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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: création

Les créateurs et le Créateur

14 samedi Sep 2019

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art, création, Karen Blixen, théologie

« Monsignor Talbot lui demanda, maintenant un peu plus gravement, s’il se considérait comme un créateur dans la même acception que le Dieu Tout-Puissant. « — Le Tout-Puissant ! cria Monti. Vous ignorez donc, terrible sceptique que vous êtes, qu’en réalité le but de Dieu c’est de créer mon Don Juan, l’Ulysse d’Homère et le Chevalier de Cervantès ? Assurément, c’est pour eux que Dieu a créé le ciel et l’enfer. Ou bien vous imaginez-vous qu’il supporterait de passer toute l’éternité avec ma belle-mère et l’empereur d’Autriche ? L’humanité, les hommes et les femmes de ce monde sont l’argile du Tout-Puissant, et nous, les artistes, nous sommes ses outils. Et quand enfin, la statue est terminée, en marbre ou en bronze, il nous met tous en pièces. A votre mort, vous vous éteindrez comme une chandelle et il ne restera pas plus de vous que d’elle. Mais là-haut, dans les demeu­res éternelles, là se promènent Orlando et le Misan­thrope, et ma donna Elvira. C’est ainsi qu’est établi le plan divin et si nous devions le trouver d’un peu trop longue durée, que sommes-nous donc, pour nous permettre de le critiquer, nous qui n’avons pas la moindre notion de ce que les mots Temps et Eter­nité signifient ? »

Karen Blixen, Sur la route de Pise, in Sept contes gothiques

Philosophie de la création

14 mercredi Mar 2018

Posted by patertaciturnus in Lectures

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création, Karl Popper

« Although the various realms or regions of world 3 arise as human inventions, there also arise, as the unintended consequences of these inventions, autonomous problems and possible solutions to them. These exist independently of anybody’s awareness of them: they can be discovered by us, in the same sense in which other things – say, new elementary particles or unknown mountains and rivers – can be discovered by us.
Now this means that we can get more out of world 3 than we ourselves put into it. There is a give and take between ourselves and world 3 in which we can take more than we ever give.
This holds for the arts as well as for the sciences. For it is fundamentally the same kind of give and take when a painter puts a speck of paint on his canvas and then steps back to look at the effect and to evaluate it. The effect may be intended or unintended. If unintended, the painter may correct or remove the speck of colour. But the unintended effect may also suggest to him a new idea: it may suggest to him, for example, a new balance of colours, more striking than the one originally aimed at. It may make him see his picture afresh, see different problems in his picture, see it in a different light as it were, and it may thus induce him to change his originally intended aim.
In a very similar way Einstein once said, ‘My pencil is cleverer than I am.’ What he meant, of course, was that by putting things down in writing and by calculating them on paper, he could often get results beyond what he had anticipated. We may say that by using pencil and paper he plugged himself into the third world of objective knowledge. He thus made his subjective ideas objective. And once these ideas were made objective, he could link them with other objective ideas, and thus reach remote and unintended consequences far transcending his starting point.
There is a moving story of the composer Josef Haydn. In his old age he wrote The Creation. It was first performed in Vienna, in the Aula of the old University of Vienna, a building that was destroyed during the Second World War. When he had listened to the marvellous introductory choir, he burst into tears and said, It was not I who wrote this. I could not have done it.’ I think that every great work of art transcends the artist. In creating it, he interacts with his work: he constantly receives suggestions from his work, suggestions that point beyond what he originally intended. If he p »ossesses the humility and the self-criticism to listen to these suggestions and to learn from them, then he will create a work that transcends his own personal powers.
You will see from this that my theory of world 3 leads to a view of human creation, and especially also of artistic creation, that is, at any rate, different from some very widely held views: from the view, for example, that art is self-expression or that the artist is inspired – though no longer by the Muses, the Greek goddesses of inspiration, but by his own physiological states, also called his ‘unconscious’, which has replaced the Muses. »

Karl Popper, Knowledge and the body-mind problem
Routledge (2000), p. 31 – 32

Et si le singe avait fait l’homme à l’image de Dieu

12 vendredi Jan 2018

Posted by patertaciturnus in Lectures

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création, Sadegh Hedayat

J’ai déjà témoigné à plusieurs reprise de mon goût pour les variations littéraires sur les textes sacrés. Après le making of de la création que nous proposait Heine dans ses Schöpfungslieder, découvrons celui de Sadegh Hedayât et sa manière originale de concevoir la relation Dieu/ homme/singe.

LÉTERNEL [s’adressant à son assistant Gabriel Pacha]— Maintenant, tire-moi le grand miroir jusqu’ici. Tu m’apporteras aussi la glaise que j’ai mouillée sur ce battant de porte.
(Gabriel Pacha va chercher le panneau, sur lequel on volt la forme d’Adam modelée dans la glaise. Léternel nettoie ses lunettes et regarde, stupéfait. Il éclate.)
LÉTERNEL — Dis donc, tu fourres ton nez dans mes affaires, maintenant ! Te serais-tu mis en tête de me faire concurrence ?
GABRIEL PACHA — Loin de moi cette pensée !
LÉTERNEL — Alors, qui donc a modelé cette terre a mon image ?
GABRIEL PACHA — Je n’en ai pas la moindre idée, Monsieur.
LÉTERNEL —  Dis-moi la vérité, coquin. Sinon, tu sais ce qui t’attend.
GABRIEL PACHA (se frappant le front) — Ah, j’y suis ! Hier, vous vous étiez endormi dans le fauteuil, et, lorsque je suis entre dans l’atelier, j’ai vu le singe qui vous imitait. Il avait saisi la truelle et se regardait dans la grande glace en tripotant la glaise. Quand il m’a vu, il a filé.
LÉTERNEL — Après tout, tant mieux ! C’est toujours ça de fait ! Mais il ne faudrait pas qu’il prenne l’habitude de me remplacer. Il va falloir que je lui déforme les mains, à ce singe. Maintenant, à l’ouvrage !
(Léternel s’assoit devant le panneau. Il frotte l’ébauche a la toile émeri et souffle de temps en temps pour faire partir la poussière.)
GABRIEL PACHA — Bienheureux singe ! II nous a facilité la tache.
LÉTERNEL (souriant) — Passe-moi le chalumeau.
(Léternel tire son mouchoir de soie, qu’il pose sur le visage d’Adam en marmottant une invocation. Gabriel Pacha lui tend le chalumeau. Léternel le saisit et souffle sur Adam, qui s’anime et ouvre les yeux. Les anges et les péris, accourus à la porte de l’atelier, poussent des acclamations. Léternel sourit et murmure fièrement : « Adam! » Le Père Adam se lève et se met à glapir.)
LÉTERNEL. — Adam, viens près de moi.
PÈRE ADAM (se tapant sur le ventre) — J’ai faim, j’ai faim.
LÉTERNEL — Viens te prosterner devant moi. On va d’abord te laver les mains et la figure et te peigner. Ensuite, je t’enverrai au paradis, où tu mangeras des tas de bonnes choses. Mais attention ! ne touche pas aux pommes. Sinon, ça n’ira plus du tout entre nous, et je te ferai chasser.

Sadegh Hedayât, La légende de la création
trad. G. lazard in L’homme qui tua son désir, Phébus 1998

Dieu, auto-plagiaire ou auto-pasticheur ?

24 lundi Juil 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Fantaisie

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autoplagiat, création, Heinrich Heine, imitation, le diable et le Bon Dieu

Schöpfungslieder.

I.

Im Beginn schuf Gott die Sonne,
Dann die nächtlichen Gestirne;
Hierauf schuf er auch die Ochsen,
Aus dem Schweiße seiner Stirne.

Später schuf er wilde Bestien,
Löwen mit den grimmen Tatzen;
Nach des Löwen Ebenbilde
Schuf er hübsche kleine Katzen.

Zur Bevölkerung der Wildniß
Ward hernach der Mensch erschaffen;
Nach des Menschen holdem Bildniß
Schuf er intressante Affen.

Satan sah dem zu und lachte:
Ey, der Herr kopirt sich selber!
Nach dem Bilde seiner Ochsen
Macht er noch am Ende Kälber!

II.

Und der Gott sprach zu dem Teufel:
Ich der Herr kopier’ mich selber,
Nach der Sonne mach’ ich Sterne,
Nach den Ochsen mach’ ich Kälber,

Nach den Löwen mit den Tatzen
Mach’ ich kleine liebe Katzen,
Nach den Menschen mach’ ich Affen;
Aber du kannst gar nichts schaffen.

III.

Ich hab’ mir zu Ruhm und Preiß erschaffen
Die Menschen, Löwen, Ochsen, Sonne;
Doch Sterne, Kälber, Katzen, Affen,
Erschuf ich zu meiner eigenen Wonne.

Heinrich Heine, Neue Gedichte
Verschiedene

*

Chants de la création

I

Au début Dieu créa le soleil,
Puis les astres de la nuit;
Sur ce, il créa les bœufs
Avec la sueur de son front.

Plus tard il créa les bêtes sauvages,
Des lions aux griffes acérées ;
À l’image du lion il créa
D’adorables petits chats.

Pour peupler les terres sauvages
C’est l’homme ensuite qui fut créé;
D’après son charmant portrait
Il créa des singes intéressants

Satan le regardait et dit en s’esclaffant :
Tiens, le Seigneur se copie lui-même !
Voilà qu’à l’image de ses bœufs
Pour finir il fait des veaux !

II

Dieu parla au diable et dit :
Je suis le Seigneur et me copie moi-même,
D’après le soleil je fais les étoiles,
D’après les bœufs je fais les veaux,
D’après les lions avec leurs griffes
Je fais d’adorables petits chats,
D’après les hommes je fais des singes ;
Mais toi tu ne peux rien créer.

III

Pour ma gloire et mes louanges j’ai créé
Les hommes, les lions, les bœufs et le soleil ;
Mais les étoiles, les veaux, les chats, les singes,
Je les ai faits pour mon plaisir.

trad. Anne-Sophie Arstrup et Jean Guégan

Convergence évolutive ou auto-plagiat ?

Précisons d’abord qu’il y a quatre autres Schöpfungslieder que je n’ai pas cités parce qu’ils délaissent le thème de l’autoplagiat ou de l’autopastiche divin sur lequel je souhaite me concentrer. Les Lieder suivants confirment cependant ce qu’on discerne déjà ici, à savoir que revisiter la Genèse est pour le poète un moyen de nous parler de sa propre activité créatrice. Si l’artiste est logiquement identifié à Dieu, l’identification à Satan du critique mal embouché est astucieuse et enrichit la gamme des portraits psychologiques de l’Ange Déchu.

Le troisième Lied en explicitant les motivations respectives de la création des originaux (la gloire) et des copies (le plaisir) suggère que Dieu, s’il se copie lui-même ne se rend pourtant pas coupable du genre d’auto-plagiat dont est accusé Etienne Klein. Mais pouvons nous croire Dieu sur parole ? et si le Satan-critique, quelque incapable de créer qu’il soit, avait raison de soupçonner que Dieu a manqué d’inspiration, que sa créativité n’était pas à la hauteur de la tâche de faire un monde.

On peut examiner le sujet par un autre bout et se demander comment le spectateur de la nature qui s’attache à la voir-comme une œuvre d’art peut déterminer, quand deux créatures se ressemblent, laquelle est l’original et laquelle la copie, laquelle le brouillon et laquelle l’œuvre achevée. Et si nous n’étions un pastiche du singe ? Pour trancher ce genre de questions les naturalistes créationnistes ne devraient-ils pas appliquer à l’étude de la nature les méthodes de l’histoire de l’art ? Cette suggestion risque cependant d’être sans application dans la forme la classique du créationnisme qui suppose un créateur omniscient ayant conçu de toute éternité le plan de sa création : pas de place pour l’auto-plagiat ou l’auto-pastiche dans une conception anhistorique de la création.

Soi-même comme un autre (2)

30 jeudi Mar 2017

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Alain, Cesare Pavese, création, inspiration, Karl Kraus

« Une idée n’est légitime à sa source que si on a l’impression de se surprendre en flagrant délit de plagiat de soi-même ».

Karl Kraus, Pro Domo et mundo, p.87

« On désire faire une œuvre d’art qui commence par nous étonner nous mêmes. »

Cesare Pavese, Le métier de vivre, 4 septembre 1942

« l’idée lui vient [à l’artiste] à mesure qu’il fait ; il serait même rigoureux de dire que l’idée lui vient ensuite, comme au spectateur, et qu’il est spectateur aussi de son œuvre en train de naître. Et c’est là le propre de l’artiste. Il faut que le génie ait la grâce de la nature et s’étonne lui-même. »

Alain, Système des Beaux-arts

Premier jet

14 jeudi Mai 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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création, Ramón Gómez de la Serna

« Dieu a fait des merveilles : il a créé toutes choses sans esquisses ni avant-projets »

Ramón Gómez de la Serna, Greguerías, p. 66

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