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Boccace, Schopenhauer et l’infidélité féminine

14 dimanche Août 2016

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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Arthur Schopenhauer, Boccace, infidélité, liberté sexuelle, sexisme

C’est une idée aujourd’hui très largement reçue, quoique contestée, que les hommes ont de plus gros besoins sexuels que les femmes, en conséquence de quoi ils seraient naturellement plus portés à l’infidélité. Je confesse que je n’ai pas eu le courage de chercher l’aiguille des travaux sérieux sur le sujet dans la botte de foin des sites qui évoquent la question. Je suis également incapable de vous renseigner précisément sur la diffusion historique et géographique de ce stéréotype de genre ; à défaut je peux signaler un philosophe éminent qui le soutient :

« Tout amour a donc pour fondement un instinct visant uniquement l’enfant à procréer : nous en trouvons l’entière confirmation dans une analyse plus exacte dont nous ne pouvons nous dispenser pour cette raison. — Nous devons commencer par dire que l’homme est, de nature, porté à l’inconstance en amour, et la femme à la constance. L’amour de l’homme décline sensiblement, à partir du moment où il a reçu satisfaction ; presque toutes les autres femmes l’attirent plus que celle qu’il possède déjà, il aspire au changement. L’amour de la femme, au contraire, augmente à partir de ce moment ; résultat conforme à la fin que se propose la nature, à savoir la conservation et l’accroissement aussi considérable que possible de l’espèce. L’homme peut, sans peine, engendrer en une année plus de cent enfants, s’il a à sa disposition un nombre égal de femmes, tandis qu’une femme, même avec un pareil nombre d’hommes, ne pourrait toujours mettre au monde qu’un enfant dans l’année (je laisse de côté les naissances jumelles). Aussi l’homme cherche-t-il toujours d’autres femmes ; la femme, au contraire, s’attache fermement à un seul homme, car la nature la pousse, d’instinct et sans réflexion, à conserver celui qui doit nourrir et protéger l’enfant à naître. Ainsi donc la fidélité conjugale, tout artificielle chez l’homme, est naturelle chez la femme, et par suite l’adultère de la femme, au point de vue objectif, à cause des suites qu’il peut avoir, comme aussi au point de vue subjectif, en tant que contraire à la nature, est bien plus impardonnable que celui de l’homme. »

Arthur Schopenhauer, Métaphysique de l’amour
in Le monde comme volonté et comme représentation

Dans ce texte, Schopenhauer ne cherche pas vraiment à prouver que l’homme est naturellement plus volage que la femme ; il considère cela comme un fait établi et son propos est plutôt de montrer que sa thèse philosophique sur l’amour explique ce « fait » (ce vaudrait justification de cette thèse). Ses explications ne sont d’ailleurs pas sans évoquer celles que l’on rencontre aujourd’hui dans la psychologie évolutionniste. On n’est pas surpris non plus que Schopenhauer croie pouvoir conclure de la supposée différence de nature entre l’homme et la femme à une asymétrie du point de vue de l’obligation de fidélité. Je suppose d’ailleurs que c’est, pour une bonne part, en raison des conséquences morales inégalitaires au détriment des femmes qui en sont habituellement tirées, que la thèse d’un surplus de besoins sexuels masculins est contestée aujourd’hui. Mon propos sera de montrer que, dans cette contestation, le Décaméron a précédé à sa manière le féminisme contemporain.

Raffaello_Sorbi_-_Decamerone

Rafaello Sorbi, Decamerone (source)

A l’instar de celle que j’avais examinée, les nouvelles du Décaméron dont l’adultère féminin est le motif central donnent le beau rôle aux femmes. Non seulement nous sommes invités à admirer l’ingéniosité dont elles font preuve pour berner leurs cocus de maris, mais encore leur infidélité est présentée comme légitime en raison de l’insatisfaction dans laquelle les laisse leurs époux. Les raisons invoquées pour expliquer que les cocus ne répondent pas aux désirs sexuels de leurs épouses varient d’une nouvelle à l’autre : tantôt le mari est trop vieux pour sa femme (II,10 IV, 10) tantôt il est trop souvent en voyage (VII,8), tantôt il est perdu en dévotions (III,4) à moins que ne soit invoqués (et condamnés) ses penchants homosexuels :

« Il n’y a pas encore très longtemps que vécut à Pérouse un homme riche nommé Pietro di Vinciolo. Sans doute pour tromper les gens et démentir l’opinion générale que tous ses concitoyens avaient de lui, plus que par quelque désir qu’il pût en sentir, il prit femme. Or, la Fortune répondit à ses appétits de la manière suivante, à savoir que la femme qu’il épousa était une jeune gaillarde, rousse et rubiconde, à laquelle il eût fallu deux maris au lieu d’un, alors qu’elle tomba sur un homme qui avait l’âme encline à tout autre chose qu’elle. Au bout d’un certain temps, ayant découvert la chose et se voyant belle et fraîche, se sentant robuste et pleine d’allant, elle commença par s’indigner, accablant parfois son mari de grossiers reproches et vivant avec lui en de continuelles querelles. Puis, comprenant que cela n’aurait pour effet que sa propre consomption plutôt que l’amendement du vice de son mari, elle se dit en son for intérieur : «Ce misérable me délaisse pour courir en sabots par temps sec, eh bien moi je vais m’ingénier à me munir pour la pluie. Je l’ai pris pour mari et je lui ai apporté une belle et bonne dot, sachant qu’il était homme et le pensant friand de ce que les hommes aiment et doivent aimer. Et si je n’avais pas cru qu’il était homme, jamais je ne l’aurais pris. Lui, qui savait que j’étais femme, pour-quoi m’a-t-il épousée, si les femmes étaient contraires à ses goûts ? Cela n’est pas admissible. Si je n’avais pas voulu vivre dans le monde, je serais entrée au couvent et, comme je veux vivre là où je suis, si j’attends de celui-là jouissance et plaisir, je risque fort de vieillir dans une vaine attente. Et quand je serai vieille, me ravisant, en vain je regretterai d’avoir perdu ma jeunesse ; mais lui-même m’enseigne et me montre bien que je dois me consoler en prenant mon plaisir là même où il le trouve. Un tel plaisir pour moi sera louable, alors que pour lui il est tout à fait honteux : je ne vais enfreindre que les lois, tandis que lui offense les lois et la nature.»

Boccace, Décaméron V,10, trad. Christian Bec

Cette dernière nouvelle contient un passage particulièrement intéressant pour mon propos. En effet, avant de passer à l’acte, l’épouse insatisfaite va prendre conseil auprès d’une vielle femme qui est ainsi présentée  :

« une vieille qui avait l’air de sainte Verdiana qui nourrissait les serpents, laquelle suivait, chapelet en main, tous les pardons, ne parlait que de la vie des Saints-Pères et des stigmates de saint François et que presque tout le monde tenait pour sainte. »

Or cette vieille femme, loin d’être la bigote étrangère aux choses de l’amour à laquelle on aurait pu s’attendre, développe un discours de justification générale de l’adultère féminin :

 «Ma fille, Dieu sait, Lui qui sait tout, combien tu as raison. Et quand bien même tu ne le ferais pour aucun autre motif, certes du devrais agir ainsi, toi et toutes les jeunes femmes, pour ne pas gâcher votre jeunesse, car nul chagrin n’égale celui de découvrir qu’on a perdu son temps. À quoi diable sommes-nous bonnes, ensuite, quand nous sommes vieilles, sinon à surveiller la cendre au coin du feu ? Si quelqu’une le sait et peut en porter témoignage, c’est bien moi : maintenant que je suis vieille, avec de profonds et amers tourments je vois, et sans nul profit, le temps que j’ai laissé s’enfuir. Bien que je ne l’aie pas tout à fait perdu — je ne voudrais pas que tu croies que j’ai été une niaise —, cependant je n’ai point fait tout ce que j’aurais pu, et quand je me rappelle cela et me vois telle que tu me trouves à présent, alors que personne ne voudrait me donner un peu de feu, Dieu seul sait quelle douleur est la mienne. Pour les hommes, il n’en est pas de même; ils naissent bons à mille choses, pas seulement à ce que tu penses, et ils sont pour la plupart davantage considérés dans leur vieillesse que dans leurs vertes années. Mais les femmes n’existent pour rien d’autre que cela et pour faire des enfants, et c’est pour cela seulement qu’on les chérit. Si tu ne t’en avisais pas autrement, tu dois t’en rendre compte par le fait que nous sommes toujours prêtes à cela, ce qui n’est pas vrai des hommes ; en outre, une femme fatiguerait de nombreux hommes, alors que de nombreux hommes ne peuvent venir à bout d’une femme. Parce que nous sommes donc nées pour cela, je te répète que tu as raison de rendre la pareille à ton mari, de sorte que, sur tes vieux jours, ton âme n’ait rien à reprocher à ta chair. De ce bas monde nul ne reçoit que ce qu’il prend, et surtout les femmes ; il leur faut bien plus qu’aux hommes employer leur temps quand elles le peuvent, car tu constates qu’une fois vieilles ni mari ni qui que ce soit ne veulent plus nous voir et ils nous chassent à la cuisine, pour que nous racontions des fables au chat et fassions le compte des casseroles et des écuelles. Bien pis, ils se moquent de nous et disent : « Aux jeunes les bons morceaux et aux vieilles les estouffades », et débitent encore bien d’autres dictons. Bref, pour ne pas te tenir un plus long discours, je t’assure que tu ne pouvais ouvrir ton cœur à personne au monde qui te soit plus utile que moi, car il n’est aucun homme si élégant auquel je n’oserais dire ce qu’il faut, ni de si dur ni de si rustre que je ne radoucirais à mon gré et n’amènerais à mes fins. Montre-moi celui qui te plaît et puis laisse-moi faire. Mais souviens-toi d’une chose, ma fille, songe à moi, car je suis une pauvre créature et je veux que tu participes à bous mes pèlerinages et à toutes les patenôtres que je récite, afin que Dieu éclaire et illumine tes défunts »

Ce qui est étonnant dans ce texte c’est que l’adultère féminin est justifié en invoquant des différences naturelles entre hommes et femmes alors que nous sommes aujourd’hui habitués à ce que la référence à des différences naturelles soit employée à excuser l’infidélité masculine. La conception de la différence homme – femme développée par la vieille femme (les hommes sont bons à mille choses, les femmes ne sont faites que pour l’amour) n’est pourtant pas de celles qui puissent convenir au féminisme contemporain, fusse-t-il différentialiste ; ce retournement d’un stéréotype sexiste en argument en faveur de la liberté sexuelle des femmes a quelque chose de fascinant.

Féminisme médiéval

05 vendredi Août 2016

Posted by patertaciturnus in Lectures, Perplexités et ratiocinations

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Boccace, cocuage, féminisme, fidélité, utilitarisme

Sous ce titre un brin anachronique, je souhaite partager un extrait du Décaméron, plus exactement de la septième nouvelle de la sixième journée. Posons d’abord quelques éléments de contexte  : une noble dame nommée Filippa a été surprise dans les bras de son amant par son mari Rinaldo de Pugliesi.  Celui-ci, plutôt que de laisser immédiatement s’exprimer sa colère contre les amants pris sur le fait, recourt à la justice ce qui expose sa femme à un châtiment particulièrement sévère :

« Une disposition statutaire, aussi sévère que critiquable à vrai dire, était en vigueur à Prato, aux termes de laquelle devait être brûlée vive, sans distinction, aussi bien la femme adultère trouvée par son mari en compagnie de son amant que celle qui se donnait au premier venu pour de l’argent. »

Dame Filippa se présente devant le magistrat (le podestat) qui s’attend à ce qu’elle nie les faits pour sauver sa vie. Elle déclare alors ce qui suit :

«Messire, Rinaldo est bien mon mari, et il est exact qu’il m’a trouvée la nuit précédente dans les bras de Lazzarino qui m’ont souvent serrée, car j’ai pour lui un amour digne et profond, et il n’est pas question que je nie un instant les faits. Mais vous savez, j’en suis certaine, que les lois doivent être les mêmes pour tous et être faites avec l’assentiment de ceux auxquels elles s’appliquent. Or, tel n’est pas le cas, puisque ladite disposition n’a pour cible que les pauvres femmes sans défense qui pourraient bien mieux que les hommes contenter de nombreux désirs. De plus, jamais femme n’a donné son assentiment à une telle disposition, aucune n’a jamais été appelée à donner son avis en la matière : on peut donc à juste titre considérer ce texte comme mauvais. Libre à vous, si vous le désirez, de prendre la responsabilité de son application, au préjudice de mon corps et de votre âme ; mais, avant que vous ne prononciez votre jugement, faites-moi, je vous en prie, la petite faveur de demander à mon mari si, toutes les fois qu’il en a eu le désir, je ne me suis pas offerte à lui généreusement, sans jamais refuser. »

À quoi Rinaldo, sans attendre que le podestat lui pose la question, répondit promptement que sa femme avait assurément répondu à chacune de ses requêtes, contentant pleinement ses désirs.

«Donc, poursuivit aussitôt la dame, si mon mari a toujours eu de moi ce qu’il voulait et ce qui le contentait, dites-moi, messire le podestat, ce que je devais faire et ce que je dois faire de l’ardeur qui me reste. Dois-je la jeter en pâture aux chiens? Ne vaut-il pas mieux en faire profiter un gentilhomme qui m’aime plus encore que soi-même, plutôt que de la laisser dépérir et se flétrir?»

Boccace, Décaméron VI,7, trad. Christian Bec, Livre de poche p. 512 – 514

Rassurez-vous, tout finit bien : Rinaldo se désiste de son procès et Filippa rentre chez elle « tête haute, libre et heureuse », de plus les habitants de Prato, convaincus par les arguments de Filippa, suppriment la loi qui lui avait fait encourir la mort (plus exactement ils restreignent l’application du châtiment suprême aux femmes trompant leur mari pour de l’argent).

*

Boccaccio-Decameron

A Tale from Decameron par John William Waterhouse

L’argumentation de Filippa comprend deux parties. La première critique la loi punissant de mort les femmes adultères prises en flagrant délit ; il est frappant de constater qu’elle invoque des principes de légitimation qui nous sont aujourd’hui familiers : le principe d’égalité devant la loi et le principe du consentement à la loi. La seconde partie de l’argumentation critique moins la loi que la plainte du mari : Filippa fait valoir que son infidélité n’a causé aucun préjudice à son époux puisque ce qu’elle a accordé à son amant, elle n’en a pas privé son mari.  Sa manière de présenter l’obligation de fidélité comme un gaspillage d’une « ardeur » qui pourrait combler les désirs d’un tiers, donne à son argumentation une allure de critique utilitariste d’une conception déontologique de la fidélité [1]. On notera que l’idéal utilitariste d’une consommation optimale des ressources libidinales se trouverait ici réalisé par la voie « libérale » d’une entente « horizontale » entre les individus, et non sous la forme de la planification centralisée et autoritaire que l’on rencontre dans Nous autres de Zamiatine [2].

Rinaldo qui n’est pas à la hauteur de sa femme en matière d’appétence sexuelle ne l’est manifestement pas non plus en matière de capacité argumentative, sans quoi il aurait pu faire valoir que, même si elle n’induit pas une frustration de sa propre libido, l’infidélité de sa femme  l’expose à un préjudice possible : celui de devoir assumer la paternité d’un enfant qui n’est pas le sien.

Bien sûr toutes les nouvelles du Décaméron ne sont pas aussi « féministes » que celle que je viens de citer. Dans certaines nouvelles, les femmes sont plutôt en position d’objets que de sujets de désir : trésors que les hommes se disputent ou qu’ils se donnent les uns aux autres. Il faut aussi mentionner une nouvelle (Décaméron VIII, 9) qui encourage les hommes à battre leur femme. Cependant on constate que les nouvelles qui évoquent le thème de l’infidélité conjugale des femmes, comme d’ailleurs celles qui évoquent les manquements des religieuses à leur vœu de chasteté, présentent la satisfaction de la libido féminine comme foncièrement légitime et les obstacles à cette satisfaction comme arbitraires (chez Boccace, il semble que le cocu mérite de l’être).

*

[1] C’est-à-dire une conception selon laquelle on doit être fidèle – parce qu’on l’a promis lors du mariage, par exemple – quelles qu’en soient les conséquences.

[2] Une autre nouvelle (VIII,8) se conclut par une sorte de transition d’un libéralisme sexuel à un communisme sexuel. D’abord Monsieur A couche avec Madame B la femme de son meilleur ami, Monsieur B prend sa revanche en couchant avec Madame A. Finalement après que chacun a été trompeur et trompé (en étant conscient de l’être) la propriété privée des « moyens de reproduction » se trouve abolie : « A partir de ce jour là, chacune des femmes eut deux maris et chacun d’eux deux épouses, sans jamais avoir à ce sujet la moindre discussion ou querelle » (p.670).

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