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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

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Archives de Tag: toxicomanie

Marxisme et toxicomanies (2)

13 dimanche Nov 2016

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Ernst Bloch, rêve, toxicomanie

On a vu la semaine dernière comment la relecture de Marx par Gilbert Achcar permettait de distinguer la religion-cocaïne et la religion-opium. Nous allons voir aujourd’hui comment un autre marxiste, Ernst Bloch, peut nous aider à nous orienter dans le monde des stupéfiants. Cette fois c’est le cannabis, et non pas la cocaïne, qui se trouve opposé à l’opium et valorisé par rapport à lui. Le texte qui suit est tiré du maître ouvrage de Bloch : le Principe espérance. La deuxième partie de l’ouvrage pose les fondements théoriques d’une défense de la dimension utopique du marxisme. Cette fondation a un versant anthropologique et un versant ontologique. La composante anthropologique-psychologique du propos de Bloch consiste, en particulier, à défendre, contre Freud, l’idée d’une opposition fondamentale entre le rêve éveillé et le rêve nocturne. Alors que les rêves nocturnes renvoient à un passé enfoui, les rêves éveillés anticipent un avenir ; alors que le contenu du rêve nocturne est dissimulé, le contenu du rêve éveillé est manifeste, car le moi du rêve éveillé est un moi adulte qui ne connaît pas la censure. De même, contrairement au rêve nocturne, le rêve éveillé n’est pas hallucinatoire, il est maîtrisé par le rêveur, qui garde le contact avec le monde. Aussi, loin d’être nécessairement compensatoire le rêve éveillé peut être animé d’une intention de réalisation et englober les autres. C’est au détour de l’exposé de cette opposition que Bloch est conduit à établir un parallèle avec l’opposition entre les effets du haschich et ceux de l’opium.

« La différence des modes d’être du Moi dans les deux sortes de rêves est telle que le relâchement : éprouvé par le Moi diurne peut se changer en un sentiment subjectif d’élévation, d’ailleurs assez contestable. Car c’est le Moi lui-même qui devient l’objet imaginaire du souhait, délivré de toute censure, profitant lui aussi du feu vert offert à toutes les autres représentations. Le Moi nocturne sombre dans la détente, tandis que le Moi diurne s’y élève, comme une abeille emportée par son essaim. Les drogues susceptibles elles aussi de provoquer artificiellement ces deux genres de rêves, peuvent être réparties en  deux groupes distincts ; c’est-à-dire qu’au sein même du monde hallucinatoire engendré artificiellement par des moyens pharmacologiques, il y a lieu de distinguer également les fantasmes d’un cerveau engourdi et de son Moi affaibli, de ceux du jour: les rêves provoqués par l’opium, s’apparenteront aux rêves nocturnes, ceux provoqués par le haschisch aux rêves éveillés, ivres de liberté et éperdus de ravissement. Dans l’ivresse cannabique (celle du haschisch) l’ego n’est guère altéré, l’individualité et la raison du sujet ne sont pas impliquées. Le Moi est isolé du monde extérieur, mais pas de la même manière que dans le sommeil nocturne, ou dans le sommeil-opiacé, car le monde réel ne lui est étranger que dans la mesure où il s’accorde mal avec les visions hallucinatoires, et où les interférences extérieures lui semblent stupides et même pitoyables. Le décor le plus approprié aux visions cannabiques est de la classe du Parnasse ou du pays de Cocagne, il est fait de jardins, de châteaux et de rues aussi belles que vieilles. Il existait au Moyen Age une secte arabe dissidente, celle des « Haschischin » ou assassins, meurtriers à la solde du Vieux de la montagne ; les jeunes gens qui avaient été élus pour l’accomplissement d’actes sanglants, suivaient le Cheik, les yeux grands ouverts, malgré l’ivresse dans laquelle le haschisch les tenait plongés ; il les conduisait dans ses jardins merveilleux qui regorgeaient d’une profusion de plaisirs pour les sens. Les visions cannabiques s’accordaient parfaitement avec ce décor réel, des plus appropriés à leur rêve éveillé, mais elles l’exaltaient à ce point que les jeunes gens dont le corps était parcouru par le poison de l’utopie, croyaient déjà goûter au paradis, et étaient prêts à faire don de leur vie au Cheik pour gagner définitivement le paradis véritable. Ceux qui, plus proches de nous, ont goûté au haschisch, parlent de la même légèreté enivrante ; dans leurs visions tout plane à la manière des elfes, l’asphalte de la rue se change en tapis de soie bleue, tandis que les passants prennent les traits de Dante ou de Pétrarque conversant dans un décor anachronique ; bref le monde entier devient une symphonie de souhaits pour l’amateur de haschisch suffisamment doué. Une autre sorte de légèreté caractérise également l’ivresse cannabique : « Des projets confus que l’individu n’était pas encore parvenu à démêler, lui apparaissent soudain dans toute leur clarté et semblent sur le point de se réaliser » (Lewin, Phantastica, 1927, p. 159 sq.). Même la folie des grandeurs s’y nourrit provisoirement d’exploits anticipés, presque comme dans la paranoïa. Bien différente est l’ivresse opiacée, car tout y est engourdi, aussi bien le monde extérieur que l’ego ; tout y rappelle le rêve nocturne, même le sol sur lequel il évolue. L’ascension illusoire du Moi, la Métamorphose du monde ambiant en un univers utopique et aérien font place aux profondeurs de l’abîme, et les portes du sommeil s’ouvrent sur un monde obscur et confus où femmes, voluptés, cavernes, torches et ténèbres s’entremêlent dans une atmosphère lourde et épaisse. Le premier don de l’opium  est l’oubli, non la lumière ; c’est la nuit qui dispense à Morphée, sur un tapis de gemmes antiques, les pavots de l’opium. Les prêtresses chthoniennes tenaient dans leurs mains les graines de pavot qu’elles utilisaient pour endormir la douleur, et dans les mystères de Cérès, on recherchait les eaux du Léthé, fleuve opiacé de l’oubli ; la haute antiquité enfin représentait Isis-Cérès avec des têtes de pavot à la main. Si Baudelaire baptise ces deux régions de l’ivresse, l’une cannabique et l’autre opiacée, du même nom de « paradis artificiels », il n’en reste pas moins vrai que de ces deux extases maudites, seule celle suscitée par le haschisch peut pathologiquement être associée aux rêves éveillés. Voilà donc illustrée la différence qui sépare les deux espèces de relâchements oniriques, inspiré l’un par Morphée et l’autre par Phantasus. »

Ernst Bloch, Le principe espérance, Tome I p. 112 – 114
trad. F. Wuilmart, Gallimard 1976

Marxisme et toxicomanies

06 dimanche Nov 2016

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Gilbert Achcar, Karl Marx, religion, stupéfiants, toxicomanie

Gilbert Achcar dans son étude Religion et politique aujourd’hui, une approche marxiste, se confronte inévitablement au fameux passage de la Critique de la philosophie du droit de Hegel dans lequel Marx expose sa conception de la critique anti-religieuse.

« La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.
Nier la religion [Die Aufhebung der Religion], ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l‘auréole. » [1]

Achcar est conduit à proposer une intéressante modification de la formule identifiant la religion à l’opium du peuple :

« La religion est une expression de la « misère » : l' »expression » sublimée de la « misère réelle », tout autant que la « protestation » contre elle. C’est bien là une affirmation très perspicace ; cependant, et malheureusement, Marx n’a pas poursuivi sa réflexion sur la dimension « protestation » de la religion. Dans les deux phrases qui suivent, il s’est contenté de souligner sa dimension « expression ». Ce sont les deux phrases sur la religion les plus citées de Marx : « La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple. » Si Marx avait développé son intuition initiale et avait cherché à saisir la dimension d’incitation de la religion — tout autant que de sa dimension de résignation, désignée métaphoriquement par le pouvoir apaisant de l' »opium » —, il aurait pu écrire différemment la dernière phrase ci-dessus, en recourant à une autre métaphore pour désigner un stimulant : La religion est, à la fois, l’opium et la cocaïne du peuple.

Gilbert Achcar, Marxisme orientalisme cosmopolitisme, Acte Sud 2015, p. 17

 [1] Gilbert Achcar se réfère à la traduction de Maximilien Rubel. Concernant les enjeux de traduction autour de ce texte il vaut la peine de jeter un œil à la critique ravageuse des bidouillages commis par Pierre les-mots-sont-importants Tévanian lorsqu’il commente ce texte de Marx dans son ouvrage La haine de la religion.

L’opium du peuple comme produit de substitution

03 mardi Nov 2015

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Patrick Pharo, religion, toxicomanie

« Selon pas mal d’études américaines, la religion et la spiritualité joueraient un rôle positif dans les sorties de la dépendance car elles diminuent le stress et offrent un support et un sens de la vie. »

Patrick Pharo, Philosophie pratique de la drogue, p. 316

« Le programme des douze étapes [Narcotiques Anonymes ] n’est pas toujours aussi religieux qu’il l’a été chez ses fondateurs ou qu’il le paraît à ses critiques, mais il entretient toujours un certain rapport à la transcendance (la « puissance supérieure ») susceptible de donner du sens au retour dans l’immanence, si difficile à supporter dans la vie sans drogue. […] Les critiques des douze étapes disent aussi assez souvent qu’on remplace une addiction par une autre. Les douze étapes suscitent en effet et entretiennent une nouvelle forme de dépendance au groupe et à son idéologie. Mais, outre que celle-ci est beaucoup moins destructrice que la précédente, elle n’est pas forcément éternelle et s’appuie sur une mécanique morale assez différente de celle qui prévaut pendant la période de consommation. »

ibid. p. 272

Toxicomanes et anachorètes : même dilemme

22 jeudi Oct 2015

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Patrick Pharo, tentation, toxicomanie

Au détour de la lecture de la Philosophie pratique de la drogue, je retrouve le thème de la tentation et le dilemme que j’avais évoqué cet été : s’exposer à la tentation pour faire l’épreuve de sa force morale ou fuir la tentation pour s’assurer de ne pas chuter.

La première option du dilemme peut être illustrée par ce témoignage rapporté par Patrick Pharo :

(Christian T)  – Je n’ai pas arrêté du jour au lendemain sous méthadone. J’ai eu des rechutes. J’ai d’ailleurs essayé d’expliquer ça au médecin. Il fallait que je me confronte encore une fois au produit … Une fois que j’avais pris la décision d’arrêter c’était trop facile de me dire « j’arrête » parce que je n’avais plus d’opportunité de me procurer ce produit … Je me disais : « Après tout, tu te fais des idées, tu n’as pas arrêté de ton plein gré, tu as arrêté parce que tu as eu peur des flics, que ton gamin se retrouve à la DDASS, qu’on arrête sa mère, tout ça c’est des prétextes. » Je voulais être sûr d’être assez fort en étant confronté au produit et me dire : « J’arrête », même si j’aime ça.  C’est ce qui a été le cas. C’est pour ça que ce produit, je ne le diabolise pas. J’ai eu cette petite fierté de faire ce contact avec le produit. C’était un combat entre lui et moi, mais il n’a pas eu le dessus.

p. 303 – 304

Dans le propos de Christian T on retrouve deux éléments caractéristiques de la position des partisans de l’exposition à la tentation, précédemment rencontrés dans le contexte religieux.

1 – l’idée que ne pas (re)chuter n’a de valeur que si c’est l’effet de l’exercice de la force d’âme et non l’effet de facteurs extérieurs contingents ( ne pas être confronté à la tentation, ne pas avoir le « produit » à disposition).

2- la dédiabolisation de ce qui peut nous faire chuter, quand on l’envisage en tant qu’occasion de faire l’épreuve de notre propre force.

Dans la Philosophie pratique de la drogue, on trouve bien sûr des représentants du point de vue opposé à celui de Christian T ; on peut notamment mentionner l’association Narcotiques Anonymes. Il y a deux éléments dans ce qu’en dit Patrick Pharo (du moins ce que je crois en avoir compris) qui m’intéressent ici : d’une part NA  prône une stricte abstinence, d’autre part le parcours qu’elle propose inclut une étape de reconnaissance de sa propre faiblesse  : on ne se sauve pas seul, une référence est faite à une puissance supérieure :

« Le programme des douze étapes n’est pas toujours aussi religieux qu’il l’a été chez ses fondateurs ou qu’il le paraît à ses critiques, mais il entretient toujours un certain rapport à la transcendance (la « puissance supérieure ») susceptible de donner du sens au retour dans l’immanence, si difficile à supporter dans la vie sans drogue.

p. 272

Marmots ou libertarisme, faut-il choisir ?

09 vendredi Oct 2015

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Patrick Pharo, toxicomanie

« La confrontation de l’enfant et de la drogue apparait en définitive comme une limite assez fondamentale du libertarisme, compris au sens d’une sanctuarisation des pratiques privées. Lorsqu’on se drogue et qu’on a un enfant, on pourrait, suivant ce modèle, ne pas lui parler de cet aspect de son existence, considérant que cela ne le regarde pas, pas plus, par exemple, que la multiplicité des relations sexuelles que l’on entretient ou les pratiques sexuelles que l’on préfère. Mais, curieusement, on s’aperçoit que les choses ne marchent pas comme ça avec la drogue, car le fait de ne rien dire sur le présent (sinon sur le passé) apparaît comme un mensonge. Tout se passe comme si l’ivresse et la défonce n’étaient pas des états compatibles avec l’identité de parent. […]

On pourrait penser que tout cela est affaire de préjugés partagés, y compris par les personnes dépendantes : pourquoi ne serait-il pas légitime d’habituer les enfants à voir leurs parents ivres ou défoncés du matin au soir? Mais lorsqu’on pose cette question, on s’aperçoit immédiatement qu’elle en implique une autre, celle du « concernement», si l’on peut dire, des enfants par les toxicomanies des parents. L’usage des drogues fait en effet partie de ces pratiques privées qui peuvent concerner sinon n’importe quel autrui (la société au sens large), du moins les autres dont on a la charge, pour cette simple raison que la charge n’est pas assumée de la même façon lorsqu’on est ivre ou défoncé. Cette contrainte ne s’applique pas seulement aux enfants, mais aussi aux collaborateurs dans le travail, qui peuvent pâtir des effets des produits sur la fonctionnalité des usagers. Toutefois, elle s’applique particulièrement au cas des enfants qui, n’ayant pas de scène sociale alternative, peuvent pâtir plus que d’autres. Ils apparaissent ainsi comme l’aiguillon d’un «retour du sens moral» non seulement parce qu’il faut leur dire quelque chose sur la meilleure vie possible, mais aussi parce que l’échec éducatif semble assuré si le modèle qu’on déploie devant eux est celui de l’irresponsabilité éducative. »

Patrick Pharo, Philosophie pratique des drogues, Cerf p. 234 -235

Écouter les personnes concernées

06 mardi Oct 2015

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Patrick Pharo, toxicomanie

Je suis en train de lire la Philosophie pratique de la drogue de Patrick Pharo. Je vous propose un extrait de l’introduction intitulée La voix du dépendant :

« Je sais que les associations de protection des usagers n’aiment pas trop qu’on se penche sur l’expérience de la dépendance, parce que la confrontation directe avec les malheurs qui peuvent survenir dans un parcours addictif sert trop facilement d’argument à la répression. Il serait pourtant difficile de se passer de cette expérience pour réfléchir sur les politiques publiques, car les gens qui ont un problème sévère de drogue ou d’alcool savent énormément de choses sur la sociologie, la philosophie, la clinique, voire la neurologie de leur problème, et ils peuvent donc faire partager leur propre savoir sur ces sujets. De plus, sachant personnellement de quoi ils parlent, ils expriment aussi une perspective existentielle  totalement irremplaçable et incompatible avec le dogmatisme et l’arrangement idéologique de ceux qui défendent une cause.  La leçon la plus générale qu’on peut tirer de leurs témoignages, c’est qu’ils ne font jamais l’apologie de la consommation de drogues, fût-elle supposée récréative et « sans risques », tout en continuant eux-mêmes de respecter et de rêver à ce que les produits leur ont apporté de bien être et de liberté, et en rejetant, dans la plupart des cas, la tentation de la criminalisation et de la pénalisation. Après avoir beaucoup lu et écouté, tourné le problème dans tous les sens et fait quelques interventions théoriques sur le sujet, il m’a semblé indispensable à ce point de ma recherche, de soumettre la voix du théoricien impersonnel à ce filtre d’une voix anonyme des dépendants qui ont cherché à surmonter leur dépendance. »

Cerf, p. 14 -15

L’ouvrage fait effectivement une très large part aux témoignages des toxicomanes, mais bien entendu l’auteur ne s’interdit pas la prise de recul et la mise en perspective des témoignages qu’il restitue. J’aime bien ce passage notamment  :

« La drogue se pense et se dit, même si elle se pense mal ou de façon incohérente, et son discours entretient le mythe pour ceux qui l’expérimentent. Le discours est parfois complètement désarticulé par le produit consommé, comme le crack, par exemple, qui ne pousse pas à la philosophie. Mais il est le soutien naturel et spontané des gestes quotidiens, équivalent logique du processus neurologique qui dit au sujet pourquoi il est là et pas ailleurs, ce qui est aussi une façon de le grandir à ses propres yeux. C’est ce qu’on pourrait appeler, mais dans un sens un peu plus sublimé que celui de l’usage courant, se faire une raison. »

p. 60

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