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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: voyage

Ne partez pas en vacances ! (5)

04 mercredi Août 2021

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Hâfez de Chiraz, voyage

Au souvenir du Compagnon et de mon pays, je pleure si amèrement
que je pousse le monde à renoncer aux pratiques du voyage.

Je suis du pays de l’Ami, non de terre étrangère.
Dieu Protecteur, ramène moi auprès de Tes compagnons!

Par Dieu, de l’aide, Compagnon de route, pour que
je dresse à nouveau l’étendard rue de la taverne !

Hâfez de Chiraz, Ghazal 325, beyt 2-4, Le Divân.
trad. C-H de Fouchécourt

Ne partez pas en vacances ! (4)

27 mardi Juil 2021

Posted by patertaciturnus in Lectures

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anthropologie, ethnocentrisme, Gérard Lenclud, voyage, voyageur

Vous êtes convaincus que vos voyages vous permettront de vous libérer de vos préjugés ?

Quelle naïveté !

Que ces considérations d’un anthropologue sur les récits de voyage servent donc à vous déniaiser  :

« En premier lieu, chacun admet que les voyageurs, ceux dont on ne soupçonne pas a priori la bonne foi et dont on concède qu’ils n’ont pas raconté dans le seul but de se rendre intéressants, ne sauraient avoir vu, ce qui s’appelle vu, comme ils étaient, les êtres et les peuples qu’ils ont observés et décrits. On pense ici à ces êtres dont l’humanité était reconnue, évidemment pas à ces créatures museau de chien, à dents de loup, exhibant sur la poitrine des yeux et une bouche ou encore à cette nation d’hermaphrodites dont l’existence supposée captiva un moment les Européens. Au demeurant, Charles Darwin n’observa-t-il pas en Patagonie les hommes ayant l’écume aux lèvres sitôt qu’ils se mettaient à parler ? Or les marins ne souffraient pas de troubles oculaires, ni les naturalistes ; les missionnaires et les aventuriers n’avaient pas de déficiences auditives. Rétines et tympans, à moins d’être détraqués, sont des organes qui ne se trompent pas. Le miroir physiologique reflète ; il va de soi qu’il n’ajoute pas une queue à les humains ni des flots d’écume à une bouche. Force est donc le considérer que ces voyageurs se sont « trompés ». Nous n’en boutons pas une seconde ; nous le savons de source aussi sûre qu’il est possible bien que d’origine non sensorielle. C’est pour­quoi, lisant leurs récits, nous procédons à un décodage, ainsi que s’y emploie un lecteur de L’Humanité lisant des pages du Figaro, quoique selon une critique des sources moins automatisée. En d’autres termes, nous corrigeons leurs erreurs ; nous les expliquons ; nous rétablissons d’autorité, la nôtre, la référence des phrases de es voyageurs en traçant le portrait que nous estimons être le bon les êtres auxquels elles s’appliquent. Mieux même, nous opérons un classement parmi ces récits, mettant certains de leurs auteurs plus haut que d’autres au nom de la véridicité.

Si les voyageurs ont vu des choses qu’ils ne peuvent avoir vues, ‘est donc qu’ils n’étaient pas purement empiriques ; ils avaient derrière leurs yeux des formes de connaissance qui conditionnaient les produits de leur vision. Un « vrai de signification » contaminait déjà leur « vrai d’expérience ». Le sociologue Célestin Bouglé n’aurait perçu là nul mystère, qui remarquait que l’intelligence humaine est ainsi faite qu’elle ne peut guère constater sans essayer de comprendre. […]

Passons rapidement sur un point qui est pourtant fondamental : rien ne tombe sous les sens, fussent-ils ceux d’un naturaliste. L’obser­vation requiert l’attention, donc l’éveil de l’intérêt ; et l’attention ne naît pas au seul contact du monde. Bernard Lewis en fait la démonstration en se penchant sur ce que virent de l’Europe les voyageurs en provenance des pays d’Islam, c’est-à-dire à peu près rien (à nos yeux, s’entend). La seule chose qui les étonne, et qui donc retient leur attention, est l’étonnement qu’eux-mêmes suscitent sur leur passage. Ces voyageurs n’éprouvent aucune curiosité à l’égard de ce qui s’offre à leur regard. Ils ne mettent donc aucune ardeur à observer et, faute de ressentir de l’intérêt, ne songent même pas, à l’instar, des voyageurs européens du XVIIe siècle, à se rendre intéressants au travers de leurs écrits. C’est qu’au musulman, écrit Lewis, l’Europe paraît décidément bien terne, sans relief ni couleurs, à la différence de la Chine, de l’Inde ou de l’Afrique, ces contrées pour lui vraiment exotiques. Rien n’attire ici son regard. Il n’a évidemment pas l’idée de se dire que, peut-être, il y a des choses à voir qu’il ne voit pas ; ce qu’on ne voit pas, on ne sait pas qu’on ne le voit pas. L’œil de l’Ottoman, par exemple, se contente de vérifier, comme machinalement, l’exactitude des stéréotypes formant l’essentiel de sa grille cognitive. L’Anglais n’a pas de religion ni le Français d’âme ; le Russe est pervers et l’Allemand impitoyable ; le Hongrois se déplace comme un Tatar : il se lave avec de l’eau et non point avec son urine comme l’Autrichien. Jorge Luis Borges faisait remarquer que l’histoire des temps passés est davantage habitée par des archétypes que par des individualités ; il peut en être de même du spectacle offert par le présent lorsque l’œil en prend une vision cavalière (et même, parfois, attentive).

Il faudra attendre le XIXe siècle pour que cela change et qu’en Orient, si tant est que l’Orient ne soit pas une invention des orien­talistes, l’Europe intéresse. L’orientalisme était depuis longtemps une institution sur le vieux continent et l’Orient, jugé passionnant, était parcouru, observé, raconté, discuté et, peut-être, dit-on cou­ramment aujourd’hui, construit de toutes pièces…

Gérard Lenclud, L’universalisme ou le pari de la raison, p. 71 – 74

Ne partez pas en vacances ! (2)

15 jeudi Juil 2021

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Fernando Pessoa, voyage

« L’idée de voyager me donne la nausée.

J’ai déjà vu tout ce que je n’avais jamais vu.

J’ai déjà vu tout ce que je n’ai pas vu encore.

L’ennui du constamment nouveau, l’ennui de découvrir, sous la différence fallacieuse des choses et des idées, la permanente identité de tout, la similitude absolue de la mosquée, du temple et de l’église l’identité entre la cabane et le palais, le même corps structurel dans le rôle d’un roi habillé ou d’un sauvage allant tout nu, l’éternelle concordance de la vie avec elle-même —, la stagnation de tout ce que je vis — au premier mouvement, tout cela s’efface.

Les paysages sont des répétitions. Au cours d’un simple voyage en train, je suis partagé, de façon vaine et angoissante, entre mon désintérêt pour le paysage et mon désintérêt pour le livre qui me distrairait si j’étais différent. J’ai une vague nausée de la vie, et tout mouvement l’accentue encore.

L’ennui ne disparaît que dans les paysages qui n’existent pas, dans les livres que je ne lirai jamais. La vie est pour moi une somnolence qui ne parvient, pas jusqu’à mon cerveau. Je le garde libre, au contraire, pour pouvoir y être triste.

Ah, qu’ils voyagent donc, ceux qui n’existent pas ! Pour ceux qui ne sont rien, comme les fleuves, c’est le flux qui doit être la vie. Mais tous ceux qui pensent et qui sentent, tous ceux qui sont vigilants, ceux-là, l’horrible hystérie des trains, des voitures et des bateaux ne les laisse ni dormir, ni être éveillés. »

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité §. 122

 

Ne partez pas en vacances !

06 mardi Juil 2021

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Fernando Pessoa, voyage

ça coûte cher

ça pollue

et ça ne sert à rien ainsi, ainsi que Pessoa l’explique magistralement :

« Que peut me donner la Chine que mon âme ne m’ait déjà donné ? Et si mon âme ne peut me le donner, comment la Chine me le donnera-t-elle  puisque c’est avec mon âme que je verra la Chine, si je la vois jamais ? Je pourrais m’en aller chercher la richesse en Orient, mais non point la richesse de l’âme, parce que  cette richesse-là, c’est moi-même, et que je suis là où je suis, avec ou sans Orient.

Je comprends que l’on voyage si on est incapable de sentir. C’est pourquoi les livres de voyage se révèlent si pauvres en tant que livres d’expérience, car ils ne valent que par l’imagination de ceux qui les écrivent. Si leurs auteurs ont de l’imagination, ils peuvent nous enchanter tout autant par la description minutieuse, photographique à l’égal d’étendards, de paysages sortis de leur imagination, que par la description, forcément moins minutieuse, des paysages qu’ils prétendent avoir vus. nous sommes tous myopes, sauf vers le dedans. Seul le rêve peut voir avec le regard. »

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité §. 123

On complétera avantageusement cette lecture par celle du §. 138 du même ouvrage.

L’argumentation de Pessoa qui vise ici le voyage mériterait d’être transposée à la rencontre de personnes et à la lecture de livres … toutes choses qui ne sont bonnes que pour ceux qui manquent d’imagination.

Ni juilletiste, ni aoûtien

17 mercredi Août 2016

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Fernando Pessoa, voyage

« Qu’est-ce que voyager, et à quoi cela sert-il ? Tous les soleils couchants sont des soleils couchants ; nul besoin d’aller les voir à Constantinople. Cette sensation de libération, qui naît des voyages ? Je peux l’éprouver en me rendant de Lisbonne à Benfica, et l’éprouver de manière plus intense qu’en allant de Lisbonne jusqu’en Chine, car si elle n’existe pas en moi-même, cette libération, pour moi, n’existera nulle part. « N’importe quelle route, a dit Carlyle, et même cette route d’Entepfuhl, te conduit au bout du monde. » Mais cette route d’Entepfuhl, si on la suit jusqu’au bout revient à Entepfuhl ; si bien qu’Entepfuhl, où nous nous nous trouvions déjà, est aussi ce bout du monde que nous cherchions à atteindre. »

Condillac commence ainsi son célèbre ouvrage : « Si haut que nous montions, si bas que nous descendions, nous ne sortons jamais de nos sensations. » Nous ne débarquons jamais de nous-mêmes. Nous ne parvenons jamais à autrui, sauf en nous autruifiant par l’imagination, devenue sensation de nous-mêmes. Les paysages véritables sont ceux que nous créons car, étant leurs dieux, nous les voyons comme ils sont véritablement, c’est-à-dire tels qu’ils ont été créés. Ce qui m’intéresse et que je puis véritablement voir, ce n’est aucune des Sept Parties du Monde c’est la huitième, que je parcours et qui est réellement mienne.
Quand on a sillonné toutes les mers, on n’a fait que sillonner sa propre monotonie. J’ai déjà sillonné plus de mers qu’il n’en existe au monde, j’ai vu plus de montagnes qu’il n’y en a sur terre. J’ai traversé des villes plus nombreuses que les villes réelles, et les vastes fleuves de nulle part au monde ont coulé, absolus, sous mon regard contemplatif. Si je voyageais, je ne trouverais que la pâle copie de ce que j’ai déjà vu sans jamais voyager.

Dans les contrées qu’ils visitent, les autres se trouvent étrangers, anonymes. Dans celles que j’ai visitées, j’ai été non seulement le plaisir caché du voyageur inconnu, mais la majesté du Roi qui y règne, le peuple qui y pratique ses coutumes, et l’histoire entière de cette nation et de ses voisines. Paysages, maisons, j’ai tout vu parce que j’ai été tout — tout cela créé en Dieu avec la substance même de mon imagination. »

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité, §.138, trad. Françoise Laye

Voyage voyage

29 mercredi Avr 2015

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Jules Supervielle, voyage

Serai- je un jour celui qui lui même mena
Ses scrupules mûrir aux tropicales plages?
Je sais une tristesse à l’odeur d’ananas
Qui vaut mieux qu’un bonheur ignorant les voyages.

L’Amérique a donné son murmure à mon cœur.
Encore surveillé par l’enfance aux entraves
Prudentes, je ne puis adorer une ardeur
Sans y mêler l’amour de mangues et goyaves.

N’était la France où sont les sources et les fleurs
J’aurais vécu là-bas le plus clair de ma vie
Où sous un ciel toujours vif et navigateur
Je caressais les joncs de mes Patagonies.

Je ne voudrais plus voir le ciel de profil
Mais le chef couronné de plumes radieuses,
La distance m’entraîne en son mouvant exil
Et rien n’embrase tant que ses caresses creuses.

Jules Supervielle, Débarcadère

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