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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: paternité fragile

Berceuse du mardi (27)

22 mardi Août 2017

Posted by patertaciturnus in Berceuse du mardi

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A vava inouva, Idir, paternité fragile

A vava inouva

La version de 1976

La version de 1994

Paternité

21 samedi Jan 2017

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Jacek Podsiadło, paternité fragile

Dlaczego?

Gdzież pójdziemy? Może znów nad rzekę
pełną fusów lumpenświata,
nad czarną wodę, której esencją
jest przemijanie. Razem zrobimy siusiu,
na stojąco, jak dorośli. Srogiemu przykazaniu
dorosłości nie zwiejesz, szybkobiegaczu, prygunie
stojący na tle nieba i skaczący w Ciemno,
gdzie jedynie cudem i tylko do czasu
czekają na ciebie amortyzatory
rodzicielskich ramion, cyrkle Miłości.
Zobaczymy: kaczkę, dryfującą gałąź, opoja w malignie, nasze cienie.
Sto razy spytasz, dlaczego. Spróbujesz coś wycyrklować,
Żebym cię wziął na »jo pata«, na szyję.
Zmęczone nóżki albo coś, albo coś.
Coraz więcej ważysz.
Coraz więcej rozumiesz.
Zrozum, że czasem nie wiem, dokąd pójść.
Przejdziemy przez most.
A potem? Zobaczymy.

Jacek Podsiadło

Le poète et sa progéniture

Pourquoi ?

Où irons-nous ? Peut-être de nouveau vers le fleuve
plein de sédiments mystérieux du lumpenunivers,
vers l’eau noire dont l’essence
réside dans l’écoulement. Nous pisserons ensemble,
debout comme des adultes. Tu ne pourras échapper
à l’injonction sévère de l’âge adulte ; coureur, sauteur
qui te dresses sur fond du ciel pour sauter dans Ténèbres,
où seulement par miracle et pour un temps seulement
t’attendent les amortisseurs
des bras maternels, ce compas de l’Amour.
Nous verrons un canard, une branche à la dérive, un ivrogne en délire, nos ombres.
Tu demanderas cent fois « pourquoi ». tu tenteras de combiner
pour que je te prenne sur mes épaules :
petites jambes fatiguées ou autre chose ou autre chose.
Tu pèses de plus en plus.
Tu comprends de plus en plus.
Comprends donc que parfois je ne sais où aller.
Traversons donc le pont.
Et après ? On verra.

trad.Jacques Burko
in 3 poètes polonais, Editions du murmure, 2009

 

Le poète et sa progéniture. Photo trouvée ici avec des indications intéressantes sur l’auteur.

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