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« Byron pensait qu’il [Brown] ne lui restait même pas assez de personnalité pour tirer au flanc carrément, cyniquement. Pour désirer même tirer au flanc, car un homme doit s’élever au dessus de l’ordinaire pour pouvoir faire, de la simulation comme de tout autre chose (vol ou même assassinat), un beau travail. Il doit tendre à quelque but spécifique et défini, et s’efforcer vers ce but. Et il pensait que ce n’était pas le cas de Brown. »
William Faulkner, Lumière d’août
trad. Maurice-Edgar Coindreau, Folio, p.61
« A nos yeux, hommes et femmes agissent toujours pour les mêmes motifs qui nous pousseraient nous-mêmes si nous étions assez fous pour agir comme eux. »
ibid. p.72
« … et qu’on ne doit pas les [les femmes] blâmer pour ce qu’elles font avec les hommes, pour eux, à cause d’eux, car Dieu sait bien qu’être la femme de quelqu’un n’est pas chose commode. »
ibid. p.89
« … car la ville croyait que les honnêtes femmes ne pardonnent point facilement les choses, bonnes ou mauvaises, de crainte que le goût et la saveur du pardon ne disparaissent du palais de leur conscience. »
ibid. p. 94
« Byron écoutait tranquillement, pensant en lui-même que les gens sont partout pareils, mais qu’il semble que ce soit dans les petites villes où le mal est plus difficile à commettre , où il est plus difficile à s’isoler, que les gens arrivent à inventer le plus d’histoires les uns sur les autres. »
ibid. p. 99
« M’est avis que la seule chose qui devrait étonner les gens, c’était pourquoi Christmas s’était associé avec Brown. Peut-être était ce parce que, non seulement on trouve toujours son semblable, mais encore, parce qu’on ne peut jamais éviter que votre semblable vous trouve. »
ibid. p. 119