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Ils sont parmi nous tout au long de l’année.
Ils ont l’air parfaitement normaux.
Mais à partir de la mi-novembre l’inquiétante étrangeté de leur nature se révèle…
… ces gens qui regardent les téléfilms de Noël.
02 jeudi Déc 2021
Posted Choses vues ou entendues
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Ils sont parmi nous tout au long de l’année.
Ils ont l’air parfaitement normaux.
Mais à partir de la mi-novembre l’inquiétante étrangeté de leur nature se révèle…
… ces gens qui regardent les téléfilms de Noël.
26 samedi Déc 2020
Posted Divers vers
in25 lundi Déc 2017
Posted Paroles et musiques
in25 vendredi Déc 2015
Posted Insatiable quête de savoir
in
Ce n’est pas parce que c’est Noël qu’il ne faut pas apprendre quelque chose aujourd’hui.
Pour les amateurs de phonétique : le secret du « ll »gallois.
24 mercredi Déc 2014
Posted Food for thought
inA ceux à qui les crèches donnent de l’urticaire, voire des ulcères, je recommande, pour soulager leur irritation, de lire ce texte dont l’auteur n’était pas spécialement un calotin.
*
« La nuit de Noël nous invite à surmonter quelque chose ; car sans aucun doute cette fête n’est pas une fête de résignation; toutes ces lumières dans l’arbre vert sont un défi à la nuit qui règne sur la terre ; et l’enfant en son berceau représente notre espoir tout neuf. Le destin est vaincu ; et le destin est comme une nuit sur nos pensées ; car il ne se peut point que l’on pense sous l’idée que tout est réglé, et même nos pensées ; il vaut mieux alors ne penser à rien et jouer aux cartes.
L’ordre politique ancien effaçait le temps ; l’enfant imitait les gestes du père ; prêtre ou potier, il était d’avance ce qu’il serait, il le savait et il ne savait rien d’autre ; l’hérédité fut sa loi politique avant d’entrée dans nos pensées. […]
la grande nuit de Noël nous invite au contraire à adorer l’enfance ; l’enfance en elle et l’enfance en nous. Niant toute souillure, et toute empreinte, et tout destin en ce corps neuf ; ce qui est le faire dieu par dessus les dieux. Que cela ne soit pas facile à croire, je le veux ; si l’enfant croit seulement le contraire, il donnera des preuves du contraire, il se marquera d’hérédité comme d’un tatouage. C’est pourquoi il faut résolument essayer l’autre idée, ce qui est l’adorer. […] La nouvelle foi commande de vouloir et donc d’espérer car l’un ne va pas sans l’autre. Ces siècles de vieillesse ont justement vieilli sans jamais renoncer à s’accuser eux-mêmes dans le mythe de Noël. Le beau parle mieux que le vrai ; et le trésor des Mages se dépense à condamner les Mages ; ce qui marque la fin du monde antique. L’enfant n’a rien ; l’enfant suffit. Puisque le beau signifie quelque chose, tel est le sens de cette belle image, les rois Mages chargés de signes adorant l’enfant nu. »
Alain, Propos, 20 décembre 1922