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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: avril 2016

Chansons enfantines et philosophie morale

30 samedi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Paroles et musiques

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Helvétius, utilitarisme, William Godwin

Aujourd’hui, initions nos enfants à l’utilitarisme avec Il était un petit navire.

« Cette utilité est le principe de toutes les vertus humaines et le fondement de toutes les législations. Elle doit inspirer le Législateur, forcer les peuples à se soumettre à ses lois ; c’est enfin à ce principe qu’il faut sacrifier tous ses sentiments, jusqu’au sentiment  même de l’humanité. L’humanité publique est parfois impitoyable envers les particuliers. Lorsqu’un vaisseau est surpris par un long calme et que la famine a, d’une voix impérieuse, commandé de tirer au sort la victime infortunée  qui doit servir de pâture à ses compagnons, on l’égorge sans remord : ce vaisseau est l’emblème de chaque nation ; tout devient légitime et même vertueux pour le salut public. »

Helvétius, De l’esprit, Discours II, chap. VI
cité par C. Audard dans L’anthologie historique et critique de l’utilitarisme I, p. 149

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Le pédagogue habile saura, bien entendu, conduire l’enfant à s’interroger sur la pertinence du tirage au sort pour désigner qui sera mangé, et peut être à retrouver par lui même la position défendue par William Godwin à propos de l’exemple de Fénelon et son valet :

In a loose and general view I and my neighbour are both of us men; and of consequence entitled to equal attention. But, in reality, it is probable that one of us is a being of more worth and importance than the other. A man is of more worth than a beast; because, being possessed of higher faculties, he is capable of a more refined and genuine happiness. In the same manner the illustrious archbishop of Cambray was of more worth than his valet, and there are few of us that would hesitate to pronounce, if his palace were in flames, and the life of only one of them could be preserved, which of the two ought to be preferred.

But there is another ground of preference, beside the private consideration of one of them being further removed from the state of a mere animal. We are not connected with one or two percipient beings, but with a society, a nation, and in some sense with the whole family of mankind. Of consequence that life ought to be preferred which will be most conducive to the general good. In saving the life of Fenelon, suppose at the moment he conceived the project of his immortal Telemachus, should have been promoting the benefit of thousands, who have been cured by the perusal of that work of some error, vice and consequent unhappiness. Nay, my benefit would extend further than this; for every individual, thus cured, has become a better member of society, and has contributed in his turn to the happiness, information, and improvement of others.

Suppose I had been myself the valet; I ought to have chosen to die, rather than Fenelon should have died. The life of Fenelon was really preferable to that of the valet. But understanding is the faculty that perceives the truth of this and similar propositions; and justice is the principle that regulates my conduct accordingly. It would have been just in the valet to have preferred the archbishop to himself. To have done otherwise would have been a breach of justice.

Suppose the valet had been my brother, my father, or my benefactor. This would not alter the truth of the proposition. The life of Fenelon would still be more valuable than that of the valet; and justice, pure, unadulterated justice, would still have preferred that which was most valuable. Justice would have taught me to save the life of Fenelon at the expense of the other. What magic is there in the pronoun “my,” that should justify us in overturning the decisions of impartial truth? My brother or my father may be a fool or a profligate, malicious, lying or dishonest. If they be, of what consequence is it that they are mine?”

William Godwin, Enquiry Concerning Political Justice, Livre II, Chap.II: “Of Justice”

Le recours au tirage au sort peut, évidemment, se justifier par l’impossibilité d’identifier le membre de l’équipage le moins susceptible de contribuer au plus grand bonheur du plus grand nombre,  mais on pourrait aussi faire valoir que c’est le mode de désignation du sacrifié qui serait choisi dans les conditions du voile d’ignorance de Rawls.

Confirmation

30 samedi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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biais de confirmation

Le biais de confirmation existe, j’en découvre chaque jour de nouveaux exemples.

Berceuse du mardi

26 mardi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Berceuse du mardi, Paroles et musiques

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berceuse

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Bienvenue aux visiteurs (36)

25 lundi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Ousmane Touré

Passage temporaire du blog en mode gagatisant

12 mardi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Berceuse du mardi, Paroles et musiques

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berceuse

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Mil Harddach wyt na’r rhosyn gwyn,
Na’r rhosyn coch ar ael y bryn
Na’r alarch balch yn nofio’r llyn,
Fy maban bach.
You are a thousand times more beautiful than the white rose,
Than the red rose on the brow of the hill,
Or the proud swan swimming the lake,
My little baby.
Mwy swynol yw dy chwerthin mwyn
Na chân y fronfraith yn y llwyn,
Neu murmur môr o ben y twyn,
Fy maban bach.
More charming is your gentle laughter
Than the song of the thrush in the grove,
Or the sea’s murmur from the hill top,
My little baby.
Mwy annwyl wyt na’r oenig gwyn
Na’r blodau tlws ar ochrau’r bryn,
Na dawnsio heulwen ar y llyn,
Fy maban bach.
You are more dear than the little white lamb,
Or the pretty flowers on the side of the hill,
Or the dancing of sunlight on the lake,
My little baby.
Mil gwell gen i nag aur y byd,
Yw gweld dy wenau yn dy grud,
Fy ffortiwn wyt, a gwyn fy myd,
Fy maban bach.
A thousand times better to me than the world’s gold
Is to see you smiling in your cradle,
You are my fortune and the joy of my life,
My little baby.

On trouve une multitude de versions de cette berceuse traditionnelle galloise. C’est par cette interprétation du goupe folk Plethyn que j’ai découvert cette chanson au détour d’une compilation de musique traditionnelle galloise.

Le sérialisme est-il un post-modernisme ?

11 lundi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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blind-test, canular, Jérome Ducros

Grâce au fil Twitter du peu bavard Gardy Stanes, je découvre un intéressant équivalent dans le domaine musical des canulars philosophiques dont on a eu récemment un exemple. A la question « les éditeurs de revue post-modernes sont ils capables de détecter le bullshit volontaire ? » on pourrait faire correspondre la question « les spécialistes de musique atonale sont-ils capables de reconnaître les fausses notes? ».

Je découvre par la même occasion que cette conférence, prononcée au Collège de France par le compositeur Jérome Ducros, a donné lieu au cours de l’année 2013 à une polémique particulièrement virulente (à côté de la quelle j’étais complètement passé) dont rend assez précisément compte l’article de Wikipedia consacré à l’auteur.

Coming out

05 mardi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in confession

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François Laruelle, notre jeunesse

Dans l’article où ils expliquent leur canular des Badiou studies, Anouk Barberousse et Philippe Huneman précisent qu’ils se sont amusés à jouer Laruelle contre Badiou, ce qu’ils présentent de la manière suivante :

« pour ce qui nous concerne en tout cas, la « philosophie » de Laruelle nous semble encore plus insensée que celle de Badiou : aucun de nous ne peut donner sens aux affirmations selon lesquelles l’Un est oublié de la philosophie, qu’il n’est ni divisible ni indivisible, qu’il est aussi bien Un que Autre, qu’il est forclos dans ou par la pensée – soit les thèses séminales de la « non-philosophie » – et encore moins d’entrevoir les raisons de ces thèses. »

Ce choix  m’interpelle – comme on disait jadis – car il se trouve que j’ai suivi les cours de François Laruelle, et qu’il a même été mon directeur de mémoire. Cette douloureuse confession faite, je peux préciser que non seulement je partage aujourd’hui le jugement  de Barberousse et Huneman  mais, qu’à l’époque déjà, la non-philosophie ne faisait pour moi aucun sens. J’ai eu, à ma petite échelle d’étudiant passant ses partiels, l’occasion de faire cette expérience de la production consciente de non-sens dont parlent Barberousse et Huneman. Je ne peux que me féliciter de la souplesse dont faisait preuve le Laruelle correcteur de copies (de manière générale il semblait accorder assez peu d’importance aux formes académiques) : ainsi il n’était pas nécessaire de comprendre sa pensée pour décrocher la moyenne. Mon effort pour comprendre n’a peut être pas été suffisant puisque je n’ai lu que les Principes de non-philosophie. Je me souviens avoir été très déçu par cette lecture :  le titre m’avait fait espérer une présentation axiomatique qui m’aurait aidé – dans la perspective du partiel – à faire fonctionner le système à défaut de trouver un sens aux énoncés et de saisir la portée du propos. La fascination que Laruelle semblait exercer sur certains de mes condisciples me laissait perplexe ; je suppose qu’elle tenait au fait, qu’à la différence des autres professeurs il ne faisait pas des cours d’histoire de la philosophie, mais enseignait sa propre pensée. J’ai plus de mal à comprendre l’intérêt qu’il a pu susciter auprès de gens qui n’ont pas été ses étudiants. J’ai été très surpris de découvrir qu’il était récemment traduit et commenté outre-atlantique.

Aventure intérieure

03 dimanche Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Emily Dickinson, identité

Adventure most unto itself
The soul condemned to be
Attended by a single  Hound
It’s own identity –

Emily Dickinson

Badiou martyrisé

02 samedi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Il suffirait de quelques liens

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Alain Badiou, bullshit

Pour les lecteurs intéressés par le sujet qui n’en auraient pas encore entendu parler, je signale cet article du Carnet Zilsel consacré à un canular qui a visé la revue Badiou studies. Le procédé est le même que celui qu’avait employé Sokal avec la revue Social text, ou plus récemment Manuel Quinon et Arnaud Saint-Martin avec Sociétés, la revue des maffésoliens. Anouk Barberousse et Philippe Huneman ont écrit un article parodique et dénué de sens : Ontology, Neutrality and the Strive for (non)Being-Queer qu’ils ont réussi à faire publier par la revue Badiou studies (qui compte le Maitre lui-même dans son comité éditorial).

Même si le procédé n’est pas nouveau, et même si l’on n’accorde déjà très peu – voire aucun – crédit philosophique à Badiou, l’article qui rend compte du canular mérite vraiment le détour notamment pour l’analyse qu’il propose du dispositif de légitimation de badiousiste, mais aussi pour sa description de l’expérience de production de non-sens.

Peut-on avoir une relation extraconjugale avec son conjoint ?

01 vendredi Avr 2016

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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extraconjugalité, marivaudage

C’est l’intéressante question que soulève Elisabeth Jacquet au détour de sa plaisante fiction Mon mari et moi (53’15 ») diffusée il y a un mois sur France Culture.

L’auteure suggère que le seul moyen de donner sens à l’idée de relation extraconjugale avec son conjoint, c’est d’envisager un trio : les conjoints s’entendant pour faire participer un (ou des ) tiers à leurs ébats. On pourrait chipoter sur ce cas : si l’établissement de cette relation résulte d’une volonté conjointe, peut-on vraiment la qualifier d’extraconjugale ?

On pourrait envisager une autre manière de comprendre l’expression « relation extraconjugale avec son conjoint ». Il s’agirait, à la différence de la présentation donnée par Elisabeth Jacquet, de considérer que le caractère extraconjugal d’une relation tient à l’intention de celui qui noue cette relation plutôt qu’à la réalité de la personne avec qui on est en relation. Cette interprétation pourrait s’autoriser de l’équivalence ordinairement admise entre « entretenir une relation extraconjugale  » et « tromper son conjoint ». On peut considérer que le mensonge est affaire d’intention ;  ainsi, c’est mentir que de dire quelque chose qu’on pense faux avec l’intention de le faire croire vrai, quand bien même on dirait, sans le savoir quelque chose de vrai. On pourrait dire, de la même manière, qu’entretient une relation extraconjugale avec son conjoint celui (celle) qui flirterait (ou coucherait) avec une personne qui se trouve être son conjoint, mais sans savoir que c’est son conjoint, c’est à dire en croyant et désirant avoir une relation avec un tiers. Un scénario de ce genre est au cœur de l’intrigue de l’opéra de Mozart Cosi fan tutte, où deux officiers napolitains entreprennent, sous un déguisement,  de séduire leurs propres fiancées pour mettre à l’épreuve leur fidélité.  On peut même envisager que deux conjoints cherchant chacun de leur côté une aventure extraconjugale sur un site de rencontre s’y retrouvent appariés : chacun aurait alors une relation extraconjugale avec l’autre (alors que dans Cosi fan tutte il y a asymétrie de l’extraconjugalité).

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