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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: suicide

Taciturnus toujours au top – semaine 8

20 dimanche Fév 2022

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suicide

Ce blog n’a pas toujours transpiré la joie de vivre. Parmi les auteurs que j’ai cités, certains ne se sont pas contentés de parler de désespérance, ils ont fini par joindre l’acte aux paroles.

Top 5 des auteurs cités sur ce blog qui se sont suicidés 

1. Cesare Pavese

2. Dazaï Osamu

3. Mário de Sá-Carneiro

4. Sadegh Hedayat

5. Heinrich von Kleist

La raison ou la mort !

25 vendredi Sep 2020

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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Diogène, Jean Cavaillès, rationalisme, suicide

« Il [Diogène de Sinope] ne cessait de répéter que si l’on veut être équipé pour vivre il faut de la raison ou une corde »

Diogène Laërce VI, 24

« Hors du rationalisme je crois que la philosophie ne peut être qu’un suicide. »

Jean Cavaillès, Lettre à Étienne Borne du 7 octobre 1930

Signification d’une mort

20 mercredi Déc 2017

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amour, Cesare Pavese, suicide

Les articles qui évoquent le suicide de Cesare Pavese le 27 août 1950 établissent couramment une relation avec le fait que Constance Dowling ait mis fin à leur brève idylle. On sait pourtant que Le métier de vivre témoigne de ce que Pavese vivait depuis plusieurs années avec l’idée du suicide, et on peut difficilement évoquer ce sujet sans citer ce qu’il écrit dans son journal le 25 mars 1950 (1) :

« On ne se tue pas par amour pour une femme. On se tue parce qu’un amour, n’importe quel amour, nous révèle dans notre nudité, dans notre misère, dans notre état désarmé, dans notre néant. »

Les derniers mots écrits par Pavese, qu’on découvrit sur la première page de ses Dialogues avec Leuco, méritent aussi d’être rapportés :

« Je pardonne à tout le monde et je demande pardon à tout le monde. ça va ? Pas trop de commérage. »

(1) Le poème La mort viendra et elle aura tes yeux est lui daté du 22 mars

Vouloir mourir d’une mort voulue

10 dimanche Déc 2017

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Cesare Pavese, suicide

« Il n’est pas du tout ridicule ou absurde celui qui, tout en pensant à se tuer, serait embêté et aurait peur de tomber sous une automobile ou d’attraper une maladie. A part la question de la plus grande ou de la moindre douleur, il reste toujours que vouloir se tuer, c’est désirer que sa mort ait une signification, qu’elle soit un choix suprême, un acte unique en son genre. Il est donc naturel que le candidat au suicide ne supporte pas l’idée de tomber par hasard sous un véhicule ou de crever d’une pneumonie ou de quelque chose d’aussi insensé (meaningless). Et donc attention aux carrefours et aux courants d’air. »

Cesare Pavese, Le métier de vivre, 8 janvier 1938

Pavese évoque le suicide dans son journal dès 1936 et la lecture du Métier de vivre donne à croire que pensée du suicide l’a accompagné jusqu’à ce qu’il mette fin à ses jours le 27 août 1950. Un jour peut-être trouverai-je le courage d’écrire l’article sur le sujet que j’ai un temps projeté.

On notera que, de même qu’il faut distinguer et vouloir mourir et vouloir se tuer, il faut distinguer vouloir la mort d’une personne et vouloir la tuer. Dans les deux cas la distinction tient évidemment à ce qu’on peut désirer mourir / la mort de quelqu’un sans oser franchir le pas de se tuer / la tuer, mais elle tient aussi, comme le souligne ici Pavese, à ce qu’on peut vouloir que la mort survienne mais seulement à condition que ce soit par notre main. L’analyse que Pavese applique ici au suicide a son équivalent pour la mort d’autrui. On peut penser par exemple au cas de Pierre Laval dont on fit échouer la tentative de suicide afin de s’assurer de pouvoir le fusiller dans la foulée : il ne fallait pas seulement qu’il meurt, il fallait que sa mort ait la signification d’un acte de justice.

L’être-pour-le-légiste

03 vendredi Nov 2017

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alouette, envie de mourir, envie de vivre, suicide, Varlam Chalamov

Pour se dépêcher de mourir
Il suffit d’avoir le motif,
Mais je ne veux pas devenir
L’objet des médecins légistes.

C’est que j’aime toujours à l’aube
Plus pure qu’une aquarelle,
Le reflet laiton de la lune
Et le trille des alouettes.

Varlam Chalamov, Cahiers de la Kolyma
trad.Christian Mouze

Possibilité du suicide et volonté de vivre

16 dimanche Oct 2016

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suicide, Varlam Chalamov, volonté

J’ai cité naguère un Sonnet de Pasolini dans lequel est exposée l’idée que la prise de conscience de la possibilité du suicide réanime l’envie de vivre. En me replongeant dans les Récits de la Kolyma je découvre que Chalamov avait soutenu une idée semblable avant d’en discerner les limites :

« Pendant de nombreuses années, j’ai pensé que la mort était une forme de vie et, rassuré par cette fragile philosophie, j’avais inventé une formule active pour défendre mon existence dans cette vallée de larmes.
Je pensais qu’un homme ne pouvait se considérer comme tel que s’il sentait par tout son corps, à tout moment, qu’il était capable de se suicider, d’intervenir dans sa propre vie. Ce savoir donne la volonté de vivre.
Je me mis à l’épreuve, et à maintes reprises : comme je sentais en moi la force de mourir, je continuai de vivre.
Beaucoup plus tard, j’ai compris que je m’étais simplement construit un refuge, que j’avais éludé le problème car, au moment décisif, je n’aurais plus été la même personne. À l’époque, la vie et la mort étaient un jeu de la volonté. Une fois affaibli, je changerais, je me trahirais. Je n’ai plus essayé de réfléchir sur la mort, mais j’ai senti que mes décisions antérieures exigeaient une réponse différente, que les serments de la jeunesse étaient trop naïfs et trop conventionnels. »

Varlam Chalamov, Le vie de l’ingénieur Kipreïev in Récits de la Kolyma

Inspiration matinale

02 jeudi Juil 2015

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Epictète, Pier Paolo Pasolini, suicide

Qual è l’idea felice che mi risveglia?
Questa, si sa, è l’estate più calda
che si ricordi : il sonno è un piacevole dormiveglia
specialmente se al paziente accade

Di sognare di smettere di cavalcare in stella
a cavalli maschi, e saltare nella groppa sudata
di cavalle che solo sherzando mordono la briglia –
L’idea che mi ha svegliato, miracolosa come la rugiada,

è quella di come e dove potrei uccidermi :
esattamente, mio Signore, a une albero del giardino,
qui davanti, dietro la serranda : quiungo quasi a ridere

della simplicità della trovata ; penso perfino
di procurarmi subito una corda, da custidore, fida
e rassicurante, qui, dentro questo cassetino.

corde

Quelle est l’heureuse idée qui me réveille?
Cet été, on le sait, est le plus chaud que l’on ait
En mémoire : le sommeil est une agréable somnolence
Surtout quand il arrive au malade

De rêver de cesser de monter en selle
Des étalons, et de sauter sur la croupe en sueur
De juments qui ne mordent le mors que par plaisanterie –
L’idée qui m’a réveillé, miraculeuse comme la rosée,

Est de savoir comment et où je pourrais me tuer :
Exactement, mon Seigneur, en me pendant à un arbre du jardin
Là-devant, derrière le rideau de fer : j’en viens presque à rire

De la simplicité de la trouvaille : je pense même
Me procurer tout de suite une corde que je conserverais, fidèle
Et rassurante ici, dans ce petit tiroir.

Pier Paolo Pasolini, Sonnets
trad. René de Ceccatty, Gallimard

*

Il peut paraître étrange que la pensée de la possibilité du suicide – idée « heureuse », « miraculeuse » – mette ainsi en joie au point d’en conjurer l’envie de mourir. Si c’est « tout de suite » qu’il faut se procurer la corde, ce n’est pas pour en faire immédiatement usage – l’usage est repoussé aux calendes – mais parce que sa possession est « rassurante » …  Cette idée que la possibilité de quitter la vie aide à l’affronter se trouve déjà exprimée par Epictète :

«Chose essentielle, songe que la porte est ouverte. Ne sois pas plus lâche que les enfants: quand la chose ne leur plaît pas, ils disent “je ne jouerai plus”; toi aussi, quand tu crois être en semblable situation, dis “je ne jouerai plus” et va-t-en; mais si tu restes, ne gémis pas»

Entretiens (I, ii, 25)

Les maths sauvent des vies

02 lundi Juin 2014

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Bertrand Russell, envie de mourir, harcèlement, maths, suicide

« Juste avant mes seize ans on m’envoya chez un répétiteur, qui se trouvait alors à Old Southgate, spécialisé dans la préparation aux examens militaires. Il s’agissait, quant à moi, de me préparer à l’examen pour l’obtention d’une bourse au Trinity College de Cambridge. Presque tous les condisciples que je trouvai là se destinaient à l’Armée, à l’exception d’un ou deux « réprouvés », destinés à l’Eglise, Ils avaient tous entre dix-sept et dix-neuf ans, de sorte que j’étais de beaucoup le plus jeune. Ils étaient à l’âge où l’on commence à fréquenter les prostituées, et c’était leur principal sujet de conversation. Le plus admiré d’entre eux était un jeune homme qui se vantait d’avoir attrapé la syphilis et de s’en être guéri, ce qui lui conférait un grand prestige. Ils se réunissaient pour raconter des histoires graveleuses. Tout leur était prétexte à obscénité. […] Tout pénible qu’il m’avait été de renfermer en moi mes tourments relatifs au sexe, cette façon brutale de s’y référer me choquait profondément. Je devins par réaction très puritain et me persuadai que toute activité sexuelle sans amour digne de ce nom était abominable. Je me suis replié sur moi-même et j’ai vécu autant que possible à l’écart des autres, Mais j’étais la victime toute désignée pour leurs plaisanteries. Ainsi, je devais m’asseoir sur une chaise posée sur une table et chanter pour eux, dans cette position, l’unique chanson que je connaissais :

Le vieil Abraham est bien mort. / Il portait une vieille lévite / qui se boutonnait par devant / de haut en bas.
Mais il avait une autre lévite d’un type entièrement différent / qui se boutonnait par derrière / de bas en haut.

Je n’ai pas tardé à comprendre que ma seule chance d’échapper à leurs attentions était de feindre, en les subissant, une bonne humeur imperturbable. Après un trimestre ou deux arriva un autre souffre-douleur possédant cet attrait supplémentaire qu’il ne savait pas garder son sang-froid. Du coup, ils me laissèrent tranquille. Aussi bien je m’habituais, peu à peu, à leurs conversations ; bientôt elles cessèrent de me choquer. Mais, au fond, je restais extrêmement malheureux. Il y avait un sentier menant à travers champs à New Southgate, que j’aimais à parcourir seul, regardant le coucher du soleil et ruminant des idées de suicide. Si j’ai renoncé, de fait, à me suicider, c’est que je voulais en savoir davantage en mathématiques. Naturellement mes parents auraient été horrifiés s’ils avaient su le genre de conversations auxquelles je me trouvais mêlé, mais comme je faisais des progrès en mathématiques, je ne leur laissai rien soupçonner de la boîte, préférant, tout compte fait, y rester le temps nécessaire. »

Bertrand RUSSELL, Autobiographie, p. 43 -45

*

Les mathématiques, une de ces nombreuses portes avant le bout du couloir.

Le fond du trou ou le bout du couloir?

31 samedi Mai 2014

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Reiner Kunze, suicide

Selbstmord

Die letzte aller türen

Doch nie hat man
an alle schon geklopft

*

Suicide

La dernière de toutes les portes

Pourtant on n’a jamais fini
de frapper à toutes

Rainer Kunze, Invitation à une tasse de thé au jasmin
traduction Mireille Gansel et Muriel Feuillet, Cheyne

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