• À propos

Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: Czeslaw Milosz

Ce monde

01 lundi Août 2022

Posted by patertaciturnus in Divers vers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Czeslaw Milosz

TEN ŚWIAT

Okazuje się, że to było nieporozumienie.
Dosłownie wzięto, co było tylko próbą.
Rzeki zaraz wrócą do swoich początków,
Wiatr ustanie w krążeniu swoim.
Drzewa zamiast pączkować będą dążyć do swoich korzeni.
Starcy pobiegną za piłką,
Spojrzą w lustro i znowu są dziećmi.
Umarli przebudzą się, nie pojmujący.
Aż wszystko, co się stało, wreszcie się odstanie.
Jaka ulga! Odetchnijcie, którzyście dużo cierpieli.

Berkeley 1993

Czesław Miłosz

Na brzegu rzeki | Czesław Miłosz - Księgarnia znak.com.pl

Le recueil Na brzegu rzeki dont est extrait ce poème a été publié en 1994. Il fut  traduit en français sous le titre Au bord de la rivière et en anglais sous le titre Facing the river. La rivière en question, est la Nevėžis, coulant en Lituanie où le poète avait grandit et où il ne put retourner qu’en 1991.

THIS WORLD

It appears that it was all a misunderstanding.
What was only a trial run was taken seriously.
The rivers will return to their beginnings.
The wind will cease in its turning about.
Trees instead of budding will tend to their roots.
Old men will chase a ball, a glance in the mirror —
They are children again.
The dead will wake up, not comprehending.
Till everything that happened will unhappen.
What a relief! Breathe freely, you who suffered much.

trad. Czesław Miłosz & Robert Hass

Responsabilité du poète

23 samedi Juil 2022

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Czeslaw Milosz, Frans Masereel, histoire, responsabilité, Walt Whitman

Walt Whitman - Poèmes de Walt Whitman

Le vrai coupable que l’histoire officielle vous cache.

« Qui fut responsable du déclenchement de la Première Guerre mondiale ? L’empereur Guillaume ? Le tsar Nicolas ? Vous faites erreur. C’est le poète américain Walt Whitman. Certes, il est mort en 1892, mais son œuvre gagna l’Europe et y fut sans doute plus présente que dans son Amérique natale. C’est lui qui mit un revolver dans la main de Gavril Princip, le jeune assassin de l’archiduc Ferdinand, à Sarajevo. Le groupe poético-révolutionnaire auquel appartenait Princip adorait Whitman, prophète de la démocratie et de la libération des « masses », chantre de la fraternité entre les hommes dont chacun vaut autant que son prochain, et ce en dépit de l’ordre imposé par les bandits couronnés. C’est ainsi que Whitman apparaissait aux enthousiastes de tous les pays et je ne peux pas ne pas associer cet élan avec les gravures de Franz Masereel, qui illustrent les aventures d’un jeune homme dans une ville moderne — et qui ressemble justement à Princip — ou avec le roman de Romain Rolland Jean-Christophe. […] Sans nul doute le coup de feu tiré par Princip, qui croyait à la fraternité, acheva le siècle de l’optimisme, et l’on se mit par la suite à évoquer ces années comme si leur unique vérité n’avait été exprimée que par l’œuvre de Kafka. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, Fayard, p. 282

*

Si la vie n’était pas si courte je prendrai le temps de lire la biographie que Tim Butcher a consacrée à Gravilo Princip pour m’assurer que Milosz dit vrai. Cet article mentionne d’autres influences littéraires de l’activiste bosniaque, mais pas Whitman.

« As a child, he was weak and frail, most likely due to the impoverished state in which the family lived. Six of his eight siblings died in infancy. Princip took refuge in books, reading works of Alexandre Dumas, Oscar Wilde, Walter Scott and many more. Pappenheim wrote that Princip would rather starve than sell one of his books. »

Ceux que les étiologies littéraires de la première Guerre Mondiale intéressent compléteront avantageusement ce texte de Milosz par la tirade que Fitzgerald place dans la bouche du héros de Tendre est la nuit.

A ceux qui, comme moi, ne connaissaient pas Frans Masereel, que mentionne Milosz, je propose ci-dessous un exemple de l’œuvre du graveur belge et je signale cet article consacré à la réédition de La ville, précurseur des romans graphiques contemporains.

Tragédies historiques et poésie

18 lundi Juil 2022

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Czeslaw Milosz, histoire, poésie

czeslaw-milosz-poems-listener-henry-lyman

« Donc la poésie et l’Histoire, me demande-t-on… Mais qu’est-ce que l’Histoire sinon un cycle d’horreurs : des pactes entre les grandes puissances qui ont pour enjeu des millions de créatures humaines, des batailles, des massacres, des camps de concentration, des chambres à gaz ? Je me défie des définitions qui peuvent laisser croire que la poésie peut être un journalisme de plus haut niveau, car ce n’est pas vrai. Mais on ne peut, à l’évidence, oublier tout simplement ces événements ; ils persistent en toile de fond dans notre conscience et ce savoir particulier, sensible dans la poésie polonaise contemporaine, explique pourquoi elle est très appréciée dans les milieux littéraires américains.

Les tragédies de notre siècle ont parfois servi de test à la poésie, permettant d’évaluer combien de réalité elle était capable de supporter. La quantité prodigieuse de poèmes qui ont été écrits en Pologne pendant la Seconde Guerre, dans les ghettos et dans les camps, réactualise la constatation de Thomas Mann selon laquelle « l’artiste doit être en dehors de l’humanité, être un peu inhumain », alors que les auteurs de ces poèmes ne sont restés le plus souvent qu’humains. Et dans la mesure où ils étaient humains, ils connaissaient un échec du point de vue artistique, de sorte que tous leurs poèmes composent un document immense par ses dimensions et passionnant, mais rien de plus. J’ai connu moi-même ce conflit, car aujourd’hui, avec le recul, ceux de mes poèmes qui émouvaient autrefois mon public à Varsovie me semblent faibles, et d’autres, en revanche, se révèlent forts, obscurs alors quant à leur intention, cruels, chargés d’un blessant sarcasme. On pourrait s’étonner présent que je voie là un problème. En dernier lieu, inter arma silent Musae — pendant la guerre les Muses restent silencieuses —, et remarquons les traces infimes qu’ont laissées, en poésie, les guerres napoléoniennes, la Guerre de Sécession américaine ou la Première Guerre mondiale. Mais je réponds à cela que les analogies historiques sont trompeuses ; le problème existe, à savoir que la parole écrite est confrontée à notre époque à un phénomène tout à fait nouveau, et il ne s’agit pas ici de massacres de populations en tant qu’incident survenu par la volonté du maître, d’un quelconque Gengis Khan. Ce serait une erreur également de classer les événements de la première moitié du XXe siècle dans une rubrique intitulée « passé », car tout indique que le monde des camps de concentration ne fut et n’est toujours que la première des formes prises par le Léviathan émergeant des eaux, primordiales, l’État omnipotent, la Bête de l’Apocalypse. Les hommes qui se trouvèrent pour la première fois confrontés à lui en tant que réalité sentaient confusément que les concepts de l’homme et de la société utilisés jusqu’alors étaient renversés, qu’une nouvelle dimension se dévoilait, non par l’ampleur du crime mais par son caractère impersonnel. C’est pourquoi le comportement de la langue face à cette forme sociale nouvelle, la faculté ou l’incapacité à l’appréhender dans ce qu’elle est réellement, ne peut que concerner le poète.

Si j’attache une importance exceptionnelle au livre de Michal Borwicz, Écrits des condamnés à mort sous l’occupation allemande, c’est parce que ce livre, publié en 1954 (Presses Universitaires de France), constitue une introduction pratique et terriblement explicite à la thématique qui émerge seulement aujourd’hui de la sémiotique, science des signes. Borwicz étudie le contraste qui existait entre l’expérience des hommes condamnés à mort par un État totalitaire et la langue dans laquelle ils pouvaient transmettre cette expérience. Ils le faisaient toujours dans la langue héritée, conventionnelle, propre au milieu culturel qui les avait formés avant la guerre. Ils voulaient laisser d’eux une trace dans les mots, mais ils cherchaient également le moyen d’exprimer leur savoir, qu’ils ressentaient comme tout à fait nouveau, radicalement différent de celui qu’ils détenaient jusqu’alors sur la réalité. Et la langue ne suivait pas, mais reculait en quelque sorte vers des lieux communs et des formules tout prêts, y cherchant un refuge. Il est probable que les chercheurs qui analyseront l’abondante littérature (poèmes, chansons, graffiti sur les murs des cellules) née dans les prisons et les goulags soviétiques parviendront à des conclusions analogues à celles de Borwicz. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 221 – 222

Le poème oublié

11 lundi Juil 2022

Posted by patertaciturnus in Divers vers, Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Czeslaw Milosz, Jean Le Louet, traduction

Dans Zone protégée, un des essais qui compose L’immoralité de l’art, Czeslaw Milosz rapporte une anecdote que je me dois de partager. Tout commence par le poème en prose que voici.

A cette époque, je vis trois hommes. Le premier était en sang, et comme on le frappait, il continuait de saigner. Le second était à genoux, et comme on lui attachait les mains, il restait à genoux. Le troisième était assis à la table de son ennemi, et comme l’ennemi l’avait honoré, il demeurait à sa table.

J’appelai alors le premier par son nom et je lui criai : « Ne meurs pas. » Et son sang coulait toujours et par son sang il me répondit : « Je survivrai parce que j’aime. »

Je nommai ensuite le second et je lui criai : « Arrache tes liens. » Il me répondit : « Je suis faible, et l’homme qui m’a attaché est d’une grande force. »

Et j’appelai le troisième et je lui dis : « Lève-toi enfin. » Et il me répondit : « Je resterai ici, car mon ennemi est rusé et je veux le tromper. » J’invoquai alors l’ange de l’union et je lui dis : « Unis ces trois hommes ou bien anéantis-les. » Et avec le sang du premier, l’ange oignit les deux autres. Et celui qui était à genoux et celui qui était assis furent réconfortés. Et l’homme qui saignait s’appuya sur eux. Et son sang, coulant moins fort de ses blessures, découvrit ses yeux.

Puis Milosz nous rapporte l’étonnante histoire de ce poème :

« Quand ce poème fut-il écrit ? Voilà un travail pour le spécialiste de littérature polonaise. Songeant aux Livres des pèlerins et à Anhelli, c’est-à-dire à un style inspiré des Évangiles, il sera enclin à situer ce poème à l’époque du romantisme. Néanmoins, comme ce genre de rapprochements avec les romantiques ne sont pas rares dans la poésie polonaise d’aujourd’hui, et comme la répartition en ceux qui sont battus, à genoux et assis à la table de l’ennemi lui est étrangement familière, le spécialiste arriverait certainement à la conclusion que le poème date des années soixante-dix.

Et il aurait tort. Ce poème, sous le titre Attitudes, parut dans une anthologie que j’avais rédigée, le Chant insoumis, publié par les Éditions clandestines, en 1942, à Varsovie. L’anthologie en deux volumes de Jan Szczawiej, PIW, 1974, Poésie de la Pologne combattante 1939-1945, ne mentionne pas le texte ; en revanche, elle donne le titre et m’attribue la paternité du poème. Pendant longtemps, j’ai essayé de comprendre ce dont il s’agissait, car je n’arrivais absolument pas à me souvenir d’un poème intitulé ainsi. Enfin, j’eus le texte sous les yeux et cette lacune de la mémoire se combla soudain. En réalité, je ne suis pas l’auteur du poème, mais son traducteur. Son auteur est un poète français, Jean Le Louet. Le début de la guerre le surprit à Varsovie où il s’était rendu comme touriste ou journaliste. Il semble qu’il ait été interné ensuite un certain temps dans un camp au bord du lac de Constance. Je reçus le texte, si je ne me trompe, par l’intermédiaire de Stanislaw Dygat, à son retour de ce camp, où il avait été interné également en tant que citoyen français. Comme à ce moment-là je composais mon anthologie, je le traduisis, car le poème me plaisait comme forme poétique.

Sans le rectificatif que j’apporte aujourd’hui, le poème aurait pu servir aux spécialistes à échafauder quelques séduisantes hypothèses. Car il s’agit à l’évidence d’un texte sur la collaboration — à quoi songeait donc un poète polonais, si, en 1942, il écrivait, en guise d’avertissement, un tel poème ? Un prophète ? Car ils n’auraient certainement pas découvert que l’auteur était un poète français, qui prenait pour modèle la France de Pétain. Selon l’encyclopédie des poètes français contemporains de Jean Rousselot, le poète Jean Le Louet, né en Bretagne en 1911, assez connu avant 1939 comme néo-surréaliste, se tut presque complètement après la guerre et se consacra à son travail de journaliste. Je n’ai trouvé son poème Attitudes dans aucune anthologie française, et ce n’est pas une telle littérature — trop désagréable — qui fait l’objet de recherches littéraires en France, de sorte que nous avons ici un exemple de survivance d’un texte étranger grâce à sa polonisation — du point de vue de la langue et de la situation décrite. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 198 – 200

Si la traduction est une trahison comme l’enseigne un adage en italien qui n’est peut-être pas un adage italien, l’anecdote rapportée par Milosz nous rappelle que le traducteur peut aussi être le conservateur de ce qu’il traduit. La différence avec le cas classique des écrits antiques qui ne nous sont connus que dans traductions arabes médiévales, c’est que le traducteur,ici, était à deux doigts de se voir crédité de la paternité de l’œuvre qu’il traduisait.

Jean Le Louet

Jean Le Louet n’a pas l’honneur d’un article sur Wikipedia, on peut glaner quelques informations à son sujet sur le site de la BnF.

Natures méfiantes envers la nature

02 samedi Juil 2022

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Augustin, Czeslaw Milosz, Simone Weil, William Blake

Czeslaw-Milosz_2

« Ce qui importe, c’est qu’il existe, incontestablement, un tempérament manichéen, doué pour souffrir les tourments de son amour-propre blessé, mais capable en même temps de porter sur eux un jugement sévère ; il n’est pas exclu, par ailleurs, que ce tempérament n’éprouve un certain soulagement à étendre le principe du mal à l’existence en général, et il a certainement contribué, plus que les influences de l’Inde et de la Perse, à faire naître — et durer — au sein du christianisme, un certain type d’hérésies. Cela ne signifie pas, toutefois, qu’on comptait au nombre des hérétiques tous les individus dotés d’un tel tempérament : saint Augustin était le même homme lorsqu’il appartenait à l’Église manichéenne et, plus tard, lorsqu’il se soumit à l’orthodoxie chrétienne. Le trait commun à tous ces gens est leur méfiance envers la Nature, la nature humaine et le monde physique. En les mettant en avant, je me laisse tout simplement guider par l’expérience, car j’ai découvert successivement des écrivains qui présentaient de nombreux points communs. Ainsi : saint Augustin (les Confessions); Pascal (il est difficile de soupçonner les jansénistes de complaisance à l’égard de la Nature) ; Simone Weil (manifestement proche, dans beaucoup de ses pensées, des cathares ou des albigeois) ; William Blake (qualifié par certains, non sans raison, de gnostique) ; Léon Chestov (dont toute la philosophie repose sur une protestation contre les Lois de la Nature —bien que lui restât hostile à la gnose). J’use ici de raccourcis, non autorisés peut-être, mais tu voudras bien, lecteur, me les pardonner, car je crains de tomber dans l’érudition. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 22

Incel de la terre

30 jeudi Juin 2022

Posted by patertaciturnus in Lectures

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Czeslaw Milosz, misogynie

« La vie des adultes est stupide. L’unique exception à mes yeux, dans ce puits de bêtise, c’étaient les hommes qui méprisaient à la fois les chiffres sur les billets de banque, le fait de prendre la main des femmes qui ont les yeux comme des prunes mouillées, et l’alcool — autrement dit, les ascètes de leur propre manie, qui sautent du lit à quatre heures du matin pour observer les oiseaux ou qui courent dans les prés, avec un filet à papillons. L’aventure d’un professeur d’entomologie, que j’avais lue quelque part, me fit extraordinairement plaisir. Il devait se marier et la jeune promise, en robe de mariée, tambourinait nerveusement avec ses doigts, car l’heure avait sonné où il fallait se rendre à la cérémonie, et le jeune marié ne venait pas. Un quart d’heure, une demi-heure. Enfin, on se lança à sa recherche. On le découvrit en haut d’un arbre. En habit, il écartait bizarrement les jambes et, dans cette position inconfortable, il s’efforçait de recouvrir, avec son chapeau haut-de-forme, une variété rare de hanneton. La demoiselle, au milieu des cris, des pleurs, en se pressant dans les bras de sa maman, rompit ; le héros, digne (je le pense aujourd’hui encore) du plus grand respect, resta vieux garçon ; il ne trahit pas notre communauté de cœurs ardents. J’étais persuadé que l’intérêt que les hommes portent aux femmes est très suspect et rappelle l’ivrognerie. Si le spectacle d’un homme ivre provoque le dégoût, pourquoi l’homme qui abandonne les affaires importantes, par exemple l’étude des atlas de sciences naturelles, pour se transformer soudain en singe et faire des mines idiotes à une oie qui ne connaît rien aux noms latins des animaux et des plantes, ne mériterait-il pas notre mépris ? »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 52 – 53

*

no_2nd_date

La philosophie ou le bonheur ?

29 mercredi Juin 2022

Posted by patertaciturnus in Lectures, Non classé

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

bonheur, Czeslaw Milosz

« Comprenant que tu considères avec trop de sérieux diverses philosophies et que la condition du bonheur, si minime  soit-il, est de se fondre  dans le rythme de l’entourage, tu voudrais retrouver la foi en la valeur de gestes tels que suspendre de nouveaux rideaux ou acheter un réfrigérateur. »

Czeslaw Milosz, L’immoralité de l’art, p. 42

*

L’amusant c’est que pour s’assurer de  » la valeur de gestes tels que suspendre de nouveaux rideaux ou acheter un réfrigérateur », certains éprouvent justement le besoin d’en faire l’expression d’une philosophie ; de là la multiplication des « petites philosophies » du shopping, de la décoration d’intérieur etc. dont il fut question ici.

Archives

  • janvier 2023 (10)
  • décembre 2022 (6)
  • novembre 2022 (7)
  • octobre 2022 (6)
  • septembre 2022 (15)
  • août 2022 (24)
  • juillet 2022 (28)
  • juin 2022 (19)
  • mai 2022 (20)
  • avril 2022 (23)
  • mars 2022 (27)
  • février 2022 (29)
  • janvier 2022 (31)
  • décembre 2021 (25)
  • novembre 2021 (21)
  • octobre 2021 (26)
  • septembre 2021 (30)
  • août 2021 (24)
  • juillet 2021 (28)
  • juin 2021 (24)
  • mai 2021 (31)
  • avril 2021 (16)
  • mars 2021 (7)
  • février 2021 (6)
  • janvier 2021 (13)
  • décembre 2020 (11)
  • novembre 2020 (3)
  • octobre 2020 (3)
  • septembre 2020 (9)
  • août 2020 (18)
  • juillet 2020 (16)
  • juin 2020 (8)
  • mai 2020 (20)
  • avril 2020 (8)
  • mars 2020 (11)
  • février 2020 (18)
  • janvier 2020 (26)
  • décembre 2019 (21)
  • novembre 2019 (25)
  • octobre 2019 (26)
  • septembre 2019 (31)
  • août 2019 (27)
  • juillet 2019 (23)
  • juin 2019 (22)
  • mai 2019 (22)
  • avril 2019 (27)
  • mars 2019 (27)
  • février 2019 (24)
  • janvier 2019 (32)
  • décembre 2018 (13)
  • novembre 2018 (9)
  • octobre 2018 (12)
  • septembre 2018 (9)
  • août 2018 (13)
  • juillet 2018 (9)
  • juin 2018 (8)
  • mai 2018 (21)
  • avril 2018 (25)
  • mars 2018 (26)
  • février 2018 (22)
  • janvier 2018 (27)
  • décembre 2017 (24)
  • novembre 2017 (16)
  • octobre 2017 (19)
  • septembre 2017 (18)
  • août 2017 (21)
  • juillet 2017 (18)
  • juin 2017 (21)
  • mai 2017 (14)
  • avril 2017 (22)
  • mars 2017 (30)
  • février 2017 (12)
  • janvier 2017 (13)
  • décembre 2016 (14)
  • novembre 2016 (15)
  • octobre 2016 (22)
  • septembre 2016 (16)
  • août 2016 (24)
  • juillet 2016 (19)
  • juin 2016 (16)
  • mai 2016 (20)
  • avril 2016 (10)
  • mars 2016 (30)
  • février 2016 (28)
  • janvier 2016 (32)
  • décembre 2015 (27)
  • novembre 2015 (28)
  • octobre 2015 (31)
  • septembre 2015 (30)
  • août 2015 (33)
  • juillet 2015 (32)
  • juin 2015 (33)
  • mai 2015 (34)
  • avril 2015 (31)
  • mars 2015 (35)
  • février 2015 (32)
  • janvier 2015 (33)
  • décembre 2014 (37)
  • novembre 2014 (33)
  • octobre 2014 (33)
  • septembre 2014 (33)
  • août 2014 (33)
  • juillet 2014 (33)
  • juin 2014 (35)
  • mai 2014 (35)
  • avril 2014 (35)
  • mars 2014 (35)
  • février 2014 (30)
  • janvier 2014 (40)

Catégories

  • 7e art
  • Célébrations
  • Choses vues ou entendues
    • confession
    • Mon métier ma passion
  • Divers vers
  • Fantaisie
    • devinette
    • Philémon et Anatole
    • Taciturnus toujours au top
    • Tentatives de dialogues
  • Food for thought
    • Aphorisme du jour
    • Pessoa est grand
  • Insatiable quête de savoir
    • Il suffirait de quelques liens
  • Lectures
  • Mysticismes
  • Non classé
  • Paroles et musiques
    • Au chant de l'alouette
    • Berceuse du mardi
    • Bienvenue aux visiteurs
  • Père castor
  • Perplexités et ratiocinations
  • SIWOTI or elsewhere

Tags

Abel Bonnard alouette amitié amour art Auguste Comte Benjamin Fondane Bertrand Russell bonheur Cesare Pavese correspondance culture Dieu Djalâl ad-Dîn Rûmî Dostoievski Edmond Jabès Elias Canetti Emily Dickinson enseigner et apprendre esthétique Fernando Pessoa Friedrich von Schiller féminisme Gabriel Yacoub Goethe Hegel Hugo von Hofmannstahl humiliation Hâfez de Chiraz Ito Naga Jean-Jacques Rousseau Joseph Joubert Karen Blixen Karl Kraus Kierkegaard Kobayashi Issa Lichtenberg lune Malek Haddad Marina Tsvetaieva Marshall Sahlins mort Mário de Sá-Carneiro Nietzsche Nâzım Hikmet Omar Khayyâm Paul Eluard Paul Valéry perfection et imperfection Philippe Jaccottet philosophie Pier Paolo Pasolini Pierre Reverdy poésie profondeur racisme Ramón Gómez de la Serna Reiner Kunze religion rêve Simone Weil solitude souffrance Stefan George stoïcisme stupidité travail universalisme Urabe Kenkô utilitarisme vertu vie vérité Witold Gombrowicz éthique et esthétique

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Pater Taciturnus
    • Rejoignez 67 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Pater Taciturnus
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…