Étiquettes
Je fus Ton partenaire quand Tu étais nouvelle Lune.
Maintenant que tu es pleine Lune, ne me refuse pas Ton regard !
Hâfez de Chiraz, Ghazal 242, beyt 3, Le Divân.
trad. C-H de Fouchécourt
28 vendredi Mai 2021
Posted Divers vers
inÉtiquettes
Je fus Ton partenaire quand Tu étais nouvelle Lune.
Maintenant que tu es pleine Lune, ne me refuse pas Ton regard !
Hâfez de Chiraz, Ghazal 242, beyt 3, Le Divân.
trad. C-H de Fouchécourt
18 lundi Fév 2019
Posted Divers vers
inÉtiquettes
Februarmond
Ich seh den Mond des Februar sich lagern
Auf reinen Himmel, türkisblauen.
In wintergelben Gräsern, magern,
Gehn Schafe, ruhen, kauen.
Dem schönsten folgt der Widder, hingerissen
Die Wolle glänzt, gebadete Koralle.
Ich weiß das Wort, den Mond zu hissen,
Ich bin im Paradiese vor dem Falle.
23 vendredi Juin 2017
Posted Divers vers
inÉtiquettes
Rien ne t’a promis à moi : ni la vie, ni Dieu,
Ni un mien pressentiment secret.
Pourquoi, la nuit, devant le sombre seuil,
Hésites-tu ? le bonheur fait-il mal ?
Je ne vais pas sortir, te crier : « Sois l’unique,
Reste avec moi jusqu’à l’heure de la mort ! »
Je ne fais que parler, de ma voix de cygne,
Avec la lune injuste.
Anna Akhmatova, Anno Domini,
in Requiem – Poème sans héros et autres poèmes
trad. Jean Louis Backès
03 jeudi Mar 2016
Posted Aphorisme du jour
in04 mercredi Nov 2015
Posted Aphorisme du jour
inÉtiquettes
Peu de temps après avoir cité la semaine dernière cet extrait des Heures oisives du moine Kenkô, je suis tombé sur ce texte du premier Livre d’Humain trop humain que je suis tenté de rapprocher du précédent.
§ 586. La petite aiguille de la vie
« La vie se compose de rares instants isolés, suprêmement chargés de sens, et d’intervalle infiniment nombreux dans lesquels nous frôlent tout juste les ombres de ces instants. L’amour et le printemps, une belle mélodie, une montagne, la lune, la mer – toutes choses ne parlent pleinement au cœur qu’une fois, à supposer qu’elles trouvent jamais à s’exprimer pleinement. Car beaucoup de gens ne connaissent absolument aucun de ces moments et sont eux-mêmes des intervalles, des silences dans la symphonie de la vie. »
Au mépris aristocratique exprimé par Nietzsche à l’égard de ceux qu’il présume incapables de telles expériences, on pourra préférer la commisération du bon moine Kenkô.
26 lundi Oct 2015
Posted Lectures
inÉtiquettes
émotion, esthétique, japonaiseries, lune, nature, Urabe Kenkô
« En toutes circonstances, contempler la lune est une consolation. A quelqu’un qui disait : « Rien n’a pas de charmes que la lune », un autre de répliquer : « C’est la rosée qui est plus émouvante » – et ce fut une belle dispute. Est-il rien, à son heure, qui n’éveille l’émotion? La lune, la fleur, il va sans dire, mais le vent surtout excelle à toucher le cœur humain. Le spectacle d’un flot limpide se brisant aux rochers est délicieux en toute saison. »
Urabe Kenkô, Les heures oisives XXI
28 lundi Sep 2015
Posted Divers vers
inÉtiquettes
19 jeudi Mar 2015
Posted Aphorisme du jour
inÉtiquettes
« Quand il philosophait, il jetait habituellement un agréable clair de lune sur toutes choses ce qui, à tout prendre, était plaisant, mais ne montrait rien distinctement. »
Lichtenberg, Le miroir de l’âme [L.320] p. 543
*
Je m’étais déjà intéressé à une application de la métaphore lunaire à l’activité intellectuelle chez Joubert. Cette fois encore il me semble que l’image fait sens en vertu d’un contraste implicite avec la métaphore solaire ; c’est à la qualité spécifique de la lumière lunaire que font appel nos auteurs. Mais, tandis que chez Joubert l’accent était mis sur la vertu de l’astre éclairant, ici c’est plutôt la visibilité des objets éclairés qui intéresse Lichtenberg.
06 vendredi Mar 2015
Posted Lectures
inÉtiquettes
amour, lune, nostalgie, perfection et imperfection, plénitude, Urabe Kenkô
« N’admire-t-on les fleurs qu’épanouies et la lune qu’immaculée? Devant la pluie tombante se languir de la lune, ignorer, stores clos, le passage du printemps, cela même suscite une tendre émotion. En un jeune rameau sur le point de fleurir, en un jardin jonché de pétales flétris, que de spectacles admirables! Si un poème a comme légende : « Pour être allé voir les floraisons, mais elles étaient déjà effeuillées et passées » ou: « Pour avoir été empêché de visiter les floraisons », est-ce moins bien que s’il est dédié au « Spectacle des floraisons » ? Ressentir le regret de l’effeuillement des fleurs et du déclin de la lune est une pente fort naturelle, mais il faut être un homme bien obtus pour dire : « Cette branche, cette autre sont effeuillées; plus rien à voir maintenant. »
En toutes choses c’est dans le début et la fin qu’est le charme. Entre homme et femme, l’amour même, est-ce de se voir tout à loisir? Les regrets de rencontres manquées, le chagrin des vaines liaisons, la mélancolie des longues nuits de solitude, la nostalgie des cieux lointains, le souvenir des jours d’autrefois en une demeure délabrée, c’est cela, pourrait-on dire, savoir goûter le sentiment de l’amour. »
Urabe Kenkô, Les heures oisives, CXXXVII
05 jeudi Mar 2015
Posted Fantaisie
inÉtiquettes