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Pater Taciturnus

~ "Ton péché originel c'est d'ouvrir la bouche. Tant que tu écoutes tu restes sans tache"

Pater Taciturnus

Archives de Tag: amour de la vérité

Soif de vérité

29 samedi Mai 2021

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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amour de la vérité

Un koan bouddhique dit ceci : » Le maître tient la tête du disciple sous l’eau, longtemps, longtemps ; peu à peu les bulles se raréfient ; au dernier moment, le maître sort le disciple, le ranime : quand tu auras désiré la vérité comme tu as désiré l’air, alors tu sauras ce qu’elle est. »

Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux, p. 24

Mascarade divine

06 mardi Fév 2018

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour de la vérité, Dieu, mascarade

Ayant décidé un peu par hasard de me lancer dans la lectures de Sept contes gothiques – ouvrage que je possède depuis plus de vingt ans et dont je n’avais jamais dépassé la première page – c’est avec grand plaisir que je découvre que Karen Blixen place dans la bouche des personnages du Raz de marée de Norderney des propos qui répondent à mon goût pour les spéculations théologiques débridées.

Après Jonathan Maersk hier, la parole est aujourd’hui à Mlle Malin Nat-og-Dag une vieille demoiselle « légèrement toquée »

« — Eh bien, dit-elle, d’où peut venir l’idée que c’est la vérité que le Seigneur exige de nous? C’est une étrange pensée. Hélas! cette vérité, le Seigneur la connaît d’avance, et jusqu’à en bâiller d’ennui sans doute. La vérité est destinée aux tailleurs et aux cordonniers. Je pense au contraire que Dieu a un faible pour la mascarade. Ne nous avez-vous pas appris vous-même que nos épreuves ne sont que des bénédictions déguisées ? C’est vrai, Votre Eminence, c’est tout à fait vrai. J’en ai fait parfois moi-même l’expérience à minuit, quand le masque tombe. D’ailleurs, il est incontestable que le déguisement est exécuté de main de maître. Le Seigneur lui-même — avec votre permission — me semble s’être livré à une très audacieuse mascarade quand il s’est fait chair et a séjourné parmi les hommes. Et très sincèrement, aux Noces de Cana, si j’avais été l’hôtesse j’aurais très mal pris son tour de passe-passe, je vous l’assure, Eminence. En fait, après avoir invité le brillant fils du charpentier et l’avoir traité avec mon meilleur vin, vin, au moment où cela lui chante, le voilà qui transforme l’eau de mon propre puits en un vin encore meilleur! — et encore la pauvre femme ignorait-elle tout ce dont il était capable, étant le Dieu tout-puissant.

« De tous les monarques dont j’ai entendu parler, continua-t-elle, c’est à mon avis le calife Haroun, de Bagdad, qui en esprit et en vérité s’approche le plus de Dieu; or, comme vous le savez, il aimait à se déguiser. Ah ! si j’avais vécu alors, je serais entrée dans son jeu, même si j’avais dû tomber sur cent mendiants, avant de trouver le chef des croyants sous la robe d’un gueux. Lorsque, autrefois, j’ai été bien près du rôle de déesse, la dernière chose que je réclamais de mes adorateurs, c’était la vérité. « Inventez, inventez, leur disais-je. Ayez « un peu d’imagination, écartez de moi la vérité. » La vôtre arrive à temps, Eminence, et c’est la fin du jeu.»

Personnalité autoritaire

30 mardi Jan 2018

Posted by patertaciturnus in Lectures

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amour de la vérité, autoritarisme, John Locke

« S’attribuer le pouvoir de commander aux autres et de régenter impunément leurs opinions va constamment de pair avec ce parti-pris et avec la corruption de ses propres jugements. Comment peut-il en être autrement ? Est prêt à abuser de la croyance des autres celui qui a déjà abusé de la sienne. Peut-on raisonnablement attendre qu’il utilise arguments et persuasion dans ses rapports à autrui, s’il n’y a pas habitué son propre entendement dans ses rapports à lui-même, s’il fait violence à ses propres facultés, tyrannise son propre esprit, usurpe la prérogative propre à la vérité seule, qui est de commander l’assentiment par sa seule autorité, c’est-à -dire proportionnellement à la garantie qu’elle offre. »

John Locke, Essai sur l’entendement humain, IV, 19
trad. J-M. Vienne, Vrin

N’y a-t-il que les imbéciles… ? (2)

22 mardi Avr 2014

Posted by patertaciturnus in Food for thought, Perplexités et ratiocinations

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amour de la vérité, art d'avoir toujours raison, Arthur Schopenhauer, dialogue, Karl Popper, mauvaise foi, vérité

Il me semble que les considérations de dimanche dernier sur l’amour de soi et la recherche de la vérité peuvent avantageusement être complétées par quelques extraits de l’indispensable Art d’avoir toujours raison [1] de Schopenhauer. Dans l’introduction de l’ouvrage, Schopenhauer commence par définir son objet  :

« La dialectique éristique est l’art de mener un débat de manière à avoir toujours raison, donc quels qu’en soient les moyens (per fas et nefas) . »

Par « art d’avoir toujours raison » il faut donc entendre art d’avoir le dernier mot dans la discussion, qu’on ait objectivement raison ou tort.  Schopenhauer explique ensuite la raison d’être de cet art.

« […] Si nous étions fondamentalement honnêtes, alors tout débat partirait simplement du principe qu’il faut rechercher la vérité, sans se préoccuper de savoir si elle se conforme à l’opinion que nous avions initialement formulée, ou à celle de l’autre : la question n’aurait aucune espèce d’importance, ou du moins serait tout à fait secondaire. Mais en l’occurrence, c’est primordial. Notre vanité innée, particulièrement susceptible en matière de facultés intellectuelles, n’accepte pas que notre raisonnement se révèle faux, et celui de l’adversaire recevable. Pour ce faire, chacun devrait tâcher de ne rien émettre que des jugements justes, et donc de réfléchir avant de parler. Mais chez la plupart des hommes, la vanité va de pair avec un goût pour la palabre et une mauvaise foi tout aussi innée : ils parlent sans avoir eu le temps de réfléchir, et même s’ils constatent par la suite que ce qu’ils affirment est faux et qu’ils ont tort, ils s’efforcent de laisser paraître le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui la plupart du temps constitue pourtant l’unique motif qui les pousse à défendre la thèse qu’ils pensent vraie, s’efface alors complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux, et le faux vrai. »

 

A première vue la position de Schopenhauer est semblable à celle qu’exprimait l’aphorisme de Joubert cité dimanche :

« Ceux qui ne se rétractent jamais s’aiment plus que la vérité »

Schopenhauer soutient en effet que lorsqu’une personne cherche seulement à avoir le dernier mot c’est que son intérêt pour la vérité – dont il ne nie pas le rôle de motivation initiale – se trouve débordé par sa vanité. On notera que Schopenhauer envisage ici un cas où l’individu continue à défendre sa thèse en pressentant qu’elle est vraisemblablement fausse. Il faudrait aussi envisager les cas (peut-être plus fréquents) où la vanité va jusqu’à empêcher l’individu de faire preuve de cette lucidité.

Mais ce qui m’intéresse ici, c’est que Schopenhauer ne s’en tient pas à la dénonciation de la vanité : il va exposer une forme de justification relative de cette tendance à faire preuve de mauvaise foi dans la discussion [2].

« Il existe toutefois une excuse à cette mauvaise foi qui nous conduit à camper sur une position qui nous paraît pourtant erronée : souvent, nous sommes d’abord fermement convaincus de la vérité de ce que nous affirmons, mais voilà que l’argument adverse semble la faire vaciller ; et si nous renonçons alors, nous découvrons souvent après coup que nous avions bien raison. Notre preuve était erronée ; mais il existait une preuve recevable pour étayer notre thèse : l’argument providentiel ne nous était pas venu à l’esprit en temps voulu. Ainsi se forme en nous la maxime selon laquelle nous continuons à débattre d’un contre-argument quand bien même il nous paraîtrait juste et pertinent, croyant que sa validité n’est qu’illusoire, et qu’au cours du débat nous viendra un argument permettant de le contrer ou d’entériner notre vérité d’une façon ou d’une autre. Aussi sommes-nous sinon contraints, du moins incités à la mauvaise foi dans le débat, de telle sorte que les faiblesses de notre entendement se trouvent soutenues par la nature corruptrice de notre volonté, et vice versa. Si bien qu’en règle générale, on ne se battra pas pour défendre la vérité, mais pour défendre sa propre thèse, comme s’il s’agissait de son bien le plus précieux ; et pour ce faire, tous les moyens sont bons, puisque comme nous venons de le montrer, il est parfois impossible de faire autrement. »

Ainsi l’entêtement à soutenir une thèse en dépit de la force des arguments adverses, qui semble faire prévaloir un autre intérêt sur celui de la vérité, serait-il relativement justifié par sa contribution indirecte au triomphe de la vérité. On trouve un argument assez semblable chez Karl Popper en faveur de l’entêtement des « illuminés ».

 « Une certaine dose de dogmatisme et d’entêtement est nécessaire dans le travail scientifique, si nous ne voulons pas laisser se perdre des idées brillantes, mais dont nous ne voyons pas immédiatement comment les traiter ni comment les modifier.
La méthode critique de la science laisse une place, attribue une fonction même aux marginaux et aux illuminés. Il m’est arrivé d’écrire que nos universités ne devraient pas se proposer de former des savants ou des scientifiques, mais se contenter d’un objectif plus modeste et plus libéral, la formation d’hommes capables de distinguer entre un charlatan et un savant ou un scientifique. L. E. J. Brouwer eut tôt fait de me remettre sur la bonne voie, en me faisant remarquer que même cette formule n’était pas assez libérale […] Il ajouta qu’il y avait de la place dans les sciences même pour un charlatan, et rejeta à juste titre tout ce qui pouvait sembler venir à l’appui de ce genre de distinction. »

Le réalisme et la science

Le texte de Popper ouvre bien sûr à un autre problème  : si les scientifiques n’ont pas à être « épistémiquement vertueux » au niveau individuel (ils ont le droit d’être entêtés voire de mauvaise foi) c’est dans le fonctionnement des institutions scientifiques que doit se trouver la « vertu » qui permettra de faire servir les vices (épistémiques) individuels au bien collectif (le progrès de la science).

[1] J’utilise la traduction d’Hélène Florea de l’édition Librio.

[2] La justification de cette conduite tient aussi lieu de justification de la publication d’un tel « art d’avoir toujours raison ». Mais la publication d’un tel ouvrage peut aussi être justifiée sur une autre base : on peut faire valoir qu’en rendant public de tels procédés on ne contribue pas tant à diffuser des mauvaises conduites qu’à diffuser les moyens de les reconnaître et de les neutraliser.

Pluralisme et amour de la vérité

21 lundi Avr 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour

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amour de la vérité, ânerie, Joseph Joubert, pluralisme, Simone de Beauvoir

Un complément aux considérations d’hier sur l’amour de la vérité et le désir d’avoir raison.

*

« Ils n’aiment pas la vérité, s’ils n’aiment cette diversité d’opinions quand elle est sincère. »

Joseph Joubert, 5 juillet 1804, Carnets I, p. 636

*

Je suis porté à donner raison à Joubert, même si, peut-être, faute de connaître ses raisons, je me méprends sur sa position.

Inversement je considère que Simone de Beauvoir a énoncé une ânerie préjudiciable à son propre camp quand elle a écrit :

« La vérité est une ; l’erreur multiple. Ce n’est pas un hasard si la droite professe le pluralisme ».

« La pensée de droite, aujourd’hui »
Les temps modernes, 1955, p. 1539
[cité par René Rémond :  Les droites en France p. 375]

 

N’y a-t-il que les imbéciles … ?

20 dimanche Avr 2014

Posted by patertaciturnus in Aphorisme du jour, Perplexités et ratiocinations

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amour de la vérité, amour de soi, dialogue, Joseph Joubert, Platon, vérité

« Ceux qui ne se rétractent jamais s’aiment plus que la vérité »

Joseph Joubert, 2 août 1806, Carnets II p. 138

« Le but de la dispute et de la discussion, ne doit pas être la victoire mais l’amélioration »

11 août 1813, p.393

*

Pour réfléchir à la relation entre ces deux aphorismes, je me propose de faire un détour par le grand inspirateur de Joubert : Platon. Il me semble, en effet, que l’on peut rapprocher ces deux aphorismes d’un passage fameux du Gorgias consacré à l’art du dialogue :

Socrate – « De quelle sorte suis-je donc? Je suis de ceux qui ont plaisir à être réfutés, s’ils disent quelque chose de faux, et qui ont plaisir aussi à réfuter les autres, quand ils avancent quelque chose d’inexact, mais qui n’aiment pas moins à être réfutés qu’à réfuter. Je tiens en effet qu’il y a plus à gagner à être réfuté, parce qu’il est bien plus avantageux d’être soi-même délivré du plus grand des maux que d’en délivrer autrui. »

PLATON, Gorgias [458b]
trad. E. Chambry

*

Le second des aphorismes de Joubert est parfaitement en phase avec la conception socratique du dialogue : le but n’est pas d’avoir le dernier mot mais de découvrir la vérité, quitte à devoir renoncer à certaines opinions.

En revanche, le premier aphorisme ne coïncide peut-être pas aussi parfaitement avec la position socratique. En effet, pour Socrate, s’il faut accepter d’être réfuté, ce n’est pas parce qu’il faut préférer la vérité à soi-même, mais c’est parce qu’il est meilleur pour soi d’être libéré d’une erreur que d’y demeurer. Ainsi l’opposition entre  l’amour de soi et l’amour de la vérité ne serait qu’une apparence et la préférence pour la vérité serait, en réalité, comme une continuation de l’amour de soi par d’autres (meilleurs) moyens. Ce qu’il faudrait reprocher à ceux qui « ne se rétractent jamais » c’est de se méprendre sur leur véritable intérêt (on peut voir là une variation sur le thème : nul n’est méchant volontairement). L’amour de la vérité exigerait moins un sacrifice de l’amour de soi que le déplacement de son lieu d’investissement (la question ne serait pas de savoir si on s’aime ou non mais de savoir ce qu’on aime en soi-même et ce qui mérite le plus d’être aimé).

On pourrait d’ailleurs faire valoir que l’opposition de la « victoire » et de « l’amélioration » dans le second aphorisme pourrait être surmontée comme peut l’être l’opposition de l’amour de soi et de l’amour de la vérité dans le premier. Il suffit pour cela de soutenir que l’amélioration est elle même une sorte de victoire – une victoire sur soi-même et non sur les autres – et que c’est une victoire de plus grande valeur. Reste bien sûr à savoir comment prouver cette dernière proposition.

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