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[…]
So ist der Mensch ; wenn da ist das Gut, und es sorget mit Gaben
Selber ein Gott für ihn, kennet und sieht er es nicht.
Tragen muß er, zuvor ; nun aber nennt er sein Liebstes,
Nun, nun müssen dafür Worte, wie Blumen, entstehn.

Hölderlin, Brot und Wein, V

*

[…]
Car l’homme est ainsi fait : quand le vrai bien est là, et qu’un dieu même
Est là pour prendre soin de lui, et sa grâce et ses dons, il ne le reconnait
Et il ne le voit point. D’abord il faut qu’il porte tout en lui ; c’est alors seulement
Qu’il nomme son suprême amour, et pour le dire alors, les mots lui viennent, comme des fleurs.

trad. Armel Guern