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Je comprends assez bien le sentiment ici évoqué car, non seulement je ne suis pas assez cool pour être sur Instagram, mais de surcroît je n’ai jamais été sur Facebook pour éviter l’humiliation de n’y avoir que trois « amis » (ce qui est à peu près mon nombre de lecteurs réguliers ici). D’ailleurs la fermeture des bars pendant le confinement m’a confronté à la même situation plus durablement que le plantage de Facebook et Instagram puisque je ne suis pas non plus le genre de personnes qui propose d’aller boire un verre ou à qui on le propose (les deux étant liés).
Malheureusement, ce putain d’idéal de magnanimité, à la hauteur duquel je suis pourtant incapable d’être, m’a empêché de savourer pleinement ces situations. Comment profiter pleinement des occasions de ressentir de la schadenfreude quand le ver de la conscience s’est immiscé dans le fruit, quand on ne peut plus ressentir cette joie mauvaise sans se dire que c’est être un minable que de l’éprouver.