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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: février 2015

Casser les codes

28 samedi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Fantaisie, Tentatives de dialogues

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politesse

– Salut, comment ça va?

– Tu préfères la vérité ou une réponse passe-partout sans danger pour ton confort moral ?

– Vas-y, fais le malin!

– Je fais pas le malin, je m’informe sur tes attentes, pour adapter ma réponse.

– Ben, voyons ! T’as pas le monopole du mec torturé, trop sensible aux hypocrisies de la méchante société … plein de gens pourraient te sortir ce genre de réponse, moi le premier …

– Est-ce que je t’aurais reproché de le faire? c’est quoi le problème ? qu’on te signale tes hypocrisies?

– Ah, OK pour l’arrachage de masques, mais ça ne dispense pas d’une politesse supérieure …

– Une politesse supérieure ?

– Oui, une forme de politesse dans la manière de dévoiler les hypocrisies de la politesse courante

– Dans ce cas, il faut faire quoi, monsieur le gardien de l’étiquette supérieure ?

– Ben déjà, ne pas chercher à se donner le beau rôle. On commence l’arrachage de masques par le sien, pas par celui des autres …

– C’est-à dire ?

– Hé bien qu’au lieu de tacler facilement celui qui te demande simplement comment ça va, tu réserves la transgression des usages au moment de ton propre « comment ça va? », par exemple en l’agrémentant d’un : « je te préviens que je n’ai pas plus de 30 secondes à consacrer à tes jérémiades ».

– En fait, t’aimes pas qu’on te fasse la leçon, mais ça te dérange pas de la faire aux autres … elle est où ta politesse supérieure là?

– Et sinon, comment ça va?

Bienvenue à nos aimables visiteurs (28)

28 samedi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Sex pistols

Laideur et lucidité existentielle

27 vendredi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Food for thought

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beauté et laideur, existentialisme, lucidité, Simone Weil

Auste Toulmouche, Vanity

Auguste Toulmouche, Vanity

« Élévation et abaissement. Une femme qui se regarde dans un miroir et se pare ne sent pas la honte de réduire soi, cet être infini qui regarde toutes choses, à un petit espace. De même toutes les fois qu’on élève le moi (le moi social, psychologique, etc.) si haut qu’on l’élève, on se dégrade infiniment en se réduisant à n’être que cela. Quand le moi est abaissé (à moins que l’énergie ne tende à l’élever en désir), on sait qu’on n’y est pas cela.
Une très belle femme qui regarde son image au miroir peut très bien croire qu’elle est cela. Une femme laide sait qu’elle n’est pas cela. »

Simone Weil, La pesanteur et la grâce, chap. 9

Pessimisme de l’impuissance

26 jeudi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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pessimisme, Simone Weil

« Tendance à répandre la souffrance hors de soi. Si, par excès de faiblesse, on ne peut ni provoquer la pitié ni faire du mal à autrui, on fait du mal à la représentation de l’univers en soi. »

Simone Weil, La pesanteur et la grâce , chap. 2

Philosophie de l’imperfection (suite)

25 mercredi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Joseph Joubert, perfection et imperfection, style

« Ce qui est inachevé, si exact par l’expression et, en un mot, si parfait a une espèce de forme tellement déterminée et solide que l’imagination du lecteur, qui n’a rien à y faire et à y influer, ne s’y ouvre point comme la mémoire pour se l’approprier et le retenir. On laisse ce mémoire devant soi, pour l’admirer, mais hors de soi. On est frappé et non pénétré. Il n’y a rien là de fluide ou de moelleux, à moins que la pensée n’ait par elle même une telle éthéréité qu’elle en dématérialise la parole.

Ajoutez : ce qui est parfait, si achevé se retient et se fait peu relire. (Comment réunir ces deux mérites?) »

Joseph Joubert, 17 avril 1799, Carnets I, p. 291

Bienvenue à nos aimables visiteurs (27)

25 mercredi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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shanty, zeemanslied

L’autre pays des chants de marins

*

Al Die Willen Te Kaap’ren Varen

Al die willen te kaap’ren varen, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

Al die ranzige tweebak lusten, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

Al die deftige pijpkes smoren, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

Al die de dood en de duivel niet duchten, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

Al die willen de walvis kelen, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

Al die willen te kaap’ren varen, moeten mannen met baarden zijn
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden, die hebben baarden
Jan, Pier, Tjoris en Corneel, die hebben baarden zij varen mee

*

He Kapitein, we nemen nog een borrel

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Afscheid hedb ik al genomen
Afscheid hedb ik al genomen
Ze lieten er geen traan.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Dan moeten wij de kou trotseren
Dan moeten wij de kou trotseren
Met regen en harde wind.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Laten wij de avond vieren
Laten wij de avond vieren
Met bier en brandewijn.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Morgen moeten wij weer aan boord
Morgen moeten wij weer aan boord
Varen om de noord.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Kom laten wij gaan drinken
Kom laten wij gaan drinken
Voor behouden vaart.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Als wij weer zijn aangekomen
Als wij weer zijn aangekomen
Van deze reis.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

Dan kan ik haar weer betalen
Dan kan ik haar weer betalen
Ze vraagt een fikse prijs.

He kapitein we nemen nog een borrel
He kapitein we nemen nog een borrel
Voor we varen gaan.

La disparition

24 mardi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures, Mysticismes

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disparition, mysticisme, Simone Weil

« Je dois me retirer pour que Dieu puisse entrer en contact avec les êtres que le hasard met sur ma route et qu’il m’aime. Ma présence est indiscrète comme si je me trouvais entre deux amants ou deux amis. Je suis non pas la jeune fille qui attend un fiancé, mais le tiers importun qui est avec deux fiancés et doit s’en aller afin qu’ils soient vraiment ensemble.

Si seulement je savais disparaître, il y aurait union d’amour parfait entre Dieu et la terre où je marche, la mer que j’entends…

Qu’importe ce qu’il y a en moi d’énergie, de dons, etc ? J’en ai toujours assez pour disparaître.

« Et la mort à mes yeux ravissant la clarté
Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté… »

Que je disparaisse afin que ces choses que je vois deviennent, du fait qu’elles ne seront plus choses que je vois, parfaitement belles.
Je ne désire nullement que ce monde créé ne me soit plus sensible, mais que ce ne soit plus à moi qu’il soit sensible. À moi, il ne peut dire son secret qui est trop haut. Que je parte, et le créateur et la créature échangeront leurs secrets.
Voir un paysage tel qu’il est quand je n’y suis pas…
Quand je suis quelque part, je souille le silence du ciel et de la terre par ma respiration et le battement de mon cœur. »

Simone Weil, La pesanteur et la grâce

Bienvenue à nos aimables visiteurs (26)

24 mardi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Bienvenue aux visiteurs, Paroles et musiques

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Gaspar Sanz

Gaspar Sanz

*

*

J’ai choisi la solution de facilité en allant rechercher des pièces des Instrucción de música sobre la guitarra española, qui ont été reprises par Rodrigo dans sa Fantasía para un gentilhombre.

L’écriture et le système

23 lundi Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Lichtenberg, penser et écrire

Pour compléter les considérations d’hier.

« Écrire est un moyen excellent pour réveiller le système qui dort en tout homme, et quiconque a jamais écrit a bien vu que l’écriture éveille toujours ce dont nous n’avions pas une claire conscience, bien que ce fut en notre sein. »

Lichtenberg, Le miroir de l’âme [J 19] p. 392

Le jaillissement et le flux

22 dimanche Fév 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Perplexités et ratiocinations

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Joseph Joubert, penser et écrire, style

« Le style continu (ou la succession didactique et non interrompue des phrases et des expressions) n’est naturel qu’à l’homme qui tient la plume et qui écrit pour les autres. Tout est jet, tout est coupure dans l’âme. Elle s’entend à demi-mot. »

Joseph Joubert, 14 août 1804, Carnets I, p. 647

*

N’ayant aucune objection à adresser à cette description, je me contenterai d’évoquer une question qu’elle me suggère : qu’est ce que la pensée a à gagner et, éventuellement, à perdre dans ce détour par l’écriture et par la prise en compte des conditions d’intelligibilité pour autrui ?

Ce que l’on a à gagner est, me semble-t-il, assez bien connu : pour se faire comprendre d’autrui on ne peut plus se contenter de se comprendre soi-même à demi-mot et c’est l’occasion de s’assurer qu’on se comprend vraiment. Les exigences du « style continu » sont l’occasion de repérer les failles  logiques qui peuvent se cacher dans les discontinuités des « jets » de la pensée.

Y a-t-il inversement quelque chose à perdre à ce passage au style continu? On pourrait peut être soutenir qu’en comblant ainsi les lacunes entre les jets discontinus on finit par tarir  les sources obscures du jaillissement de la pensée. C’est peut-être à un tel phénomène que fait référence cet autre texte de Joubert sur lequel j’avais laborieusement ratiociné l’année dernière. Mais on pourrait répondre à cela que le comblement des lacunes est lui même l’occasion de nouveaux jaillissements.

Il est tentant de soutenir que le style aphoristique pratiqué par Joubert restitue dans l’écriture la discontinuité spontanée de la pensée, laissant ainsi au lecteur le soin de combler les lacunes (et lui offrant l’occasion de sa propre expérience de jaillissement). Il me semble cependant que la discontinuité des aphorismes n’est pas le reflet immédiat de la discontinuité de la pensée. Lorsque l’aphorisme a été travaillé et n’est pas  de l’ordre du premier jet on a affaire à une discontinuité seconde qui succède à une rumination continue restée inexprimée. C’est du moins ce que suggère Nietzsche au §. 127 des Opinions et sentences mêlées d‘Humain trop humain :

 « Ce qui s’énonce brièvement peut être le fruit et la moisson de beaucoup de pensées longuement méditées ; mais le lecteur qui est novice sur ce terrain et n’y a pas encore du tout réfléchi, voit dans toute expression concise quelque chose d’embryonnaire. »

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