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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: fidélité

Féminisme médiéval

05 vendredi Août 2016

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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Boccace, cocuage, féminisme, fidélité, utilitarisme

Sous ce titre un brin anachronique, je souhaite partager un extrait du Décaméron, plus exactement de la septième nouvelle de la sixième journée. Posons d’abord quelques éléments de contexte  : une noble dame nommée Filippa a été surprise dans les bras de son amant par son mari Rinaldo de Pugliesi.  Celui-ci, plutôt que de laisser immédiatement s’exprimer sa colère contre les amants pris sur le fait, recourt à la justice ce qui expose sa femme à un châtiment particulièrement sévère :

« Une disposition statutaire, aussi sévère que critiquable à vrai dire, était en vigueur à Prato, aux termes de laquelle devait être brûlée vive, sans distinction, aussi bien la femme adultère trouvée par son mari en compagnie de son amant que celle qui se donnait au premier venu pour de l’argent. »

Dame Filippa se présente devant le magistrat (le podestat) qui s’attend à ce qu’elle nie les faits pour sauver sa vie. Elle déclare alors ce qui suit :

«Messire, Rinaldo est bien mon mari, et il est exact qu’il m’a trouvée la nuit précédente dans les bras de Lazzarino qui m’ont souvent serrée, car j’ai pour lui un amour digne et profond, et il n’est pas question que je nie un instant les faits. Mais vous savez, j’en suis certaine, que les lois doivent être les mêmes pour tous et être faites avec l’assentiment de ceux auxquels elles s’appliquent. Or, tel n’est pas le cas, puisque ladite disposition n’a pour cible que les pauvres femmes sans défense qui pourraient bien mieux que les hommes contenter de nombreux désirs. De plus, jamais femme n’a donné son assentiment à une telle disposition, aucune n’a jamais été appelée à donner son avis en la matière : on peut donc à juste titre considérer ce texte comme mauvais. Libre à vous, si vous le désirez, de prendre la responsabilité de son application, au préjudice de mon corps et de votre âme ; mais, avant que vous ne prononciez votre jugement, faites-moi, je vous en prie, la petite faveur de demander à mon mari si, toutes les fois qu’il en a eu le désir, je ne me suis pas offerte à lui généreusement, sans jamais refuser. »

À quoi Rinaldo, sans attendre que le podestat lui pose la question, répondit promptement que sa femme avait assurément répondu à chacune de ses requêtes, contentant pleinement ses désirs.

«Donc, poursuivit aussitôt la dame, si mon mari a toujours eu de moi ce qu’il voulait et ce qui le contentait, dites-moi, messire le podestat, ce que je devais faire et ce que je dois faire de l’ardeur qui me reste. Dois-je la jeter en pâture aux chiens? Ne vaut-il pas mieux en faire profiter un gentilhomme qui m’aime plus encore que soi-même, plutôt que de la laisser dépérir et se flétrir?»

Boccace, Décaméron VI,7, trad. Christian Bec, Livre de poche p. 512 – 514

Rassurez-vous, tout finit bien : Rinaldo se désiste de son procès et Filippa rentre chez elle « tête haute, libre et heureuse », de plus les habitants de Prato, convaincus par les arguments de Filippa, suppriment la loi qui lui avait fait encourir la mort (plus exactement ils restreignent l’application du châtiment suprême aux femmes trompant leur mari pour de l’argent).

*

Boccaccio-Decameron

A Tale from Decameron par John William Waterhouse

L’argumentation de Filippa comprend deux parties. La première critique la loi punissant de mort les femmes adultères prises en flagrant délit ; il est frappant de constater qu’elle invoque des principes de légitimation qui nous sont aujourd’hui familiers : le principe d’égalité devant la loi et le principe du consentement à la loi. La seconde partie de l’argumentation critique moins la loi que la plainte du mari : Filippa fait valoir que son infidélité n’a causé aucun préjudice à son époux puisque ce qu’elle a accordé à son amant, elle n’en a pas privé son mari.  Sa manière de présenter l’obligation de fidélité comme un gaspillage d’une « ardeur » qui pourrait combler les désirs d’un tiers, donne à son argumentation une allure de critique utilitariste d’une conception déontologique de la fidélité [1]. On notera que l’idéal utilitariste d’une consommation optimale des ressources libidinales se trouverait ici réalisé par la voie « libérale » d’une entente « horizontale » entre les individus, et non sous la forme de la planification centralisée et autoritaire que l’on rencontre dans Nous autres de Zamiatine [2].

Rinaldo qui n’est pas à la hauteur de sa femme en matière d’appétence sexuelle ne l’est manifestement pas non plus en matière de capacité argumentative, sans quoi il aurait pu faire valoir que, même si elle n’induit pas une frustration de sa propre libido, l’infidélité de sa femme  l’expose à un préjudice possible : celui de devoir assumer la paternité d’un enfant qui n’est pas le sien.

Bien sûr toutes les nouvelles du Décaméron ne sont pas aussi « féministes » que celle que je viens de citer. Dans certaines nouvelles, les femmes sont plutôt en position d’objets que de sujets de désir : trésors que les hommes se disputent ou qu’ils se donnent les uns aux autres. Il faut aussi mentionner une nouvelle (Décaméron VIII, 9) qui encourage les hommes à battre leur femme. Cependant on constate que les nouvelles qui évoquent le thème de l’infidélité conjugale des femmes, comme d’ailleurs celles qui évoquent les manquements des religieuses à leur vœu de chasteté, présentent la satisfaction de la libido féminine comme foncièrement légitime et les obstacles à cette satisfaction comme arbitraires (chez Boccace, il semble que le cocu mérite de l’être).

*

[1] C’est-à-dire une conception selon laquelle on doit être fidèle – parce qu’on l’a promis lors du mariage, par exemple – quelles qu’en soient les conséquences.

[2] Une autre nouvelle (VIII,8) se conclut par une sorte de transition d’un libéralisme sexuel à un communisme sexuel. D’abord Monsieur A couche avec Madame B la femme de son meilleur ami, Monsieur B prend sa revanche en couchant avec Madame A. Finalement après que chacun a été trompeur et trompé (en étant conscient de l’être) la propriété privée des « moyens de reproduction » se trouve abolie : « A partir de ce jour là, chacune des femmes eut deux maris et chacun d’eux deux épouses, sans jamais avoir à ce sujet la moindre discussion ou querelle » (p.670).

Fidélité

20 dimanche Déc 2015

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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fidélité, Karl Kraus

« Aucun doute, le chien est fidèle. Mais devons-nous pour autant le prendre en exemple? Il est fidèle à l’homme et pas au chien. »

Karl Kraus, Aphorismes, Rivage, p. 73

« Amants, vous attendez, de quoi vous plaignez-vous ? »

29 mercredi Juil 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour, Crébillon fils, distance, fidélité

— Nous avons, lui dis-je, interrompu votre lecture, et nous devons d’autant plus nous le reprocher, qu’il me semble qu’elle vous intéressait.
— C’était, répondit-elle, l’histoire d’un amant malheureux.
— Il n’est pas aimé, sans doute, repris-je.
— Il l’est, répondit-elle.
— Comment peut-il donc être à plaindre, lui dis-je ?
— Pensez-vous donc, me demanda-t-elle, qu’il suffise d’être aimé pour être heureux, et qu’une passion mutuelle ne soit pas le comble du malheur, lorsque tout s’oppose à sa félicité ?
— Je crois, répondis-je, qu’on souffre des tourments affreux, mais que la certitude d’être aimé aide à les soutenir. Que de maux un regard de ce qu’on aime ne fait-il pas oublier ! Quelles douces espérances ne fait-il pas naître dans le cœur ! De combien de plaisirs n’est-il pas la source !
— Mais considérez donc, reprit-elle, quel est l’état de deux amants dont tout contrarie les désirs !
— Ils souffrent sans doute, répondis-je, mais ils s’aiment : ces obstacles qu’on leur oppose, ne font qu’augmenter dans leur cœur un sentiment qui leur est déjà si cher ; et n’est-ce pas travailler pour eux, que de leur donner les moyens d’accroître leur passion ? Se voient-ils un moment ? Que ce moment a de charmes ! Peuvent-ils se parler ? Avec quel plaisir ne se rendent-ils pas compte de leurs plus secrètes pensées ! Sont-ils gênés par des jaloux, ou des surveillants ? Ils savent encore se dire qu’ils s’aiment, se le prouver même, mettre de l’amour dans les actions qui paraissent le plus indifférentes, ou dans les discours qui semblent le moins animés.
— Ce que vous dites peut être vrai, répondit-elle ; mais pour un moment tel que celui dont vous parlez, que de jours d’inquiétude et de douleur ! Souvent encore, la crainte de l’infidélité se joint aux tourments de l’absence. Le moyen qu’on se croie sûre d’un amant qu’on ne voit pas ? Ne peut-il pas se lasser, chercher d’abord des distractions, et finir par un autre attachement qui ne lui laisse pas même le souvenir du premier ?
— Le malheur de perdre ce qu’on aime ne dépend pas toujours d’une passion contraire, et je crois, repris-je, que des amants qui jouissent en liberté du plaisir d’aimer, peuvent plus aisément encore se porter à l’inconstance.

Crébillon fils, Les égarements du cœur et de l’esprit, Gallimard Folio, p. 190 – 192

*

Quelques éléments complémentaires sur le même thème

La source du titre de l’article.

Une défense nipponne de la distance en amour.

Pour une exploration des illustrations et des arrière-plan de cette thèse :

« ces obstacles qu’on leur oppose, ne font qu’augmenter dans leur cœur un sentiment qui leur est déjà si cher ; et n’est-ce pas travailler pour eux, que de leur donner les moyens d’accroître leur passion ? »

on peut recommander la lecture de L’amour et l’occident de Denis de Rougemont.

Judéité

04 mercredi Mar 2015

Posted by patertaciturnus in Lectures

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Edmond Jabès, fidélité, judéité, trahison, universalisme

jabes3

Edmond Jabès (source de l’image)

 

«J’ai fait le tour.
J’ai tourné sur moi-même sans trouver le repos.

S’adressant à moi, mes frères de race ont dit :
« Tu n’es pas Juif. Tu ne fréquentes pas la synagogue. »

M’adressant à mes frères de race, j’ai répondu:
« Je porte la synagogue dans mon sein. »

S’adressant à moi, mes frères de race ont dit:
« Tu n’es pas juif. Tu ne pries plus. »

M’adressant à mes frères de race, j’ai répondu
« La prière est ma colonne vertébrale et mon sang. »

S’adressant à moi, mes frères de race ont dit
« Les rabbins dont tu cites les paroles sont des charlatans. Ont-ils jamais existé? Et tu t’es nourri de leurs paroles impies. »

M’adressant à mes frères de race, j’ai répondu
« Les rabbins dont je cite les paroles sont les phares de ma mémoire. — On ne se souvient que de soi. — Et vous savez que l’âme a, pour pétale, une parole. »

S’adressant à moi, le plus ancien de mes frères m’a dit:
« Nos fêtes de Pourim ne sont plus les fêtes de ton carnaval et de tes douceurs. Pâque n’est plus l’anniversaire de ta halte dans le désert et de ton passage dans la mer. Yom Kippour n’est plus la journée de ton jeûne.
Et quelles significations ont, maintenant, pour toi, ces dates cochées dans notre calendrier?
Renié des tiens, volé de ton héritage, qui es-tu?
Tu es Juif pour les autres et si peu pour nous. »

M’adressant au plus ancien de mes frères de race, j’ai répondu:
« J’ai, du Juif, la blessure. J’ai été, comme toi, circoncis le huitième jour de ma naissance. Je suis Juif, comme toi, par chacune de mes blessures.
Mais un homme ne vaut pas un homme? »

S’adressant à moi, le plus pondéré de mes frères de race m’a dit:
« Ne faire aucune différence entre un Juif et celui qui ne l’est pas, n’est-ce pas déjà ne plus être Juif? »

S’adressant à moi, mes frères de race ont poursuivi:
« La fraternité ne consiste pas à se mettre dans la peau de son voisin; mais, à partir de ce qu’il est, le vouloir tel qu’il devrait être, tel que les textes saints exigent qu’il soit, même au risque de lui nuire.
Le critère est le but. Les plus imaginatifs sont les plus fraternels.
L’intransigeance du croyant est pareille à une lame de rasoir dont le souci est d’être tranchante. »

Et ils ont ajouté:
« La fraternité, c’est donner, donner, donner et tu ne pourras jamais donner que ce que tu es. »

Me frappant la poitrine avec mon poing, j’ai pensé
« Je ne suis rien.
J’ai la tête tranchée.
Mais un homme ne vaut pas un homme?
Et le décapité, le croyant? »»

Edmond Jabès, Le livre des questions, Gallimard L’imaginaire, p. 67 – 69

Pourquoi pas la fidélité conjugale?

02 vendredi Jan 2015

Posted by patertaciturnus in Fantaisie

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fidélité, Lichtenberg, Oulipo

« Un mariage sans l’assaisonnement de petites licences serait un peu comme un poème sans R. »

Lichtenberg, Le miroir de l’âme, [L. 473], p. 548

*

Je propose de retourner l’argument du texte et de défendre la fidélité conjugale en tant que contrainte oulipienne.

Bienvenue à l’OUCOPO : l’OUvroir de COpulation POtentielle

Amour libre

06 mercredi Août 2014

Posted by patertaciturnus in Divers vers

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amour, fidélité, Hugo von Hofmannstahl

Die Liebste sprach: « Ich halt dich nicht,
Du hast mir nichts geschworen.
Die Menschen soll man halten nicht,
Sind nicht zur Treu geboren.

Ziehe deine Straßen hin, mein Freund,
beschau dir Land um Land,
in vielen Betten ruh dich aus
viel Frauen nimm bei der Hand.

Wo dir der Wein zu sauer ist,
da trink du Malvasier,
und wenn mein Mund dir süßer ist,
so komm nur wieder zu mir! »

Hugo von Homannstahl

*

La très-chère disait « Je ne te retiens pas,
Tu ne m’as pas fait de serment.
L’être humain n’est pas né fidèle,
On ne doit pas le retenir.

Suis ta route, ami, suis ta route,
Visite pays sur pays.
Repose-toi dans plus d’un lit,
Prends la main de plus d’une femme.

Et quand le vin te semblera trop amer,
Bois du Malvoisie:
Si alors ma bouche te paraît plus suave,
Alors seulement, reviens-moi! »

 traduction : Jean-Yves Masson (ed. Orphée La différence)

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