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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: décembre 2014

Couteau dans la plaie

31 mercredi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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Certes, WordPress propose une sympathique fonctionnalité intitulée « trouver des amis ». Cependant ne comptez, pas trop sur elle si vous cherchez désespérément des compagnons pour le réveillon : elle vous permettrait au mieux de retrouver des amis que vous avez déjà.

 A défaut vous pourrez reprendre cette ode à la compensation alimentaire du néant relationnel :

Si toi aussi, t’as pas d’amis
Tu n’as qu’à reprendre un Curly
Si toi aussi t’as pas d’copains
T’as qu’à manger des p’tits bouts d’pains
Si tu n’as pas de camarades
Tu n’as qu’à finir la brandade
Et si t’as pas de compagnons
Tu peux bien bouffer le trognon

Bienvenue à nos aimables visiteurs (24)

31 mercredi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Die Moorsoldaten, Hannes Wader

Hannes Wader

[youtube  http://www.youtube.com/watch?v=KtqX9dybBHs%5D

*

Die Moorsoldaten

Wohin auch das_ Auge blicket,
Moor und Heide nur ringsum,
Vogelsang uns_ icht erquicket,
Eichen stehen Kahl und krumm.

Wir sind die Moorsoldaten
Und ziehen mit dem spaten ins Moor

Hier in dieser öden Heide
Ist das Lager aufgebaut.
Wo wir ferne jeder Freude
Hinter Stacheldraht verstaut.

Morgens ziehen die Kolonnen
In das Moor zur Arbeit hin.
Graben bei dem Brand der Sonnen,
Doch zur Heimat steht der Sinn.

Auf und nieder gehn die Posten,
Keiner, keiner kann hindurch.
Flucht wird nur das Leben kosten !
Vierfach ist umzäunt die Burg.

Doch für uns gibt es kein Klagen,
Ewig kann’s nicht Winter sein.
Einmal werden froh wir sagen :
Heimat, du bist wieder mein !

Dann ziehn die Moorsoldaten
Nicht mehr mit dem Spaten ins Moor

Je marche seul

30 mardi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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désespérance, Pétrarque

Tacito vo, che le parole morte
Farian pianger la gente, et i’ desio
Che le lagrime mie si spargan sole.

Pétrarque, Canzoniere, XVIII

*

Sans rien dire, je marche ; car mes paroles de mort feraient pleurer tout le monde, et je désire que mes larmes coulent solitaires.

trad. F. de Gramont

Taciturne passant dont les paroles tues
Apitoiraient les gens, je n’ai pas d’autre envie
Que solitairement me livrer à mes larmes.

trad. André Ughetto

L’idole et la distance (5)

29 lundi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Food for thought

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Abel Bonnard, amour, idéalisation, Jean-Luc Coudray, rateau

Tu viens de te faire larguer? Quelle chance tu as!

*

« Le grand charme d’un amour malheureux, c’est qu’il nous appartient tout à fait. C’est une création de notre cœur, et celle même qui en a été le prétexte perd, en refusant d’entrer dans notre destin, le pouvoir de gâter cette femme rêvée par nous à sa ressemblance et qui peut très bien finir par ne plus lui ressembler du tout. Ainsi un amour malheureux, ayant d’abord été quelque chose d’incomplet, peut devenir quelque chose d’infini. »

Abel Bonnard, L’amour et l’amitié  (trouvé ici)

*

« Ma chère amie,

Tu as pris seule une décision qui nous concernait tous les deux. Je t’écris pour t’informer que je n’ai pas pris la même résolution que toi.
Je continue, jour après jour, à vivre avec toi, à chérir tes cheveux, à m’illuminer de l’abondance de tes yeux.
Je m’aperçois, au fil du temps, que je n’ai pas besoin de toi pour profiter de toi.
Les moments que nous avons vécus ensemble m’ont donné un capital d’informations suffisant pour gérer notre relation jusqu’à la fin de mes jours.
Tu n’es plus là, simplement pour troubler l’harmonieuse façon avec laquelle je profite de toi.
Tes propos venimeux n’encombrent plus l’amour que je te voue. Ta présence physique grossière ne pèse plus sur les sentiments de notre couple.
En me quittant tu as débarrassé notre histoire de ta mauvaise humeur, de tes plaintes mesquines, de tes reproches paranoïaques, de ton narcissisme constitutionnel.
Tu as enlevé de notre histoire ton histoire.
Et tu sais que je jouis de toi, maintenant, dans la fumée idéale de l’absence, tandis que toi, mariée à toi- même pour le pire, te trouve aujourd’hui sans issue.
Et quand tu rêves d’être heureuse, seule dans ton petit appartement sophistiqué, c’est mon bonheur que tu vois, car tu sais que je suis avec toi désormais pour la vie.
Et si tu te dresses, haineuse, dans ton refus, c’est bien parce qu’il ne te reste que la pire partie de nous-mêmes, celle dont tu m’as soulagé.

Bonne chance. »

Jean-Luc Coudray, Lettres d’engueulade, L’arbre vengeur, 2011, p. 1717 – 172

Bienvenue à nos aimables visiteurs (23)

29 lundi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Varsovienne, Warszawianka

*

Warszawianka (1905)

Śmiało podnieśmy sztandar nasz w górę,
Choć burza wrogich żywiołów wyje,
Choć nas dziś gnębią siły ponure,
Chociaż niepewne jutro niczyje.
O, bo to sztandar całej ludzkości,
To hasło święte, pieśń zmartwychwstania,
To tryumf pracy, sprawiedliwości,
To zorza wszystkich ludów zbratania!

Naprzód Warszawo!
Na walkę krwawą,(bis)
Świętą a prawą!
Marsz, marsz, Warszawo!

Dziś, gdy roboczy lud ginie z głodu,
Zbrodnią w rozkoszy tonąć jak w błocie,
I hańba temu, kto z nas za młodu,
Lęka się stanąć choć na szafocie!
O, nie bez śladu każdy z tych skona,
Co życie sprawie oddają w darze,
Bo nasz zwycięski śpiew ich imiona
Milionom ludzi ku czci przekaże!

Naprzód Warszawo!
Na walkę krwawą,(bis)
Świętą a prawą!
Marsz, marsz, Warszawo!

Hurra! Zerwijmy z carów korony,
Gdy ludy dotąd chodzą w cierniowej,
I w krwi zatopmy nadgniłe trony,
Spurpurowiałe we krwi ludowej!
Ha! Zemsta straszna dzisiejszym katom,
Co wysysają życie z milionów.
Ha! Zemsta carom i plutokratom,
A przyjdzie żniwo przyszłości plonów!

Classé X

28 dimanche Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Fantaisie

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Georges Perec, Oulipo

tel
aux rois nés l’onix à rutilants roux
et la nixe sournoise
rat luxuriant
sol exalté

Or
six nuls réaux ont-ils en tour axial
rosi un texte à lux noirs?

*

TELAUXROISN
ESLONIXARUT
ILANTSROUXE
TLANIXESOUR
NOISERATLUX
URIANTSOLEX
ALTEORSIXNU
LSREAUXONTI
LSENTOURAXI
ALROSIUNTEX
TEALUXNOIRS

Georges Perec, Alphabets

Éthique de la discussion

27 samedi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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dialogue, Hugo Pratt, stupidité, vérité

Cush :« Pourquoi parles-tu avec ce chien infidèle, … Toi qui, comme moi, marches sur les chemins de la vérité.

« El oxford » : « oui, je marche comme toi sur les chemins de la vérité, Cush … mais sur ces chemins, on trouve aussi tant d’hommes stupides. Et si tu continues, tu deviendras l’un d’eux. »

Hugo Pratt, Les Ethiopiques

Le merveilleux et l’histoire

26 vendredi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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Antoine Augustin Cournot

« Car, plus le merveilleux des origines de la tradition religieuse est reculé dans le passé, moins il agit fortement sur l’imagination, et plus il trouve la raison pratique docile à s’y soumettre, comme à la condition nécessaire d’une règle que les sciences et la philosophie ne peuvent donner, et qui est indispensable pour réprimer les écarts de l’enthousiasme et le soutenir dans ses défaillances. Tandis que les âmes enthousiastes par nature sont toujours portées à rechercher un merveilleux nouveau, celles en bien plus grand nombre dont la nature est tempérée s’accommodent bien mieux d’un merveilleux éloigné et comme partiellement éteint ou à demi voilé par l’interposition des siècles.
Il y a plus : ce merveilleux nouveau que certaines âmes enthousiastes rechercheraient et que la raison du plus grand nombre repousse, elle le repousse avec d’autant plus d’avantage que la religion a duré plus longtemps, et que le relâchement de la ferveur primitive a donné à la raison plus d’indépendance. Il semble même qu’on puisse affirmer qu’il doive venir une époque de civilisation où la création d’une religion nouvelle est chose impossible, et où l’enthousiasme, l’illuminisme, le fanatisme vrai ou feint ne peuvent aboutir qu’à des contrefaçons maladroites, à la production de sectes obscures et sans vitalité. Cependant les besoins permanents qui tiennent à la nature de l’homme n’auront pas changé ; l’absence de la foi religieuse laissera toujours le même vide dans les âmes : il faudra donc bien alors que toutes les âmes qui éprouvent ce besoin et qui souffrent de ce vide se rattachent au fond des croyances que les siècles leur ont transmis et qui s’imposent à elles avec l’autorité que leur donne la tradition séculaire. C’est ainsi qu’une religion parvenue à la vieillesse se soutient par sa vieillesse même et se soustrait aux lois naturelles de la vie, trouvant dans sa durée passée la raison de sa durée future, sans qu’on aperçoive de fin nécessaire à cette influence du passé sur le présent et sur l’avenir. »

Antoine Augustin COURNOT,Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire

Happy Birthday

25 jeudi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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joyeux anniversaire Jésus

Entre le bœuf et l’âne gris

24 mercredi Déc 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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Alain, Noël

nativite-giotto

A ceux à qui les crèches donnent de l’urticaire, voire des ulcères, je recommande, pour soulager leur irritation, de lire ce texte dont l’auteur n’était pas spécialement un calotin.

*

« La nuit de Noël nous invite à surmonter quelque chose ; car sans aucun doute cette fête n’est pas une fête de résignation; toutes ces lumières dans l’arbre vert sont un défi à la nuit qui règne sur la terre ; et l’enfant en son berceau représente notre espoir tout neuf. Le destin est vaincu ; et le destin est comme une nuit sur nos pensées ; car il ne se peut point que l’on pense sous l’idée que tout est réglé, et même nos pensées ; il vaut mieux alors ne penser à rien et jouer aux cartes.

L’ordre politique ancien effaçait le temps ; l’enfant imitait les gestes du père ; prêtre ou potier, il était d’avance ce qu’il serait, il le savait et il ne savait rien d’autre ; l’hérédité fut sa loi politique avant d’entrée dans nos pensées. […]

la grande nuit de Noël nous invite au contraire à adorer l’enfance ; l’enfance en elle et l’enfance en nous. Niant toute souillure, et toute empreinte, et tout destin en ce corps neuf ; ce qui est le faire dieu par dessus les dieux. Que cela ne soit pas facile à croire, je le veux ; si l’enfant croit seulement le contraire, il donnera des preuves du contraire, il se marquera d’hérédité comme d’un tatouage. C’est pourquoi il faut résolument essayer l’autre idée,  ce qui est l’adorer. […] La nouvelle foi commande de vouloir et donc d’espérer car l’un ne va pas sans l’autre. Ces siècles de vieillesse ont justement vieilli sans jamais renoncer  à s’accuser eux-mêmes dans le mythe de Noël. Le beau parle mieux que le vrai ; et le trésor des Mages se dépense à condamner les Mages ; ce qui marque la fin du monde antique. L’enfant n’a rien ; l’enfant suffit. Puisque le beau signifie quelque chose, tel est le sens de cette belle image, les rois Mages chargés de signes adorant l’enfant nu. »

Alain, Propos, 20 décembre 1922

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