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Archives de Tag: hommes et femmes

En marge de Bonnard

30 vendredi Juil 2021

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Abel Bonnard, amitié, amour, friendzone, hommes et femmes, jalousie, sexisme

Abel Bonnard - Centre Pompidou

Un élément étonnant du  Savoir aimer d’Abel Bonnard c’est que son analyse de l’amour est complètement hétérocentrée (il n’envisage l’amour que comme relation d’un homme et d’une femme) alors que lui-même était notoirement homosexuel (il dissimulait tellement peu son homosexualité, qu’à l’époque où il était ministre de l’éducation du régime de Vichy  il était surnommé « gestapette »). Quelle vérité objective attendre d’un discours qu’on ne peut même pas créditer d’authenticité subjective ? Peut-être est-il possible de discerner des références cachées à ses amours homosexuelles dans le texte mais je ne dois pas maîtriser suffisamment cet art de lire entre les lignes.

Bonnard traite de la relation entre homme et femme avec la grille de lecture hiérarchique et essentialiste dont j’ai déjà parlé plusieurs fois. Ainsi du paragraphe ci-dessous qui distingue deux types de relation homme/femme selon qu’on se situe dans le registre des amours médiocres ou des amours suprêmes :

« Si ce petit livre a trouvé quelques lecteurs attentifs, l’un d’eux aura peut-être remarqué que, dans sa première partie [consacrée aux amours médiocres], il est surtout parlé des liaisons amoureuses en fonction du personnage masculin, au lieu qu’ici l’on fait le contraire ; c’est qu’en effet il dépend d’un homme qui sait vivre de gouverner les amours médiocres où il se trouve engagé, mais les amours supérieures appartiennent aux femmes qui s’y manifestent. Une femme ordinaire est un instrument dont il faut jouer, mais une femme souveraine est une musicienne qu’on écoute ; tandis que l’homme qui lui est uni se borne à jouir de leur bonheur commun, parce que son œuvre est ailleurs, elle crée et entretient ce bonheur, parce que son œuvre est là. »

Le paternalisme envers les femmes  se manifeste nettement dans la section consacrée à la jalousie : Bonnard y explique qu’il est mauvais d’être jaloux (la jalousie contrevient à l’idéal de magnanimité qui sous-tend le propos de Bonnard) mais qu’il faut savoir feindre la jalousie pour faire plaisir aux femmes.

« Mais alors même qu’un homme se sent fort peu disposé à ce sentiment, il convient qu’il s’en donne parfois les airs. Paraître jaloux de celle qu’on aime est un hommage qu’on lui doit et que la politesse de l’amour impose. Si gênées que les femmes puissent être par les persécutions des jaloux, il faut que ces vexations soient poussées bien loin pour les excé­der, et elles ont pour cette manie une secrète indulgence, parce qu’elles y voient la preuve du prix qu’on leur donne ; il leur paraît très juste qu’un homme perde la tête à la seule idée qu’elles pour­raient détourner de lui la moindre de leurs faveurs et leur satisfaction serait complète, si la jalousie qu’elles nous inspirent était un supplice pour nous, sans être un ennui pour elles. Il faut se souvenir qu’il est dans leur nature enfantine de tout désirer à la fois ; celle qui s’enorgueillit d’être aimée comme aucune autre veut encore l’être comme toutes et fière d’être enveloppée des sentiments les plus délicats, elle prétend exciter de même ceux où se marque la violence des amours vulgaires. Aussi doit-on se souvenir de faire de temps en temps le jaloux, deux ou trois fois par mois, par exemple : comme ce sentiment paraîtra toujours très naturel à celle à qui on le manifeste, on n’aura pas besoin de feintes savantes pour la persuader qu’on l’éprouve. »

L'amitié - Bonnard Abel - 1938 | eBay

Sans prétendre épuiser le sujet du sexisme de Bonnard, il convient aussi de mentionner le chapitre qu’il consacre aux femmes dans son ouvrage sur l’amitié. Bonnard recourt à un procédé qui rappelle un peu celui auquel recours Socrate dans l’Hippias majeur  : il rapporte les propos d’un ami auquel il tente – plutôt vainement – d’apporter la contradiction. Cet ami soutient une thèse radicale ; les femmes ne sont pas capables d’amitié authentiques car elles ne sont pas faites pour ce sentiment (elles sont faites pour l’amour, évidemment). L’ami mystérieux conteste d’abord l’authenticité de l’amitié entre femmes :

« Les femmes qui se croient amies sont des complices ou des victimes ensemble. Ou bien elles se font part de leurs intrigues et de leurs plaisirs et s’y aident mutuellement. Ou bien, également maltraitées par le sort et meurtries par la grossièreté des hommes, elles se blottissent l’une contre l’autre, se choient, se donnent de petits noms, mais il y a dans leurs sentiments quelque chose d’excessif qui en dénonce l’inanité. »

Abel Bonnard, L’amitié, FeniXX réédition numérique, p. 72

puis il conteste la possibilité d’une authentique amitié entre homme et femme. Les arguments sur ce sujet rebattu ne sont pas d’une folle originalité mais cela donne lieu à d’amusantes descriptions de ce qu’on n’appelait pas encore friendzone :

« Considérez d’autre part que rien n’est si utile aux femmes que d’avoir à leurs ordres, sous le nom d’amis, des hommes qui leur sont à la fois commodes et indifférents, qui leur rendent mille services, qui débrouillent pour elles toutes les difficultés pratiques et qu’on paye avec des sourires dont rien de positif ne suit jamais la douceur. Mais venons au principal : ces amitiés caressent l’amour-propre de ceux qui les forment, non seulement des femmes, mais même des hommes. Oui, mon cher, il y a des hommes à la fois si modestes et si vains qu’ils sont flattés d’être les amis des femmes, de se montrer avec elles, de pendre à leur présence comme des breloques : avouez qu’on ne saurait être fat à meilleur marché. Ils endossent la veste grisâtre du confident avec le même orgueil que si c’était l’habit galonné du jeune premier et se pavanent sous cette triste livrée. Quant aux femmes, c’est à très juste titre qu’elles s’enorgueillissent d’avoir beaucoup d’hommes autour d’elles. Ces amis qu’elles rassemblent prouvent à la fois le pouvoir de leurs charmes et la fermeté de leur vertu, car vous n’ignorez pas qu’elles les présentent comme autant d’amoureux domptés, désarmés, aplatis, et réduits à servir sans manifester aucune exigence. […] Ainsi leurs amis servent à leur gloire. Mais ils ont une utilité plus profonde encore. Les femmes ont besoin d’en être entourées pour garder confiance en elles et pour essayer innocemment sur eux les moyens qu’elles exerceront dans l’amour. […]

Voici un soupirant fastidieux, qui ne leur plaît en rien, auxquelles elles sont bien décidées à ne jamais rien accorder. Croyez-vous qu’elles vont le laisser-aller ? Que non ! Elles le conserveront dans la chambre froide de l’amitié. […]

Les femmes estiment leurs amis, cela va de soi. Comment n’apprécierions-nous pas ceux qui nous admirent ? Comment ne trouverions-nous pas qu’ils ont le goût excellent ? En louant les qualités de leur esprit, nous relevons d’autant la valeur du suffrage qu’ils nous donnent. mais qu’au fond d’elles-mêmes, dans les régions sincères et primitives de l’instinct, elles puissent faire vraiment cas de leurs amis, c’est ce que je ne crois pas : elles resteront  toujours surprises et comme déçues de voir qu’ils se contentent de ce qu’elles leur donnent.  Car si les femmes méprisent ostensiblement les hommes qui, dans leurs rapports avec elles, ne pensent qu’au physique, j’ai bien peur qu’elles ne méprisent secrètement ceux qui n’y pensent pas. […] Je crois même […] que ce qui plaît le plus à certaines, dans ces amitiés, c’est la victoire qu’elles remportent sur l’homme et l’humiliation qu’elles lui infligent. […]

Les amis des femmes ressemblent à ces vieux officiers de l’ancien régime à qui les plus longs services ne valaient jamais que des grades subalternes et qui se voyaient toujours supplantés par des colonels qu’improvisait la faveur. Ces hommes assidus et discrets sont nécessaires aux femmes pour leur donner des preuves permanentes de leur pouvoir et les empêcher de douter d’elles. Mais, entourées de leurs soins, de leurs égards et de leurs respects, elles rêvent à toute autre chose : une femme attend, parmi ses amis, un homme qui ne sera pas comme eux. »

ibid. p. 79 – 82

Mer ou mère (2)

07 samedi Sep 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Alain Testart, division sexuelle du travail, hommes et femmes, mer

Après avoir mis en ligne, hier, ce passage des Contes gothiques où Karen Blixen développe l’idée d’une répulsion des femmes pour la mer, il m’est venu l’idée de retourner jeter un œil à l’Amazone et la cuisinière, un ouvrage dans lequel l’anthropologue Alain Testart traite de la division sexuelle du travail.   L’anthropologie a-t-elle quelque chose à nous dire de la rareté des femmes dans la marine ?

Testart écarte au début de son livre, les explications naturalistes des constantes de la division sexuelle du travail à travers les différentes cultures. Les différences de force physique ou les contraintes sur la mobilité induite par la grossesse et l’allaitement ne constituent pas pour lui des explications satisfaisantes de la traditionnelle absence des femmes dans un certain nombre d’activités (chasse, métallurgie etc.). Testart accorde en revanche un rôle essentiel aux croyances à propos des menstruations ; c’est en relation avec elles que prendraient sens un certains nombres d’interdits qui ont traditionnellement exclu les femmes de certaines activités. L’hypothèse est intéressante, mais à mes yeux, Testart a trop tendance à en faire une clé qui ouvrirait toutes les portes … Je laisse le lecteur juger du caractère convaincant des analyses consacré au cas qui nous occupe : la navigation maritime.

« Si le lecteur nous a suivi jusqu’ici, il a vu que les croyances jouaient chaque fois sur une ana­logie, analogie entre le corps de la femme et ce avec quoi on le met en rapport, élément naturel ou tâche humaine, peu importe. Et qu’y a-t-il de commun entre la femme pendant ses règles et la mer pendant la tempête ? Est commun le fait que l’une et l’autre subissent de violentes pertur­bations en leur sein. Macrocosme et micro­cosme se font face et sont agités par une même violence déréglée et, de ce fait, sont censés avoir la capacité d’agir l’une sur l’autre.
La mer est une femme, très évidemment, comme en témoigne le fantasme si répandu d’une mer primordiale au début des cosmogonies. Mais il s’agit toujours d’une eau salée inféconde. Elle ne fait pas pousser les cultures ; au contraire, le sel ambiant les tue, l’influence marine brûle les prairies de bord de mer. Dans la mythologie babylonienne, l’eau salée s’oppose fortement à l’eau douce, si indispensable à l’agriculture en terre d’Irak. Les divinités primordiales doivent être congédiées pour que jaillisse la vie. Apsou, l’eau douce, divinité masculine, sera endormie à jamais, paisible repos mais qui ressemble à la mort. Tiamat, l’eau salée, divinité féminine, sera dépecée par les dieux ligués contre elle, son crâne fendu, ses veines tranchées : les deux morceaux du corps de Tiamat formeront les limites du ciel et de la terre ; on ouvre deux sources dans sa tête, lesquelles deviendront le Tigre et l’Euphrate ; et son sang, impropre à la création (puisqu’il faudra, pour créer l’humanité, sacrifier un autre dieu), sera emporté par le vent du Nord vers des lieux ignorés . Nulle part peut-être ailleurs qu’en Babylonie on n’a dit avec des images plus claires la proximité de l’eau de mer, du sang, de la féminité et des règles.
Parce que la mer et surtout la mer agitée par la tempête sont une métaphore de la femme pen­dant ses règles, il y a incompatibilité entre l’une et l’autre. Emmener une femme dans un bateau est l’objet de craintes bien connues de la part des marins. A fortiori ces rares femmes qui ont voulu, envers et contre tous, devenir marins. Les études récentes sur la question montrent que celles qui se risquent à ce métier sont l’objet de sarcasmes, et doivent faire face au harcèlement sexuel. En ce début du xxie siècle, les femmes ne représentent pas plus que 1 ou 2 % des 1 250 000 marins embar­qués sur 87 000 bateaux dans le monde. »

Alain Testart, L’amazone et la cuisinière, Gallimard 2014, p. 67-68

 

Mer ou mère ?

06 vendredi Sep 2019

Posted by patertaciturnus in Lectures

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hommes et femmes, Karen Blixen, mer

« c’est pas l’homme qui prend la mer
c’est ma mer qui prend l’homme
mais elle prend pas la femme
qui préfère la campagne »

« Il n’y a rien dont on puisse languir comme de la mer. La passion de l’homme pour la mer, continua-t-il, son regard sombre fixé sur le visage d’Athéna, est dépourvue d’égoïsme. Nous ne pouvons ni la cultiver ni boire son eau et, dans son sein, nous mourons. Et pourtant, loin d’elle, nous sentons que quelque chose de notre âme se dessèche en nous et disparaît comme une méduse rejetée sur le sable sec.
– Naviguer ! s’exclama la prieure. Naviguer sur la mer ! Non jamais, à aucun prix! »
L’aversion lui faisait monter le sang à la tête; elle en était rouge et ses yeux brillaient. Boris fut impressionné une fois de plus par l’intensité de cette aversion que montrent les femmes pour les choses de la mer. Enfant, il avait voulu se sauver de chez lui pour devenir marin. Mais rien, pensa-t-il, ne suscite aussi violemment l’hostilité d’une femme que d’entendre parler de la mer. Elles la détestent toutes et la fuient sous toutes ses formes, depuis l’odeur de son eau jusqu’au contact des cordages salés et goudronnés. Peut-être L’Église aurait-elle pu déconsidérer la sexualité en la montrant comme un enfer maritime, gris, cendreux, ou encore agité d’une houle glacée; car du feu, les femmes n’ont pas peur, le considérant comme un allié de longue date. Mais leur parler de la mer équivaut à leur parler du diable. Quand le règne de la femme aura rendu la terre inhabitable à l’homme, il s’élancera sur la mer, pour avoir la paix, car les femmes préféreront mourir plutôt que de les y suivre. »

Karen Blixen, Le singe, in Sept contes gothiques, p. 188

 

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