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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

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Archives de Tag: Yasujiro Ozu

Taciturnus toujours au top – semaine 6

06 dimanche Fév 2022

Posted by patertaciturnus in 7e art, Taciturnus toujours au top

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Abbas Kiarostami, enfance, François Truffaut, Jafar Panahi, Satyajit Ray, Yasujiro Ozu

Top 5 des réalisateurs de films dont des enfants sont les héros

J’apprécie particulièrement les films qui accordent à des enfants les rôles principaux. Il ne s’agit évidemment pas d’un genre à proprement parler, mais il est à noter que les réalisateurs dont les noms suivent ont réalisé plusieurs films dans cette veine. L’ordre du classement ne reflète pas la hiérarchie de mes préférences mais l’ordre dans lequel j’ai découvert un des films de chacun d’eux. Pour chaque réalisateur je mentionne les films que j’ai vus dans l’ordre dans lequel ils ont été tournés.

1. François Truffaut

LES 400 COUPS • Explication de Film

Les 400 coups (1959)

https://focus.telerama.fr/967x550/100/2021/03/29/92e0bf4f-830a-4b1b-bf81-f9d6b2f1e31f.jpg

L’enfant sauvage (1970)

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L’argent de poche (1976)

Pas encore vu : Les mistons (1957)

2. Satyajit Ray

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La complainte du sentier [Pather Panchali] (1955)

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Le directeur de poste  dans Trois filles [Teen Kanya] (1961)

3. Yasujiro Ozu

auberge de tokyo

Une auberge à Tokyo [東京の宿, Tōkyō no yado] (1935)

Récit d'un propriétaire — Wikipédia

Récit d’un propriétaire (長屋紳士録, Nagaya shinshiroku (1937)

Yasujiro Ozu - Coeval Magazine

Bonjour [お早う, Ohayō] (1959)

Pas encore vu : Gosses de Tokyo [大人の見る絵本 生れてはみたけれど, Otona no miru ehon: Umarete wa mita keredo] (1932)

4. Abbas Kiarostami

Le passage d'Abbas Kiarostami

Le passager [ مسافر, Mosāfer] (1974)

OuEstLaMaisonDeMonAmi

Où est la maison de mon ami  ? [خانه دوست کجاست, Khāneh doust kojāst ?] (1988)

5. Jafar Panahi

Le Ballon blanc - Centre Pompidou

Le ballon Blanc [ بادکنک سفید, Bādkonake Sefid] (1995)

Le Miroir, de Jafar Panahi, le regard d'une enfant sur la société iranienne  - Toutelaculture

Le miroir [آینه, Ayneh] (1997)

*

Je dois avouer que j’ai très largement oublié  le Récit d’un propriétaire ce qui place d’emblée ce film en 12e place de ceux qui sont ici mentionnés. Si je devais classer les autres par ordre de préférence il me semble que je serais bien embarrassé. Les 400 coups et La complainte du sentier seraient vraisemblablement sur le podium, Une auberge à Tokyo plutôt en queue de peloton, mais pour le reste je ne crois pas avoir de hiérarchie stable de préférences.

Il faut dire quelques mots des relations qui existent entre certains de ces films. J’ai du mal à croire que Le passager n’ait pas été influencé par les 400 coups par exemple, mais je n’ai pas fait de recherche pour étayer cette intuition. Ce qui est certain, en revanche, c’est que Kiarostami est le scénariste du Ballon blanc de Panahi, et  que la scène avec le couturier dans Ballon blanc évoque furieusement la scène avec le marchand de portes dans Où est la maison de mon ami ?  Il est également amusant de relever que l’actrice de Miroir (Mina Mohammadkhani) est la sœur de celle de Ballon blanc (l’adorable Aida Mohammadkhani).

Brève de comptoir uchronique

01 jeudi Nov 2018

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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brèves de comptoir, uchronie, Yasujiro Ozu

Yasujiro Ozu, Le goût du saké (1962)

– Depuis la défaite les jeunes n’écoutent que de la musique américaine. Si on avait gagné la guerre, ce serait leurs gosses aux yeux bleus qui joueraient du shamisen.
– On a bien fait de perdre.

Rognures d’ongles et cinéma d’auteur

29 dimanche Avr 2018

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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manucure et pédicure, Yasujiro Ozu

Yasujiro Ozu, Printemps tardif (1949)

 

Yasujiro Ozu, Bonjour (1959)

Mise en abyme (2)

23 lundi Avr 2018

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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Franz Schubert, Yasujiro Ozu

J’ai évoqué il y a un mois comment, après avoir vu Une femme de Tokyo, j’étais parti en quête du plus ancien film intégrant une scène de projection cinématographique. Je viens de découvrir qu’Ozu est un récidiviste de la mise en abyme et de la citation de films d’autres réalisateurs. En effet dans Le fils unique (1936), les deux personnages principaux, Ryosuke (le fils unique) et Tsune Nonomiya (sa mère) se rendent au cinéma. Plus exactement le fils emmène sa mère venue de province découvrir le cinéma parlant.

Pour apprécier pleinement cette mise en abyme il faut savoir que Le fils unique est le premier film parlant réalisé par Ozu.

Pour nous monter ce que regardent ses personnages, le réalisateur japonais intègre deux séquences de La symphonie inachevée, un film anglo-autrichien sorti en 1934 (le film est réalisé par l’acteur autrichien Willi Forst dont c’est la première réalisation, sous la supervision, du moins pour la version anglaise, de l’anglais Anthony Asquith). Comme vous l’aviez peut-être deviné il s’agit de ce qu’on appellerait aujourd’hui un biopic consacré à Franz Schubert et plus précisément à son idylle avec Caroline Esterhazy.

Séquence « le jeune Franz sous le charme des performances lyriques de la Fraulein »

Séquence « le jeune Franz rejoint sa blonde au milieu des blés »

Mais le meilleur de la mise en abyme réside dans sa touche ironique : la mère du « fils unique » s’endort pendant le film (pendant la séquence musicale qui plus est) …

… à la déception de son fils.

A la décharge de Tsune, outre son âge et la fatigue du voyage jusqu’à Tokyo, il faut dire que ça parle et ça chante en allemand et que le film semble n’être ni doublé ni sous-titré (je dois avouer que j’ignore combien de temps il a fallu après les débuts du parlant pour que s’imposent le doublage ou le sous-titrage).

[1] En allemand ce film est désigné par le titre d’une autre œuvre de Schubert : Leise flehen meine Lieder. Il est visible sur Daily motion (en allemand avec sous-titres en japonais).

Mise en abyme

22 jeudi Mar 2018

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues, Insatiable quête de savoir

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citation, Yasujiro Ozu

Mon légitimisme culturel foncier me porte à préférer regarder un film muet japonais qu’un film de super-héros. C’est ainsi que j’ai récemment vu Une femme de Tokyo, un film réalisé par Ozu en 1933. Un détail qui a retenu mon attention, c’est qu’au cours du film deux personnages Ryoichi et Harue vont au cinéma :

Ozu insère des plans du générique ainsi que quelques secondes du film que regardent ses personnages.

Renseignement pris, il s’agit d’une citation d’un film à sketch  tourné l’année précédente aux Etats-Unis : If I had a million. Le passage intégré par Ozu appartient à la section tournée par Lubitsch. La question qui m’a immédiatement assailli est la suivante : mais quel est donc le premier cinéaste à avoir intégré des plans d’un autre film (et d’un autre réalisateur) dans un de ses films? C’est avec enthousiasme que j’ai découvert le très riche article Film contenant un film sur Wikipedia (l’article en français n’a pour l’instant qu’un équivalent en allemand qui est beaucoup moins pourvu). Plusieurs catégories sont distinguées selon la nature du film cité (réel ou fictif) et la manière dont il est cité. Malheureusement le film d’Ozu n’est pas mentionné dans la catégorie « Film cité dans une projection cinéma », c’est d’autant plus dommage que le plus ancien film mentionné dans cette catégorie est postérieur à Une femme de Tokyo, il s’agit de Sunset Boulevard (1950) de Billy Wilder. Le plus ancien film cité toute catégorie confondue est Tartuffe de Murnau (1926), mais dans ce cas le film dont le réalisateur montre la diffusion est un faux film de fiction et non un « vrai film ». Il est intéressant de noter que dès 1929 on trouve un film se citant lui même : L’homme à la caméra de Dziga Vertov.

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