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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: nostalgie

Lied aus dem Spanischen

08 vendredi Juin 2018

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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Gotthold Ephraim Lessing, nostalgie

Gestern liebt‘ ich,
Heute leid‘ ich,
Morgen sterb‘ ich:
Dennoch denk‘ ich
Heut und morgen
Gern an gestern.

Gotthold Ephraim Lessing

*

Ce poème est cité (sans titre) par Kierkegaard dans Ou bien … ou bien, où je l’ai découvert.

Je vous salue Maria Teresa (2)

15 mardi Août 2017

Posted by patertaciturnus in Paroles et musiques

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Maria Teresa de Noronha, nostalgie

Fado João

Não posso cantar o fado
O fado faz-me chorar
Faz-me lembrar o passado
Que já não pode voltar

Eu cantava noite e dia
Sem nada me dar cuidado
Não tenho a mesma alegria
Não posso cantar o fado

Se quando canto, entristeço
Não é para admirar
Tenho saudades de tudo
O fado faz-me chorar

Quando oiço alguma guitarra
Ou alguém cantando o fado
Sinto que minha alma chora
Faz-me lembrar o passado

Cantigas à desgarrada
Que sempre me hão-de lembrar
Adeus tempo em que as cantava
Que já não pode voltar

Anniversaire

21 lundi Déc 2015

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Pessoa est grand

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anniversaire, Fernando Pessoa, nostalgie

Aniversário

No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu era feliz e ninguém estava morto.
Na casa antiga, até eu fazer anos era uma tradição de há séculos,
E a alegria de todos, e a minha, estava certa com uma religião qualquer.

No TEMPO em que festejavam o dia dos meus anos,
Eu tinha a grande saúde de não perceber coisa nenhuma,
De ser inteligente para entre a família,
E de não ter as esperanças que os outros tinham por mim.
Quando vim a ter esperanças, já não sabia ter esperanças.
Quando vim a olhar para a vida, perdera o sentido da vida.
Sim, o que fui de suposto a mim-mesmo,
O que fui de coração e parentesco.
O que fui de serões de meia-província,
O que fui de amarem-me e eu ser menino,
O que fui — ai, meu Deus!, o que só hoje sei que fui…
A que distância!…
(Nem o acho…)
O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!

O que eu sou hoje é como a umidade no corredor do fim da casa,
Pondo grelado nas paredes…
O que eu sou hoje (e a casa dos que me amaram treme através das minhas
lágrimas),
O que eu sou hoje é terem vendido a casa,
É terem morrido todos,
É estar eu sobrevivente a mim-mesmo como um fósforo frio…
No tempo em que festejavam o dia dos meus anos…
Que meu amor, como uma pessoa, esse tempo!
Desejo físico da alma de se encontrar ali outra vez,
Por uma viagem metafísica e carnal,
Com uma dualidade de eu para mim…
Comer o passado como pão de fome, sem tempo de manteiga nos dentes!

Vejo tudo outra vez com uma nitidez que me cega para o que há aqui…
A mesa posta com mais lugares, com melhores desenhos na loiça, com mais copos,
O aparador com muitas coisas — doces, frutas o resto na sombra debaixo do alçado —,
As tias velhas, os primos diferentes, e tudo era por minha causa,
No tempo em que festejavam o dia dos meus anos…
Pára, meu coração!
Não penses! Deixa o pensar na cabeça!
Ó meu Deus, meu Deus, meu Deus!
Hoje já não faço anos.
Duro.
Somam-se-me dias.
Serei velho quando o for.
Mais nada.
Raiva de não ter trazido o passado roubado na algibeira!…

O tempo em que festejavam o dia dos meus anos!…

Fernando Pessoa (Alvaro de Campos),

*

Du temps où l’on fêtait mon anniversaire,
J’étais heureux et personne n’était mort.
Dans ma vieille maison, même célébrer ma naissance relevait d’une tradition séculaire,
Et la joie de tous, comme la mienne, avait la justesse d’une religion.

Du temps où l’on fêtait mon anniversaire,
Je possédais la grande santé de ne rien comprendre,
D’être intelligent aux yeux de ma famille,
Et d’ignorer les espérances que les autres entretenaient à ma place.
Quand j’en vins à espérer, je ne savais déjà plus espérer.
Quand j’en vins à regarder la vie, j’avais perdu le sens de la vie.

[…]
Arrête-toi, mon cœur !
Ne pense pas! Retiens la pensée dans ma tête!
Ô mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu !
Aujourd’hui je n’ai plus d’anniversaire.
Je perdure.
Mes jours s’additionnent.
Je serai vieux quand je le serai.
Rien de plus.
Rage de ne pas avoir emporté dans ma poche le passé dérobé!…

Le temps où l’on fêtait mon anniversaire ! …

trad. Michel de Chandeigne et Pierre Léglise-Costa
Christian Bourgois.

Nostalgie

15 mardi Sep 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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nostalgie, Ramón Gómez de la Serna

« Nostalgie : névralgie des souvenirs. »

Ramón Gómez de la Serna, Greguerías
Editions Cent pages, p. 18

Triste étrangeté

21 jeudi Mai 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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nostalgie, Urabe Kenkô

« Point n’est besoin du souffle de la brise pour que, du cœur humain, la fleur s’effeuille. Pensé-je aux mois et aux années d’une ancienne tendresse, l’oubli ne saurait abolir aucun mot émouvant autre fois entendu, mais la personne est devenue étrangère à ma vie, et cela est plus triste que l’adieu de la mort. »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, XXVI

Tout est bien qui finit bien

01 vendredi Mai 2015

Posted by patertaciturnus in Choses vues ou entendues

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nostalgie, Valérie joue avec Daniel

Daniel et Valérie livret 1-0062

Cette page, rappellera peut-être des souvenirs à ceux qui ont appris à lire à la fin des années 70 ou au début des années 80. Elle constitue la dernière leçon du premier tome de la méthode mixte de lecture Daniel et Valérie, qui commençait par cette leçon inoubliable.

Daniel_et_Val_rie_livret_1_0004Toi aussi extasie toi sur l’épanadiplose !

*

Pour les curieux ou les nostalgiques, l’intégrale est ici.

Par delà la plénitude

06 vendredi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour, lune, nostalgie, perfection et imperfection, plénitude, Urabe Kenkô

Kiyonaga_Le_neuvième_mois_(Minami_juni_ko)

Source

« N’admire-t-on les fleurs qu’épanouies et la lune qu’immaculée? Devant la pluie tombante se languir de la lune, ignorer, stores clos, le passage du printemps, cela même suscite une tendre émotion. En un jeune rameau sur le point de fleurir, en un jardin jonché de pétales flétris, que de spectacles admirables! Si un poème a comme légende : « Pour être allé voir les floraisons, mais elles étaient déjà effeuillées et passées » ou: « Pour avoir été empêché de visiter les floraisons », est-ce moins bien que s’il est dédié au « Spectacle des floraisons » ? Ressentir le regret de l’effeuillement des fleurs et du déclin de la lune est une pente fort naturelle, mais il faut être un homme bien obtus pour dire : « Cette branche, cette autre sont effeuillées; plus rien à voir maintenant. »

En toutes choses c’est dans le début et la fin qu’est le charme. Entre homme et femme, l’amour même, est-ce de se voir tout à loisir? Les regrets de rencontres manquées, le chagrin des vaines liaisons, la mélancolie des longues nuits de solitude, la nostalgie des cieux lointains, le souvenir des jours d’autrefois en une demeure délabrée, c’est cela, pourrait-on dire, savoir goûter le sentiment de l’amour. »

Urabe Kenkô, Les heures oisives, CXXXVII

Ni amour, ni nostalgie

16 dimanche Nov 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Pessoa est grand

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amour, Fernando Pessoa, Louis Ferdinand Céline, nostalgie

« Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! »

Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit

*

« Pleurer sur son passé, n’importe qui, même quelqu’un de nul, peut le faire; or, je déteste ce qui est à tout le monde. »

Fernando Pessoa, L’éducation du stoïcien

*

Mais que reste-t-il à ceux qui tiennent tant à se distinguer des « caniches » ou des « nuls », quand ces derniers aussi se veulent inclassables?

Expiation 3

25 mardi Fév 2014

Posted by patertaciturnus in Paroles et musiques

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amitié, Dylan, nostalgie

Voici venu le temps du dernier des actes de pénitence annoncés ; sachant que, s’il le faut, je trouverai d’autres prétextes pour continuer à rendre hommage au Zim.

La véritable pénitence a en fait consisté à chercher des vidéos de Dylan. Sur Youtube c’est quasiment mission impossible : les versions originales qui auraient échappé à « l’inepte flicaille du droit d’auteur » (TM) se trouvent noyées au sein de la multitude proliférante des reprises. Au hasard de mes pérégrinations infructueuses j’ai fini par découvrir une astuce qui malheureusement risque de ne pas marcher indéfiniment (on commence à trouver des reprises qui utilisent le pseudo qui permet de les contourner).

*

C’est une version live ; pour ceux qui préféreraient la version qui se trouve sur l’album The freewheelin’ Bob Dylan, elle est disponible ici sous son véritable titre.

*

A titre de comparaison, la reprise de Bryan Ferry

Mais ma version préférée est celle de Judy Collins qui n’est actuellement disponible en streaming que chez un cousin chinois (taïwanais) de Youtube dont je ne sais pas insérer les vidéos sur ce blog.

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