du concept d’expérience. L’argument me paraît astucieux mais il n’emporte pas encore mon adhésion. En particulier j’ai du mal à voir comment l’articuler avec une autre critique de Kant qui me paraît à première vue plus convaincante, à savoir l’idée que les Premiers principes métaphysiques de la science de la nature et plus généralement les énoncés relevant aux yeux de Kant d’une partie a priori de la physique, sont en réalité redevables d’une justification empirique.

Bref, si certains de mes lecteurs identifient une source de l’argument ici brièvement exposé par Tugendhat ou s’ils ont connaissance d’une discussion précise de cet argument, je serais heureux qu’ils m’instruisent.

La casuistique c’est fantastique (4)

26 dimanche Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures

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casuistique, sexualité

Quand les lieux sacrés deviennent des baisodromes lieux de débauches.

Peut-être vous êtes-vous déjà demandé s’il était permis d’avoir des relations sexuelles dans une église. Et bien, si l’on en croit le bon père Antonin Diana, dans certaines conditions – et en premier lieu à condition que ce soit avec son conjoint légitime – la réponse est oui. Voilà qui conforte la réputation de latitudinarisme des casuistes.

« Si deux époux copulent en un lieu sacré où ils sont enfermés, à condition que de soit longtemps c’est-à-dire quatre ou cinq jours, ce n’est pas une circonstance qu’il faille nécessairement révéler en confession. Bien plus, il est probable qu’il faille dire la même chose, même s’ils ne sont pas enfermés pourvu que cela se fasse en cachette (Vasquez et Pontius) ; mais le contraire est plus probable (Tanner). Le coït dans un oratoire privé, aux portes d’une église (du côté de l’extérieur), dans un monastère ou dans une sacristie, n’est pas une circonstance changeant l’espèce de l’acte (Sanchez et autres). »

Antonin Diana, Practicae resolutiones lectissimorum casuum
§. 16 de l’article DEVOIR CONJUGAL
in Anthologie pataphysique de l’Antiquité à nos jours

Évidemment les actes prohibés en dehors de l’église ne le sont pas moins à l’intérieur, mais le fait qu’ils soient accomplis dans une église n’est une circonstance aggravante que dans certaines conditions.

« Les attouchements impudiques accomplis dans une église, mais sans dangers de pollution, n’entrainent pas, eu égard au lieu saint, une malice sacrilège et spéciale, dont il faille s’ouvrir en confession. Car l’église n’est violée que par le sang et la semence (Sanchez et autres). Mais la pollution et la fornication dans une église, mêmes secrètes, contiennent la malice du sacrilège : bien qu’il n’y ait aucun scandale, la sainteté du lieu est violée (Suarez et autres). Mais Vasquez et Pontius  enseignent le contraire avec probabilité. »

§. 12 de l’article LUXURE

Un point qui me surprend (mais peut-être cette impression serait elle corrigée par les articles que l’Anthologie pataphysique ne cite pas) c’est que ne soient pas ici prises en compte les raisons pour lesquelles les actes susmentionnés sont accomplis dans une église. On s’attendrait à ce que les casuistes distinguent les cas dans lesquels la raison est accidentelle (le hasard a fait que c’est dans ce lieu que les amants ont été saisis d’une envie irrépressible, ou encore c’était le seul espace sans témoins à des lieues à la ronde …) des cas où c’est la recherche d’un surcroît d’excitation sexuelle qui a conduit les amants en ces lieux.

J’ai gardé la meilleur pour la fin : les cas où le confesseur devient un protagoniste et le confessionnal le décor des actes de débauche.

« Un confesseur qui connaît charnellement un pénitent n’est pas tenu d’avouer cette circonstance,  car elle n’aggrave le péché que notablement et sans changer son espèce. En effet le sacrement  de pénitence ne produit pas à proprement parler une parenté spirituelle. C’est le contraire s’il a péché avec un pénitent au cours même d’une confession ou à peu de temps de celle-ci, à cause de la profanation du sacrement. »

§. 22 CIRCONSTANCES QU’IL FAUT EXPOSER EN CONFESSION

moine

Comment les casuistes en sont-ils venus à examiner des situations pareilles ? Se sont-ils contentés de compiler des cas réels qui leur avaient été rapportés ou s’attachaient-ils (du moins certains d’entre eux) à anticiper toutes les situations possibles ? Quelle tournure d’esprit faut-il avoir pour parcourir « à froid » la multitude des combinaisons que la fantaisie sexuelle découvre « à chaud ». Peut-être que toutes ce que les écrivains licencieux ont pu imaginer en la matière avait déjà été anticipé les casuistes (je ne suis sûrement pas le premier à établir ce parallèle).

Add. Pour les amateurs, un article (illustré!) sur la littérature érotique anticléricale.

L’ennui n’a pas d’avenir

25 samedi Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Constantin Cavafis, ennui, monotonie

MONOTONIE

Un jour monotone en suit un autre
monotone, identique. Les mêmes choses
vont se produire, et se reproduiront encore –
pareils sont les instants qui nous trouvent et nous quittent.

Un mois qui s’écoule en amène un autre.
Ce qui vient est facile à imaginer ;
c’est ce pesant ennui d’hier. Au point
que demain n’a déjà plus l’air de demain.

Constantin Cavafis, En attendant les barbares
trad. Dominique Grandmont

 

La casuistique c’est fantastique (3)

24 vendredi Fév 2017

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casuistique

N’est-c’est pas dans la résolution des conflits de devoirs que réside le meilleur de l’art du casuiste ?

« Celui qui fornique est tenu de se retirer avant l’éjaculation même si le complice émet déjà la semence, et même si par la violence de la commotion précédente, il devait y avoir après le retrait sémination hors de l’orifice. Car on est tenu à tout moment d’interrompre une œuvre perverse ; et quoiqu’il s’ensuive un autre inconvénient qui va contre la nature de la génération, néanmoins celui-ci survient par accident  et contre l’intention. » 

Antonin Diana, Practicae resolutiones lectissimorum casuum
§. 16 de l’article LUXURE
in Anthologie pataphysique de l’Antiquité à nos jours

« Une femme peut se rendre à la messe, bien qu’elle sache qu’elle va y être  de la part de quelqu’un l’objet d’une concupiscence lascive. »

§. 2 de l’article SCANDALE

« […] L’épouse est tenue de remplir ce devoir [le devoir conjugal], même si l’homme, commettant un péché véniel, exige pour son plaisir une variation de position.« 

§. 11 de l’article DEVOIR CONJUGAL

Pétrarque contre la Schadenfreude

23 jeudi Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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Pétrarque, Schadenfreude, utilitarisme

« JOIE – Je me réjouis de la mort de mon ennemi.
RAISON – Bientôt un autre fêtera la tienne.
JOIE – Mon ennemi est mort et je m’en félicite.
RAISON – Si seulement vous pouviez vous souvenir de votre condition, vous ne vous réjouiriez jamais de la mort d’un autre homme. A-t-on jamais vu deux hommes, conduits ensemble au supplice, se réjouir chacun de la mort de l’autre, sachant qu’ils sont promis au même genre d’exécution ? Ils pleureraient plutôt sur la mort l’un de l’autre en pensant à la leur. »

Pétrarque, Contre la bonne et la mauvaise fortune
trad. Anne Duprat, Rivage Poche p. 108

*

Malheureusement j’ai bien peur qu’il ne suffise pas de rappeler à celui qui se réjouit du malheur de ses ennemis qu’il connaîtra le même sort. A la question rhétorique de la deuxième réplique de la Raison, on peut rétorquer qu’on a vu pire que deux hommes, conduits ensemble au supplice, se réjouissant chacun de la mort de l’autre : on a en effet déjà vu des hommes courir consciemment à leur propre  destruction pour s’assurer de celle de leurs ennemis. La haine aussi peut être désintéressée ! Rien ne garantit que la concomitance du malheur des ennemis les conduira à pleurer l’un pour l’autre. Au contraire il est courant que les malheurs de nos ennemis (adversaires politiques, supporters d’une équipe sportive rivale etc.) nous tiennent lieu de consolations pour ceux qui nous frappent au même moment.

Cette dernière remarque soulève une question concernant la valeur morale de la Schadenfreude. Après tout, qu’ y a-t-il de mal à se réjouir du malheur de ses ennemis ou du moins trouver dans leurs malheurs une consolation pour les siens ? Dans une perspective utilitariste (c’est-à-dire si on vise le plus grand bonheur pour le plus grand nombre) n’apparaitrait-il pas préférable que les deux hommes conduits au supplice se réjouissent – ou du moins se consolent de leur propre sort – grâce au malheur de l’autre, plutôt que de rajouter du malheur au malheur en pleurant sur le sort de l’autre en plus de pleurer sur leur propre sort? Pourquoi priver d’une possibilité de tirer du bonheur d’un malheur en réprimant notre disposition à la Schadenfreude ? Évidemment, si plutôt qu’au principe utilitariste du plus grand bonheur,  on se fonde sur le principe déontologique « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse », se réjouir du malheur des autres n’apparaît guère moral … mais, tout bien considéré, se réjouir du malheur de l’autre est-ce vraiment lui faire quelque chose? On pourrait soutenir que l’immoralité commence seulement quand on affiche sa joie mauvaise dans le but de renchérir la douleur de son ennemi. Quant à l’appréciation de la Schadenfreude dans la perspective d’une éthique des vertus, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici.

La casuistique c’est fantastique (2)

22 mercredi Fév 2017

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casuistique, moindre mal

Aujourd’hui découvrons des exemples d’applications du principe du moindre mal :

« On peut sans pécher persuader à un autre un moindre mal auquel il ne pensait pas. Par exemple, si on ne  peut dissuader quelqu’un d’un adultère et qu’on lui propose une fornication pour assouvir sa lascivité, qu’on ne pourrait détourner autrement : car, alors on ne persuade pas simplement le mal, mais on cherche à éviter un plus grand mal ; ainsi à celui qui veut voler un pauvre, on peut persuader de voler un riche, bien qu’on fasse acception de personne. »

Antonin Diana, Practicae resolutiones lectissimorum casuum
§. 8 de l’article SCANDALE
in Anthologie pataphysique de l’Antiquité à nos jours

L’imitateur voilà l’ennemi

21 mardi Fév 2017

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Djalâl ad-Dîn Rûmî, imitation, rossignol

« Je suis un oiseau, un rossignol ou un perroquet. Si on me demande : « Chante d’une autre manière », je serai incapable de la faire, parce que tel est mon propre langage, et je ne peux faire autrement, contrairement à celui qui a appris le chant des oiseaux. Il n’est pas un oiseau, mais plutôt leur ennemi et leur chasseur ; il siffle et il chante afin que les oiseaux  le prennent pour l’un des leurs. Si quelqu’un lui ordonne d’émettre un autre chant, il est capable de le faire, parce que ce chant est pour lui emprunté : il a appris à voler les marchandises des gens et à prendre dans chaque maison une étoffe différente. »

Djalâl ad-Dîn Rûmî, Le Livre du dedans
trad. Vitray-Meyerovitch, Actes Sud, Babel, p.  42

*

L’imitateur du chant du rossignol est-il un mal-aimé dans l’histoire de la pensée ? Kant et Hegel lui reprochaient de gâcher le plaisir des auditeurs humains, Rûmî le soupçonne d’être d’abord un ennemi des oiseaux qu’il imite.

La casuistique c’est fantastique

20 lundi Fév 2017

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casuistique, couple

Je ne résiste pas à la tentation de proposer un nouvel aperçu des Practicae resolutiones lectissimorum casuum du père Antonin Diana. Aujourd’hui nous examinerons la douloureux problème du conjoint (ou futur conjoint) mal fichu :

« Quand il y a disproportion entre mari et femme, parce que celle-ci est trop étroite, si ce défaut est naturel à cause d’une étroitesse extraordinaire la femme est tenue de subir une incision, pourvu que ne s’ensuive pas danger de mort ou d’infirmité grave : en effet le défaut vient d’elle. Si le défaut vient de l’homme, parce que par exemple son membre est disproportionné, ou pas assez rigide, l’épouse n’est pas tenue de subir l’incision, même si celle-ci est facile et sans danger : en effet, comme le défaut vient du mari, c’est à lui d’apporter le remède. »

§.43 de l’article LUXURE
Anthologie pataphysique de l’Antiquité à nos jours

« Il est certain que l’homme peut rompre, les fiançailles si la femme perd un œil, l’oreille, ou le nez, ou si elle contracte une maladie contagieuse, ou la lèpre ; de même à cause d’une inguérissable puanteur buccale, ou d’un fort soupçon de maladie française. Il faut en dire autant d’une notable difformité qui arriverait à la femme après les fiançailles : alors l’homme a droit de résilier. mais il va tout autrement si cette difformité, survient chez l’homme : car chez les hommes la beauté n’est pas requise de la même façon ; à moins que l’homme devienne si laid, qu’il provoque l’horreur ou qu’il devienne inapte à sa charge ou à son métier. »

§. 21 de l’article  FIANÇAILLES

Langue étrangère

19 dimanche Fév 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Maciej Niemiec

W obcym języku miłości

[…]
i co nogę wiedzieć o twoim śnie
prócz tego co mi mówiłas w obcym języku miłości
[…]

Maciej Niemiec

*

Dans la langue étrangère de l’amour

[…]
et que pourrais-je savoir de ton rêve
sauf ce que tu m’as dit dans la langue étrangère de l’amour
[…]

trad.Jacques Burko
in 3 poètes polonais, Editions du murmure, 2009

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