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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives Mensuelles: juin 2017

Le dualisme vu du corps

30 vendredi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures

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dualisme, Lord Dunsany

Je souhaite partager aujourd’hui le début et la fin d’un conte de Lord Dunsany traduit par Julien Greene sous le titre Le corps en peine (titre qui me semble d’ailleurs meilleur que le titre original The unhappy body).

« Pourquoi ne voulez-vous pas danser et vous réjouir avec nous ? », disaient-ils à un certain corps. Alors le corps fit la confession de son malheur. « Je suis uni, dit-il, à une âme sauvage et violente, tout à fait tyrannique, qui ne veut pas me laisser reposer, m’arrache aux fêtes de mes semblables et me fait peiner sur un travail que je hais; elle ne veut pas me laisser faire les petites choses qui feraient plaisir à ceux que j’aime, mais ne se soucie que de plaire à la postérité, une fois qu’elle en aura fini avec moi et m’aura abandonné aux vers. Tout le temps elle demande à ceux qui me sont proches d’abusives preuves de leur affection, et, comme elle est trop fière pour accepter moins que ce qu’elle demande, ceux qui devraient me traiter avec bonté me détestent. » Et le corps en peine éclata en larmes.
Mais ils lui dirent : « Un corps raisonnable ne fait pas attention à son âme. L’âme est une petite chose et ne devrait pas gouverner le corps. Vous devriez boire et fumer plus jusqu’à ce qu’elle cesse de vous tourmenter ! »
Mais le corps ne fit que pleurer et dit : « Elle est terrible, mon âme. Je l’ai chassée pour un peu de temps, en buvant, mais elle reviendra bientôt. Oh, bientôt, elle reviendra! »
Et le corps se mit au lit, dans l’espoir du repos, car la boisson le rendait somnolent. Mais juste au moment où le sommeil s’approchait, il leva les yeux et vit son âme assise sur l’allège de la fenêtre, comme une fulguration de brume lumineuse, et regardant dans la rue.
— Viens, dit l’âme tyrannique, regarde dans la rue.
— J’ai besoin de dormir, dit le corps.
— Mais la rue est une belle chose, dit l’âme avec véhémence, cent personnes y rêvent.
— Je suis malade d’insomnie, dit le corps.
— Qu’est-ce que ça fait? répondit l’âme. Il y a des millions d’êtres comme toi sous la terre, et des millions qui doivent y aller. Les rêves des gens se promènent au large […]Lève-toi : écris ce que rêvent les gens.
— Quelle récompense y aura-t-il pour moi, dit le corps, si j’écris là comme tu me l’ordonnes ?
— Aucune récompense, dit l’âme.
— Alors, je vais dormir, dit le corps.

[…]

Mais l’âme se met alors à chanter pour empêcher le corps de dormir, et elle finit par le contraindre à écrire les rêves qu’elle lui raconte tout au long de la nuit.

Ainsi se passa la nuit jusqu’au moment où’ l’âme entendit dans le ciel d’Orient les pas lointains et argentins de l’aurore.
— Vois, dit l’âme, vois l’aurore redoutée des rêveurs. Les voiles de lumière pâlissent aux mâts des galions indestructibles, les matelots qui les manœuvrent retombent dans la fable et le mythe. Cette autre mer qu’est la circulation urbaine en est au reflux, prête à recouvrir ses pâles épaves et à revenir tumultueusement, à marée montante. Déjà la lumière du soleil étincelle dans les golfes qui sont derrière l’Orient du monde, et les dieux l’ont vue du palais crépusculaire qu’ils ont bâti au-dessus du lever du soleil. Ils baignent leurs mains dans la chaleur de cette lumière qui ruisselle sur les arches resplendissantes avant de parvenir au monde. Là sont tous les dieux qui furent jamais et tous les dieux qui doivent être; ils s’assoient là, le matin, et chantent les louanges de l’homme.
— Je suis engourdi et le froid de l’insomnie me glace, dit le corps.
— Tu dormiras pendant des siècles, dit l’âme, mais il ne faut pas que tu dormes encore, car j’ai vu des prairies profondes avec des fleurs de pourpre, hautes, étranges, flamboyantes au-dessus de l’herbe qui brille ; et j’ai vu des troupeaux de candides licornes gambadant de joie ; et une rivière portant un galion étincelant, d’or tout entier, et qui va d’un pays inconnu à une île des mers, inconnue aussi, portant une chanson du Roi-de-par-delà-les-montagnes pour la Reine-des-pays-lointains. Je vais te chanter cette chanson, et tu vas l’écrire.
— J’ai travaillé pour toi comme un esclave, des années entières, dit le corps, accorde-moi seulement une nuit de repos, car je suis excessivement las.
— Oh, eh bien va te reposer, j’en ai assez de toi, je m’en vais, dit l’âme.
Et elle s’en alla, je ne sais où. Quant au corps, on le mit en terre. La nuit suivante, en plein minuit, les esprits des morts sortirent de leurs tombes et vinrent féliciter le corps.
— Vous êtes libre ici, vous savez, dirent-ils à leur nouveau compagnon.
— Maintenant, hélas ! je peux me reposer, murmura le corps.

Frissonnes-tu à l’idée de frissonner ?

28 mercredi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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frisson, Oskar Pastior

le poème-frissons frissonne à l’idée qu’il consiste dans un processus de langage qui pourrait prétendre qu’en lui un processus de pensée s’est autonomisé de telle sorte que dans son processus de langage il frissonne à l’idée de frissonner le poème-frissons est fou de penser cela car comment peut-on à la seule idée de frisonner frissonner.

Oskar Pastior, Poèmepoèmes (Gedichtgedichte) 1973
trad. Philippe Marty

Le salariat est-il une prostitution comme une autre ?

27 mardi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Il suffirait de quelques liens, Insatiable quête de savoir

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libéralisme, prostitution, salariat

Trouvé je ne sais plus où sur la Toile (not xkcd).

Peut-on défendre le libéralisme « sociétal » et culturel et s’opposer au libéralisme économique ? C’est la question qu’affronte Ggauvain dans son dernier article. Au passage il soulève une difficulté qui me semble intéressante  : est-ce que les arguments du libéralisme sociétal contre l’abolitionnisme en matière de prostitution ne porteraient pas également contre des normes protectrices des travailleurs salariés?

Que sont-ils devenus ?

26 lundi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Mon métier ma passion

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L’avantage de retrouver d’anciens élèves dans le cadre de l’exercice de leur profession c’est qu’on n’a pas besoin leur demander ce qu’ils sont devenus.

Il y a quelques années déjà, j’ai retrouvé une ancienne élève devenue collègue lors d’une réunion d’entente pour la correction du baccalauréat. L’année dernière j’ai rencontré à la maternité deux anciennes élèves devenues sages-femmes. Aujourd’hui c’est un ancien élève qui m’a contrôlé dans le train.

To be continued …

Le poème comme lettre

25 dimanche Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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courrier, Maciej Niemiec

[…]

Nic więcej nie mam dla ciebie. Nigdy nie miałem
nic więcej. Często mniej. Aż wiersz jest już tylko próbą
rozmowy prostszej niż życie. Czy wiersz to list ?
Nie tylko list — aż list.

Czy znasz właściwe słowa ? Jeżeli szukasz,
chciałbym choć tyle powiedzieć : nie szukaj ich daleko.
Są tam gdzie jesteś, jeśli są. Odchodząc zbyt daleko
będziesz musiał pójść jeszcze dalej.

Nie nabierz się na słowa. Nie można powiedzieć więcej
niż tym, których kochasz — dziecku, żonie.
A chyba też więcej nie warto.
Jeśli nikogo nie kochasz, raczej milcz.

Lub odejdź, zbyt daleko. Nie będziesz wytłumaczony.
Nie znajdziesz odpowiedzi, ani pocieszenia,
Tylko właściwe słowa, może. I trochę ironii,
która na końcu wersu zamiast kropki chce postawić znak zapytania.

Maciej Niemiec, List (1987)

 

Maciej_Niemiec

Maciej Niemiec (Source de l’image)

[…]

Je n’ai plus rien pour toi. Et jamais je n’ai eu
rien de plus. Souvent, moins. Le poème est juste la tentative
d’une conversation plus simple que la vie. Le poème est-il une lettre ?
Non pas une lettre seulement – la Lettre.

Sais-tu les mots qu’il faut ? Et si tu les cherches,
je ne dirai que cela : ne cherche pas trop loin ;
ils sont là où tu es, s’ils existent. En allant
trop loin il te faudrait aller plus loin encore.

Ne te laisse pas berner par les mots. On ne peut en dire davantage
qu’à ceux que tu aimes – à l’enfant, à ta femme.
Et probablement, en dire plus ne vaut pas la peine.
Si tu n’aimes personne, tais-toi plutôt.

Ou bien pars, trop loin. Tu ne seras pas justifié.
Tu ne trouveras ni réponse ni consolation.
Seulement les mots justes, peut-être. Et un peu d’ironie,
au bout du vers, au lieu d’un point, elle veut poser un point d’interrogation.

Maciej Niemiec, Lettre
trad.Jacques Burko
in 3 poètes polonais, Editions du murmure, 2009

La signification mystique de la chanson d’Olaf enfin révélée

24 samedi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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été, Djalâl ad-Dîn Rûmî, Olaf, repentance

 

« Ces péchés, ces maux, ces tyrannies, sont à l’image de la glace et de la neige qui s’est amassée couche sur couche. Lorsque le soleil de la repentance et de la résipiscence surgit, accompagné des nouvelles de l’au-delà et de la crainte de Dieu, les neiges du péché commencent à fondre. Si un glaçon ou un amas de neige disait : « J’ai vu le soleil et le soleil d’été a brillé sur moi », et que pourtant il demeurât glaçon et neige, aucun être raisonnable ne le croirait. »

Djalâl ad-Dîn Rûmî, Le Livre du dedans
trad. Vitray-Meyerovitch, Actes Sud, Babel, p.  94-95

Femmes en attente (2)

23 vendredi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Anna Akhmatova, lune

Rien ne t’a promis à moi : ni la vie, ni Dieu,
Ni un mien pressentiment secret.
Pourquoi, la nuit, devant le sombre seuil,
Hésites-tu ? le bonheur fait-il mal ?

Je ne vais pas sortir, te crier : « Sois l’unique,
Reste avec moi jusqu’à l’heure de la mort ! »
Je ne fais que parler, de ma voix de cygne,
Avec la lune injuste.

Anna Akhmatova, Anno Domini,
in Requiem – Poème sans héros et autres poèmes
trad. Jean Louis Backès

Je vais le dire à ma mer

19 lundi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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dénonciation, Heinrich Heine, mauvaise réputation

Wie schändlich du gehandelt,
Ich hab es den Menschen verhehlet,
Und bin hinausgefahren aufs Meer,
Und hab es den Fischen erzählet.

Ich laß dir den guten Namen
Nur auf dem festen Lande;
Aber im ganzen Ozean
Weiß man von deiner Schande.

Heinrich Heine, Neue Gedichte
Verschiedene – Seraphine XII

 

Combien ton action fut honteuse,
Je l’ai caché aux gens,
Je suis allé en pleine mer
Et l’ai raconté aux poissons.

Je ne te laisse ta renommée
Que sur la terre ferme ;
Mais partout sur l’océan
Chacun connaît ta honte.

trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

méta-Schadenfreude

18 dimanche Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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Schadenfreude

Le seule raison de se réjouir de la réélection de Manuel Valls, c’est qu’elle donne l’occasion de se délecter de la frustration de ceux qui comptaient sur sa défaite pour se consoler de la déroute de leur camp.

On gardera cependant en mémoire que la méta-Schadenfreude est encore de la Schadenfreude, et qu’elle est donc pathétique comme elle.

 

Soupçon d’indignation

17 samedi Juin 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Edmond Jabès, indignation

Jabes4

« Qu’avons-nous à faire de votre indignation tardive ou de vos larmes de circonstance?
« Séchez vos pleurs. Retournez au plus vite à vos occupations journalières.
« Vous ne pourrez fuir vos responsabilités envers nous qu’en vous retranchant derrière les prétextes qui vous innocentent. Lavés de tout soupçon. A grande eau. »
« Eau sale. Eau sale », criaient les suppliciés.

Homme, quoi que tu dises ou fasses, tu es complice, L’avenir plaidera pour ou contre toi.

On feint de s’émouvoir d’une injustice, on ne s’émeut, en fait, que de ce qui est venu inopinément troubler, un instant, le confort où l’on se complaisait.

« Apprendre aux victimes à mourir dans le respect de leurs maîtres, tel est le souci premier du bourreau », avait-il noté.

L’indignation a, elle aussi, ses paliers tolérés — tolérables —. Ne l’avions-nous pas assez souligné?

Edmond Jabès, Le livre des marges, p. 135-136

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